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L’amour retrouvé

 

Bonjour, dans cette fic Carlos Santana est le héros bien que je ne porte absolument pas ce joueur dans mon cœur (ni la véritable équipe Brésilienne d’ailleurs !!!!!!). Mais son passé m’a inspiré, alors j’espère que ça vous plaira. Je préviens tous de suite, mais le titre est assez clair, il s’agit d’une romance !!!!! Quant au titre c’est un clin d’œil, encore une fois, à « L’ami retrouvé » de Fred Uhlmahn mon livre préféré !!!!!!!!

 

Bon, je crois que c’est tout !!! Sinon, j’ai déjà écrit une autre fic (en cours : 43chapitres déjà !!!) : Le Premier Amour de Genzô !!!!!

 

L’histoire se passe après le match gagné par Tsubasa avec Sao Paolo contre Rio Flamengo de Santana.

 

En violet se sont les souvenirs, en bleu les chansons

 

Elle avait regardé tous le match le cœur serré, le match était important mais ce qui en suivait plus encore. Durant toute la partie, elle n’avait vu que lui. Elle se rappelait qu’autrefois aussi, elle ne voyait que lui, et lui aussi parfois ne voyait qu’elle… Mais c’était fini, pour de bon, il l’avait oublié, comment se présenter à lui sous ce nom, qu’il haïssait. Elle le trouvait déjà beau avant, mais il était devenu un homme, sans cœur, pourtant elle était certaine que le petit garçon qu’elle aimait vivait encore en lui, en elle en tous cas.

 

Au milieu des supporters heureux et ceux malheureux, elle restait figée, triste et anxieuse, ne voulant ressentir aucun sentiment avant de le retrouver, afin de renaître sous son regard qui la faisait trembler rien que d’y penser.

 

Elle s’avança en dehors du stade ; elle devait retrouver Léo, l’ami de Carlos, derrière le stade. Elle l’avait revu par hasard, lors du carnaval de Rio. Ils s’étaient donné rendez-vous pour ce jour. Son cœur battait de plus en plus à vive allure. Son cœur faillit s’arrêter : à 50 mètres se trouvaient Léo, il discutait avec un beau jeune homme, elle le reconnu, un tremblement se répandit dans tout son corps, n’osant plus avancer, mais à quoi bon avoir peur ?

 

-          Léo, dit timidement la jeune fille.

-          Maria, je n’y croyais plus, répondit le jeune homme.

 

Carlos se retourna et la jeune fille quitta du regard Léo. Les regard de Carlos et Maria se croisèrent, comme souvent autrefois. Carlos sentit une chaleur s’emparait de tout son cœur, face à ce regard, tans de nostalgie remontait en lui, il ne savait pourquoi. Ils ne pouvaient plus se quitter des yeux, eux s’étaient reconnu ! Mais Léo, les interrompit et pour une rare fois, Carlos sembla troublé mais Maria trop timide et anxieuse ne s’en rendit pas compte.

 

Maria expliqua qu’elle avait vu le match et elle ajouta qu’elle était sûre que la prochaine fois Carlos gagnerai !!! Léo sourit, il savait depuis le début que la jeune femme aimait Carlos, autrefois lui aussi semblait l’aimer mais aujourd’hui ? Il semblait l’avoir oublié !

 

Maria n’osait pas trop parler et Carlos n’arrivait pas à se rappeler de Maria. Le jeune homme lui dit et cela brisa involontairement le cœur de Maria :

 

-          Je ne comprend pas, je n’ai aucun souvenir de toi, tu es amie avec Léo ?

-          Oui, répondit elle, le regard triste, le sourire amer.

-          Et nous deux ?

 

Cette question troubla Maria, même si pour Carlos il était question d’amitié, elle ne pu s’empêcher de rougir et affirma :

 

-          Eh bien Carlos, tu as beau être un génie au foot, du côté de la mémoire ce n’est

pas ça !!!! Je suis déçue, tu étais plus intelligent petit. Cette phrase fut celle de trop.

