Fanfics

A qui oserai-je le dire?

Auteur: Shima 

Genre : sérieux toujours !!!!!

Série : Captain Tsubasa

Disclamer : les perso sont pas à moi et tout le tintouin et aussi je pédale réellement dans la semoule parce que ma boite mail ne fait pas « vous avez des e-mails (et oui c’est la technologie AOL !!!!)

Sur ce BONNE ANNEE et bonne lecture !!!!!!!!!!!

 

Chapitre 5 : Qu’est-ce que tu fuis ?

 

Misaki

La conférence de presse avec Hyuga fit du bruit après la scène de la table qu’il fit voltiger. Je n’en attendais pas moins de lui. Aussi, je ne fus pas étonné le lendemain quant, dans les journaux, je vis de nombreux articles ornés de la photo de la table figée dans les airs poussée par un ballon.

Tous les joueurs sélectionnés répondaient présents au stage de préparation et avaient décliné les affres de club de J-ligue.

Tout était réuni pour que l’on réussisse. Demain, nous serons tous ensemble à Fujisawa, au stage d’entraînement avec pour seul but la victoire !

 

Les joueurs couraient autours du terrain en ce jour ensoleillé et de tous ces jeunes gens se dégageait un bruit énorme puisqu’ils continuaient pour la plupart à se dire bonjour et à commenter leurs vies. Aussi je ris quant Jito se trompa de jumeau et désignant Masao comme Kasuo !

Je laissai ce groupe pour parler au coach en second.

 

Wakabayashi

Je me réveillais en plein milieu de la nuit. Mon appartement était dans la pénombre. Le plafond blanc me renvoyait ma fatigue. Je tournais la tête et tombais sur ma petite amie Candice qui dormait nue sous les draps, comme moi !  (Qu’est-ce qu’ils ont bien pu faire ? Un monopoly ? XD sourire à Mandoline ma sœur de folie !)

Son corps parfait et ses atouts il faut bien le dire artificiel pour la poitrine, me comblaient. J’étais toujours bien après une soirée d’amour ! J’en profitais temps que je le pouvais puisqu’une fois au Japon à s’entraîner cela sera difficile compte tenu de nos emplois du temps et de la distance qui nous séparera !

Mais, j’étais plus que motivée pour cette World Youth qui verrait couronné le Japon à coup sûr vu que notre génération en or était imbattable et que nous avions ça dans le sang !

(Vous ne croyez tout de même pas qu’il pense à sa copine plus de 5 minutes voyons on est dans Captain Tsubasa).

Oui, nous allons gagner !

 

Ishizaki

Nous avion terminé l’entraînement normal, cependant Matsuyama désirait que l’on reste afin peaufiner notre technique en défense, mais bizarrement Wakashimazu qui était toujours garant dans ce genre d’exercice et qui excellait dans la matière, déclina la demande du capitaine adjoint. J’en fus étonné mais ne dis rien au regard du gardien karatéka. Quelque n’allait mais je ne savais pas quoi !

Arriva alors Hino et son compère…(Vous connaissez cet épisode manga CT World Youth n°3)

 

Mikami

Je restais hébété devant le cadavre de la table qui se trouvait devant moi il y a de cela peu de temps. Je comprenais les raisons de cette action rebelle, mais ne compris pas le fond.

Il avait eut une réaction excessive qui ne collait pas à lui qui arborait toujours cet air suffisant voir dominateur. Wakashimazu m’avait étonné dans cette action. En même temps je le comprenais, toujours passer après, être l’éternel deuxième n’est pas une mince affaire. Peut-être s’il avait été en Europe comme Wakabayashi, il aurait pu être de cette même renommée et même peut-être supérieur, comme je le devinais.

Cependant, emputé de deux gardiens, la tâche s’avérait ardue. Du coup, j’étais moins serein.

Je vais devoir l’annoncer aux autres joueurs.

Je me levai, et pris la direction du terrain d’entraînement.

 

Wakashimazu

Hyuga, Sorimashi et Sawada avaient tenté de m’empêcher de partir. Mais rien ne pouvait me faire renoncer à cette idée qui me trôtait dans la tête depuis un bon moment. J’avais besoin d’un coup d’éclat, qui me stimulerait. Changer, quitter cet entraînement qui me menait inéluctablement à Amy. A la suite de notre entrevue, je l’ai revu, je lui ai un peu parlé mais sans plus. Nous étions lointains l’un pour l’autre et je dois bien le dire je m’attendais à pire !

Mais, cette envie de tout changer de ne plus suivre les sentiers battus par Hyuga m’intéressait en tout point, puisque je ne voulais plus être de ce petit groupe qui faisait troupeau autours du capitaine. J’étouffais et je voulais m’échapper. Ne plus dépendre, ne plus être comme on le désire, je désire péter les plombs un bon coup tout ça pour moi. Egoïste ? Non, juste révolté par ma vie, essoufflé même de ce marathon incessant de courtoisie et de mauvaise foi, autant la fuir. Au moins, une fois ma paye touchée à la signature avec le club des Brugels  j’aurais mon indépendance, et ma vie que je pourrais contrôler ou presque et me laisser porter comme disait Hyuga. Alors je fonce vers mon avenir enfin ce qu’il m’arrivera.

