Fanfics
A qui oserai-je le dire?
Auteur: Shima
Genre :sérieux
Série concernée : Captain Tsubasa (olive et tom
pour les incultes)
Auteur : Shima
Dis clamer : voilà donc mon deuxième poulain,
j’espère que cela vous plaira. L’histoire est enfin mise en place, les
choses marrantes vont maintenant débuter. Je dédis ce chapitre a ma louloute
qui a été ma première critique, merci ma belle !
Bonne lecture !
Chapitre 2 : Puis, comment nous sommes-nous
parlés .
Ken
Je courais le ballon au pied le long du stade de foot, une
équipe s’entraînait, probablement des benjamin vu leur taille !A cet
age là on ne se pose pas trop de question pourvu qu’on puisse jouer à notre
sport favoris. Puis quant vous découvrez la vie, les ennuis de l’adolescence,
les peines de cœur etc, vous regrettez ce temps où tout vous semble simple !
Quelques gouttes commencèrent à tomber sur ma bouche,
puis toute ma tête, suivi de tout mon corps. Je m’empressais donc de
rejoindre le dojo. A peine arrivai-je que je surpris le cours que mon frère
prodiguait aux fille entre 15 et 18 ans. Je passais le plus rapidement au
travers et alors que j’allais me jeter dans les escaliers, mon regard fut
attiré par une jeune fille qui s’exerçait avec mon frère. Elle semblait
plutôt douée, je dirais même très douée, bien qu’elle manquait d’un peu
de technique elle n’était pas mauvaise !
Aussi bonne qu’elle soit, elle finit battue par mon frère,
et je découvris enfin son visage. Je fus surpris de reconnaître la fille
d’hier. De plus près, elle me semblait moins grande et plus mince aussi.
_Bravo Amy tu fais de gros progrès !
Elle répondit par un sourire gracieux qui illuminait son
visage, elle paraissait presque sereine, délivrée de ses soucis. C’est vrai
que le karaté était quelque chose de reposant en soi puisqu’il fallait une
totale osmose entre le corps et l’esprit. Et j’étais passé maître dans le
contrôle de mes sentiments ; la seule chose qui me sortait de mes gons était
le football. Je suis comme n’importe qui, ce sport m’enflamme en moins de
temps qu’il n’en faut pour dire ouf !
Je sortais de mes pensées à l’appel de mon nom par mon
frère.
_Ken reste pas dans ton coin approche.
Je descendis de la marche sur laquelle j’étais perchée
et vins d’un air nonchalant vers mon frère.
_Arrête de sourire tu vois pas qu’on est tous
malheureux !
Je lui fis une mimique d’agacement qui caractérise
totalement mon manque d’intérêt pour se qu’il fait.
_Arrête de rester cloîtré dans ta chambre et viens te dégourdir
un peu les jambe en faisant du karaté. Ce sera bon pour ta remise à niveau après
ta blessure et puis la jeune demoiselle qui est ici n’a pas de partenaire, et
se sera l’occasion pour elle de s’entraîner avec quelqu’un d’autre,
c’est toujours enrichissant !
Mon frère me parlait en français presque tout le temps.
Ma marraine qui était française, nous avait appris le français quant nous étions
petit et depuis mon frère avait toujours été passionné par la culture
occidentale, d’où son installation en France. Se fut une bonne chose puisque
je pris français en option au lycée, option qui me donnera des points supplémentaires
pour les épreuves de fin de lycée.
Je regardais mon frère avec une moue, puis la fille et me
dis que cela pouvais être une bonne chose après tout. En plus je m’ennuyais
dans ma chambre.
_J’arrive.
Je me retournais et partis calmement vers ma chambre afin
de me changer. Alors que j’enfilais mon pantalon de karaté je repensais à la
fille en bas. Elle était plutôt jolie et point de vue caractère, elle ne
semblait point loin du mien. Ce n’était que des impressions, mais j’avais
toujours été très inspiré au niveau fille, se qui me valut peu de conquêtes
qui se finissaient toujours par un largage automatique dès que je
m’accrochais trop à elle. Je n’aimais pas dépendre d’un être et encore
moins de mes sentiments. Cependant je suis un garçon donc je ne refuse jamais
quelque chose d’intéressant.