-          C’est que je n’ai pas eu une enfance dorée, moi, si tu étais une amie tu n’aurais

jamais dit ça !!! Au revoir.

 

Santana repartit le cœur lourd, avec des étranges images, des cris, appelant «  sa petite Maria », des bruits de musiques modernes d’il y a 10 ans. Il ne pu dormir tans le regard de la jeune fille restait gravé en lui, tout comme les images, une sensation immense de culpabilité l’envahit, coupable de quoi ?

 

Maria pleurait dans les bras de Léo désolé :

 

-          Je n’aurais jamais du revenir, il m’a oublié, il m’a oublié, hurla t’elle.

-          Maria, calme toi, c’est normal !!!

-          Pourquoi? Il semble aller mieux, il se souvient de tous ses amis!!!!!

-          Oui, mais tu étais spéciale à ses yeux !

-          ETAIS !!!!

 

Elle s’enfuit en courant chez sa tante, pleurant ; elle tentait de faire une croix sur cet amour définitivement mort il y a plus de 5 ans. Malgré tout elle ne l’avait jamais oublié alors pourquoi lui si ? Une seule réponse venait à l’esprit de Maria : il ne l’aimait pas. Pourtant, elle se souvenait du regard tendre du garçon qui lui parlait de ses rêves, de la patience de ses gestes, la souplesse de son corps lorsqu’il jouait et ne faisait qu’un avec le ballon. Ce ballon qui les avait réunit puis séparé….

 

Le lendemain, Léo et Carlos s’entraînait sur la plage, Carlos semblait s’amuser mais il pensait toujours à Maria qu’il avait revu la veille mais il ne se souvenait même pas qu’il l’avait vu un jour. Léo partit 15 min et revint avec la jeune fille. Carlos hésita avant de les rejoindre : il était attaché à elle mais la remarque de la jeune fille l’avait blessé !!!!

 

Léo s’éclipsa discrètement et la jeune fille s’avança vers Carlos timidement :

 

-          Bonjour, dit Carlos face à Maria mal à l’aise.

-          Bonjour, je voulais m’excuser pour hier !!! répondit la jeune fille.

-          C’est pas grave.

 

La jeune fille ne pu retenir une ou deux larmes, Carlos les essuya tendrement…. Un immense sentiment de nostalgie envahit les deux adolescents, un sentiment d’avoir toujours fais cela…. Maria se souvint la première fois qu’elle avait osé parler à Santana

 

-          sniff, sniff

-          Tu pleures Maria ?

-          Carlos, sursauta la petite fille à peine âgée de 7 ans.

-          Euh, désolé je voulais pas te faire peur !!!! Ça ne va pas ?

-          Non, ils se moquent de moi, parce que je fais de la danse !!!!

-          Ils sont idiots, c’est bien la danse !!!

-          Oui !!! Un jour je serais un ballerine même une danseuse dans une comédie

musicale !!!

-          Tu as de drôle d’idée pour une Brésilienne !!! Tu devrais faire le carnaval !!!

-          Sniff, tu es pas gentil !!!

-          Pardon.

 

Et le petit garçon de 8 ans caressa le visage en larmes de Maria tendrement…

Puis elle lui demanda les yeux pleins de malices à nouveau :

 

-          Dis, tu voudrais bien m’apprendre à jouer au foot !!!!!

-          Quoi ? Mais pourquoi ?

 

Il avait répondu exactement la même chose et elle aussi d’ailleurs :

 

-          Car je suis une femme ouverte !!!!

-          Une femme ? rit il.

-          Bah oui !!!! Bon tu m’apprends !!!!

-          Oui, mais c’est pas comme la danse !!!!

-          Je sais !!!!!! Je ne suis pas idiote !!!!

 

Pendant tous les soirs, il lui apprenait plein de techniques, ils étaient toujours seuls tous les deux comme elle en avait rêver !!!

 

-          Bon, alors comme je suis ouvert moi aussi, que la leçon commence !

-          Génial !!