 

Misugi

Je rendais les sourires que l’on me faisait et rendait les accolades chaleureuses. Apparemment, mon retour en soulageait beaucoup et j’étais tout aussi heureux. J’appris les nouvelles de nos deux gardiens. Les poings cassés de Wakabayashi présageaient de difficiles matchs contre des équipes européennes redoutables ! Et le départ de Wakashimazu bien que prévisible à mon avis, était un coup dur pour l’équipe. C’est pour cela que mon arrivée redonna un souffle à une équipe affaiblie mentalement et physiquement. Je me retournais et vis Yayoi au loin. Je souris. Je goûtais enfin aux joies du fruit de mes entraînements et je comptais en profiter un maximum, avec eux, avec elle.

 

Gamo

Je suis le nouvel entraîneur de l’équipe du Japon. Mikami s’est évincé de cette sélection pour raison de santé. Avec mes 7 véritables joueurs japonais je fis fureur auprès de l’équipe nationale qui déchanta par de lourde défaite en matchs amicaux face à mes joueurs. Je commençais ce management en dénonçant sans ménagement chaque faiblesse de chaque joueur allant jusqu’à les rabaisser au maximum et à renvoyer 6 joueurs dans leurs contrées japonaises afin de peaufiner leur jeu qui bien que soit les meilleurs de l’équipe n’étaient pas assez bons pour des piliers. Hyuga eut du mal mais il partit tout de même obsédé par Hino .

Et je pris devant eux un malin plaisir à les ridiculiser par la faiblesse de leur physique en leur infligeant un entraînement digne des Troyens dans l’antiquité. Je les nourrissais d’une haine vers moi qui était mon œuvre afin qu’ils avancent. C’était la seule manière qui me collait à la peau et qui portait ses fruits, même si elle était risquée puisque je chassais les grosses cartes tels Hyuga, les frères Tachibana etc. afin de repousser les limites des autres en même temps qui auront eux aussi une pression grande.

Je leur faisais nourrir une rage de vaincre et de se surpasser qui porterait ses fruits j’en suis sûr. De ce fait, je les mènerai à la limite de leur capacité humainement possible et pas moins.

 

Sanae

J’avais travaillé dur dans des cafés en temps que serveuse et je partais enfin revoir pour quelques temps l’amour de ma vie que je sentais approcher au fur et à mesure que l’avion me menait à lui. Il réalisait son rêve et moi le mien et c’est ainsi que je le rêve chaque nuit et que j’aimerai choyer toute ma vie avec lui.

 

Je n’ai passé que peu de temps avec Tsubasa et je ne regrette rien car ce week-end je l’ai vécu à 100 à l’heure et plus que pleinement. Je suis enfin rassurée, je sais que ma vie sera définitivement avec lui. Plus de doute, je serais toujours pour lui et avec lui jusqu’à se que la mort nous sépare.

 

Wakashimazu

Malgré ma rébellion, j’étais quant même allé au premier match de mon ancienne équipe peut-être en l’honneur d’amitiés sincères. J’assistais ébahis à l’entrée d’une équipe japonaise couverte de bleus, et de toute sorte de pansement. Ce spectacle peu commun était à mon goût un peu désolant et témoignait du changement poignant de coach qui se reflétait dans l’était physique des joueurs japonais. Je dois bien le dire que je fus étonné, et d’autant plus en en voyant plus les figures emblématiques de l’équipe d’or du Japon.

Le Japon trébuchait sur une Thaïlande forte de son physique d’acier et qui écrasait totalement le moral de bien des joueurs. Seul Tsubasa, Matsuyama et Misugi avaient le mental de battants

Je m’étais même levé afin de rejoindre mon ancienne équipe à la déroute mais le retour de Tsubasa blessé, les encouragements de Wakabayashi à Morisaki et l’arrivée de Shingo Aoi revigora l’équipe qui vainquit une Thaïlande royale en ce match.

Pourquoi m’étais-je levé ? J’avais accouru pour eux mais pourquoi bon sang ? Ils n’ont pas besoin de moi vu qu’ils ont Wakabayashi le SGGK.

Je m’en allais alors perplexe quant à mes sentiments.

 

Amy

Nous finîmes de regarder le journal du sport en japonais. Nous avions vu la victoire laborieuse des japonais dans le championnat continental. Ils avaient repassé ensuite le témoignage de Ken quant à son départ de l’équipe. Et pourtant, en regardant les images des gradins je l’avais vu en haut des tribunes avec un béret et des lunettes.

Es-tu sûr de ton choix ? Tu me semble perdu. Au fond tu as toujours été comme ça à te perdre intérieurement et à refouler tout. Tu refoules tu refoules et tu t’oublis. Et maintenant, te voilà perdu. Je crois maintenant comprendre pourquoi toutes ces incohérences entre ton cœur et ta tête. Tu te rebelle, et tu essai de te reconstruire mais prends-tu la bonne route ?

Quant cesseras-tu de penser que nous sommes tous là pour te refouler derrière et de te contrôler. Tu le fais tout autant pour nous. Si seulement, tu pouvais oublier de penser à cette douleur, à ce mal être qui t’habite depuis si longtemps et qui t’as perdu à présent.

Si je pouvais…t’aider. J’essaierai.

 

 

Retour au fanfic "A qui oserai-je le dire?"