Je descendis rejoindre mon frère bien déterminé à
sympathiser avec la jeune fille de tout à l’heure. Elle était en effet
entrain de m’attendre et ne sembla guère troublée par ma présence si j’en
juge par la force avec laquelle elle porte ses coups. Mais tout bon karatéka
qu’elle soit, elle dû s’incliner sur le point technique. J’appris
d’elle qu’elle avait une jumelle et qu’elle ne pratiquait le karaté que
depuis le début de l’année scolaire. Elle me dit aussi son analyse sur la
différence entre moi et mon frère ; et elle avait vu juste, je portais
mes coups plus rapidement et que j’avais plus de technique, cependant je
n’avais pas la force que l’âge conférait à mon aîné.
Je me rapprocha rapidement d’elle lors de cette heure et
elle me fit promettre de revenir la prochaine fois s’entraîner avec elle afin
de l’aider à perfectionner sa technique. Je l’accepta avec joie puisque de
toute manière elle ne m’était pas indifférente et elle me tendait bien
adroitement la perche tout en gardant une certaine distance. Et je dû bien me
l’avouer, m’entraîner avec elle était un plaisir.
Amy
Je quittais l’entraînement plus légère, j’avais
reconnus en Ken la silhouette que j’avais l’autre jour dans l’embrasure de
la fenêtre. Il avait un air assez calme, taciturne presque, mais il pouvait
quant il le voulait devenir quelqu’un de très agréable. Il m’a fait vive
impression, même si je me méfiais. Je n’étais pas naïve, si j’inspirais
le jeune homme qu’il était c’est juste parce que je ne le laissais pas
indifférente si j’en juge par l’intérêt que ma poitrine lui a suscité et
qui lui a valu balayette.
Je rentrais en silence dans la maison, il était 9h et
papa dormait après sa longue journée de travail, j’avais un peu traîné
avec les copines devant le dojo le temps que leurs parents viennent les
chercher. Katia et Maïlys qui faisaient aussi du karaté m’avaient taquinée
afin de savoir se qu’il se passait avec Ken, elles voulaient tous les détails
et moi qui n’avait pas l’habitude de ce genre de chose, je n’avais rien
trouvé de mieux que rougir. Je dû pour le bien de ma réputation leur faire
promettre le silence. Je ne voulais pas avoir de petit ami inutile, je ne
voulais pas d’aventure sans futur et j’avais toujours dit que je ne
sortirais pas avec un garçon avant d’être sûre de mes sentiments ; de
plus en ce moment je préférais favoriser ma sœur à qui je devais consacrer
tout mon temps. Sinon elle s’écroulerais je le sais mieux que quiconque.
Je pris une douche bien chaude qui me revitalisa, je
repensais à Ken et me dis que se n’était pas le genre de garçon qu’il me
faudrait, il habitait au bout du monde et il ne semblait pour l’instant attiré
que par mon corps et je ne voulais pour rien au monde avoir à faire avec ça !
Je sortais de la douche complètement trempée et m’arrêtais
devant mon reflet dans la grande glace de la salle de bain. Je n’avais rien à
envier à ma sœur c’était clair, mais je ne m’aimais pas autant que ma sœur
s’aimait elle-même, elle me reprochait souvent ce manque d’intérêt pour
les garçons. Je lui répondais toujours que j’étais comme une princesse qui
attendais son prince charmant.
Cependant, je redoutais toujours le moment où j’oserais
le dire, ce mot qui veut tout dire et qui m’engagera sur une route plus longue
avec quelqu’un. Mais surtout je me questionnais sans cesse sur celui à qui je
dirais ce simple mot qui pourrait me perdre. Je chassais de mes esprits ce sujet
qui revenait souvent dans mon journal et qui à chaque fois me plongeait dans le
doute. Je m’apprêtais et parcourus le chemin qui menait à mon lit. Ma sœur
dormait également et ma mère regardait la télé dans le salon au rez de
chaussée. Je mis donc mon discman sur mes oreilles et écoutais « this
love »de Craig Armstrong et Elizabeth Frazer. Cette chanson était
vraiment magnifique ! Aussi je l’écoutais souvent et je m’endormais
avec.
Katia :
J’attendais à l’arrêt afin de prendre le bus qui me
mènerait à mon lycée, il faisait chaud et mon manteau m’emmitouflait
beaucoup trop. Hier Amy m’avait proposé de dormir chez elle ce soir après
l’entraînement de karaté et j’avais accepté avec plaisir. Elle et moi
sommes les meilleures amies du monde, on se dit tout et c’est se qui fait
notre force. Nous savons tout respectivement l’une de l’autre.