-          Tu as fais déjà du sport ?

-          Quand j’étais petite, je voulais être danseuse dans une comédie musicale mais

…, elle ne pouvait pas continuer, lui raconter leur passé lui faisait trop de mal. Il n’était pas amnésique mais il l’avait enlevé de sa mémoire, de son cœur ?

-          Mais quoi ?

-          Un petit garçon m’a oublié comme je suis partie alors j’ai préféré devenir une

élève studieuse !!! répondit elle cyniquement.

-          Oh ! Il ne savait pas quoi répondre, était-ce lui qu’elle visait ?

-          Alors, on commence !!!!

 

Les deux jeunes s’amusèrent sur la plage, Carlos était quelque peu froid et Maria réticente. Il avait toujours ce même regard mais il ne se souvenait pas d’elle !!!

 

Au bout d’une heure, Carlos arrêta, Maria se mit à rire :

 

-          Tu es déjà fatigué ? !!!

-          Ce n’est pas de tout repos d’entraîner une calamité !!

-          Ce n’est pas très gentil, se vexa t’elle.

 

Carlos sourit, il lui prit la main et la regarda. Maria était quelque peu mal à l’aise, est-ce que Carlos reconnaissait inconsciemment la petite Maria ? Leurs visages s’approchèrent, leurs lèvres étaient à quelques millimètres l’une de l’autre …. Cela lui rappelait tans de souvenirs.

 

Ils étaient tous les deux sur la plage ; quand d’autres enfants arrivèrent :

 

-          Carlos, tes copain du foot vont encore se moquer de moi !!!

-          Non !

-          Tu veux vraiment qu’on les rejoignent ?

-          Comme tu veux !

-          Viens.

 

La petite fille emmena Carlos dans une grotte près de la plage.

 

-          C’est joli, n’est-ce pas !!!

-          Ouais, répondit sans enthousiasme Santana.

-          Sniff, ça ne te plait pas.

-          Maria, ne pleure pas !

-          Je suis fâchée !!

-          Oh non !

 

Il lui prit la main, et approcha timidement son visage du sien, encore un peu avant de rencontrer leurs lèvres …

 

-          TROUVER !!! s’exclama Victorino.

-          Eurk, ils s’embrassent, ajouta Léo.

-          N’importe quoi, affirma Carlos, je ne vais pas embrassé une fille à 10 ans !!!

-          Maria, ça ne va pas, remarqua Léo.

-          Mais si, affirma la petite fille.

 

Carlos posa son bras autour des épaules de Maria pour se faire pardonner sous les railleries de ses copains.

 

 

-          Désolé, je ne sais pas ce qui m’a prit, affirma Carlos.

-          Oh, moi aussi, renchérit Maria, à la fois déçue mais soulagée

-          Je ne peux pas, il faut que je la retrouve, affirma presque pour lui le Brésilien.

-          Qui ? demanda Maria.

-          Chaque fois que je suis près de toi, je revois une petite fille qui me dit « Non,

Carlos, ta petite Maria ».

-          Oh ? Maria fit mine de ne pas savoir qui était cette fille.

-          Oui, je sens qu’on était très proche cette fille et moi, je ne sais pas pourquoi je

ne l’ai plus revu mais je sens que ce n’était pas volontaire !!!

-          Il ne m’a pas oublié !!!En tous cas tu l’aimes toujours !!!

-          Tu crois ? C’est possible, quand je suis avec une autre fille, j’ai l’impression de

la trahir !!!

-          Tout comme moi. C’est adorable !

-          Ah bon ? Tu avais l’air plutôt intéressée, tu dois être déçue.

-          Au contraire. Non, j’étais sûre que tu es un garçon bien ; la preuve tu aimes

toujours celle qui était là quand tu étais petit, celle que tu protégeais. Jamais je ne me mettrais entre vous deux !!!Je veux que tu te souviens de qui je suis par toi même. Si tu sais mon nom, plus jamais tu ne m’adresseras la parole.