Comme je sais que Ken a dû l’accroché la semaine dernière
puisqu’elle n’en n’a pas parlé, elle évite tout le temps de parler de se
qui concerne ses sentiments. Aussi ce soir à l’entraînement, se sera quitte
ou double pour lui, soit il confirme son intention physique, soit son intention
sociale. Autant dire que c’est pas gagné avec Amy.
Nous rentrons toutes les deux chez elle après les cours,
et après une heure de révision du contrôle de physique du lendemain, nous
nous dirigeons vers le karaté. Nous entrons dans le dojo et surprenons
l’ensemble des filles du cours admirer le spectacle d’un assaut entre Ken et
son frère. C’est réellement impressionnant ! Ken n’a rien à envier
à son frère, et cela ne finissant pas ils finissent par arrêter en commun
accord.
Ken se sèche le visage avec une serviette et vient vers
la bande d’écervelées de notre cours, elles l’avaient interpellées et il
commençait à taper la discute avec. Amy n’en fit aucun cas prétextant
qu’il avait le droit de parler avec n’importe qui même si là il ne
choisissait pas les plus évoluées.
Il est clair qu’elle s’en foutait et elle n’était
pas du genre jalouse, pas pour un clou. Aussi je ne m’étonnai guère
qu’elle regardait juste de temps en temps pour voir s’il pensait enfin à débuter
l’entraînement, se qu’il fit après qu’elle se fut échauffée.
Et j’en fis autant avec Maïlys qui riait aux éclats
d’une blague qu’avait dite Amy deux minutes plus tôt.
Kitana :
J’entrais dans le dojo un peu avant la fin du cours, Maïlys
et Katia m’accueillirent avec le sourire et leur maître aussi, je n’avais
pas voulu faire du karaté pour consacrer tout mon temps à David, mon ex et père
du petit être que je porte. J’entrais dans se que le médecin appelais la période
sereine, il y a toujours dans la grossesse un moment où l’on est heureuse de
se qui nous arrive même si c’est importun. J’ai appris avec Amy à aimer se
que je portais à présent en moi. J’y prenais goût à présent.
D’ailleurs Amy était en ce moment avec un bel
asiatique, japonais à mon avis d’à priori 17 ans, assez beau. Il n’était
pas mon genre mais je savais qu’Amy était assez large d’esprit, et je me
dis que enfin elle se décidais à regarder les garçons !
L’entraînement se finit sur les chapeaux de roues, il
l’avait fait rire aux éclats et l’avait fait tomber à terre, et était
assis sur ses fesses.
_Je sais que c’est rembourré mais je en suis pas une
banquette !
_les filles c’est comme des banquettes, on leur passe
dessus et on s’en va.
_Oui mais les mecs ça laisse des traces.
Il l’a regarda avec un petit sourire
_tu es perspicace !
_effectivement !
Il bougea de ses positions et entrepris de l’aider à se
relever. Il mena bien son jeu puisqu’à peine debout elle était collé à
lui. Elle parut fortement confuse, sourit d’embarras et se dégagea des mains
qui s’étaient fixés à sa taille.
_Bon bah, je vais me changer.
_oui moi aussi , dit-il en s’écartant d’elle.
Non décidément elle ne savais pas y faire avec les garçons.
En même temps lui n’était pas un débutant se qui pourrait lui porter préjudice
car elle pourrait fuir en courant.
Visiblement non, puisqu’elle lui fait la bise en lui
souhaitant une bonne nuit. Ce soir ma belle tu vas être au rapport. Je veux
tous les détails.
Après s’êtres changée, Katia et elle viennent vers
moi et se collent chacune à un de mes flan.
_Alors comment se porte ma future filleule ?
_Comment peux-tu savoir que c’est une fille ?lui
demandai-je curieuse.
_Intuition féminine.
_Moi, je pense que c’est un garçon. Ajouta Katia sur le
ton de la plaisanterie.
_J’ai une idée si c’est une fille Amy est marraine,
et si c’est un garçon, Katia est marraine. Marché conclu ?
Elle se questionnèrent du regard et approuvèrent à
grands éclats de voix.
La soirée se passa bien vite rythmée par leurs éclats
de folie .
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