-          Bah, je ne me souviens pas bien, mais Léo peut nous aider !!! Au fait, tu étais

aussi, une amie à moi ?

-          Tu dois te rappeler par toi même !!

-          Allez dis !!

-          Si on veut.

 

Du haut, de la falaise des paparazzis prenaient des photos de ce couple atypique :

 

-          Tu te rends compte ; le prodige du foot brésilien avec la fille la plus

intelligente du pays !!

-          Arrêtes, Santana ne peut pas sortir avec elle : tu connais sa famille !!!

-          Ouais, mais quand même : elle est très belle !!!

-          Demain, ce sera dans tous les journaux : vrai ou pas !!!!

 

Le lendemain au centre d’entraînement du Rio Flamengo :

 

-          Alors, Léo t’es au courant : Carlos est avec Maria Bara !!! ricana Leonardo !!!

-          Il est avec Maria, se réjouit l’ami de Santana.

-          Bah ouais, mais il sait ?

-          Façon, c’est une bombe, on peut tout lui pardonner, ajouta Kapu.

-          Pff, râla Léo.

 

A ce moment là, Carlos arriva. Des sifflements se firent entendre dans les vestiaires :

 

-          Oh, Carlos, tombeur de la plus belle fille du pays !!

-          La plus belle fille du pays ? s’interrogea Carlos.

-          Laisse tomber, ce sont des tabloïds !!! Mais avec Maria ?

-          Bah, euh…

-          Qu’est-ce que je disais il est bien avec Maria Bara, cria Leonardo.

-          BARA, s’étrangla Carlos.

-          Bah, regardes, c’est dans les journaux : ce qu’elle est belle.

 

Carlos prit le journal, il vit les photos de lui et Maria : comment cette fille, si douce, si gentille pouvait elle être la fille de Bara.

 

-          LEO ! s’énerva Santana, comment as-tu pu me faire ça ? Tu le savais ?

-          Oui, mais tu comprendras…

-          NON, je veux une explication tout de suite !!!

-          Je ne peux pas je lui ai promis.

 

Carlos partit mais Leonardo le suivit :

 

-          Eh Carlos, c’est pas dramatique !!!

-          Dis pas de bêtise, de toute façon y’a rien !!!

-          Oui, mais si y’a ça fera les pieds à Bara.

-          Quoi ?

-          Imagine, la tête de Bara, s’il retrouve sa fille dans le même lit que Santana !!

Maria est l’unique fille de Bara, il l’adore !!! Elle est son seul moyen pour redorer son nom après ce qu’il t’a fait !!! Les Brésiliens l’adorent, elle est belle et gentille !!

-          Dis pas de bêtise !!!

-          Tu tiens ta vengeance !!! Il tient à sa fille plus que tout au monde !!! C’est une

fille intelligente qui a de hautes ambitions politiques, tu comprends !!!! Les riches, comme les pauvres l’adorent, c’est une sorte de Lady Diana, alors tu te doutes bien de l’importance que Bara lui porte. Alors, réfléchis, le tuer lui ferait moins de mal que voir sa fille dans tes bras !!! Surtout, qu’une moitié d’elle est de lui !!!

 

 

Carlos alla comme à son habitude sur la plage : il voulait tous savoir sur cette fille, peut-être aussi espérait-il qu’elle lui dise qu’elle n’est pas la fille de Bara. C’est alors qu’arriva Marie, la demi-sœur de Maria qui n’était pas la fille de Bara. Elle connaissait tout de Santana et Maria, sa grande sœur lui avait tout raconté.

 

-          Eh Carlos !!!

 

Il se retourna et vit une fille qui ressemblait à Maria :

 

-          Coucou !

-          Quoi ? s’énerva t’il.

-          C’est moi, la petite Maria.

-          Petite Maria, se réjouit Carlos.

 

Pourtant, il ne ressentait rien, pas comme avec Maria et encore moins comme dans ses souvenirs.

 

-          Tu ne m’as pas oublié ?

-          Pas vraiment !!

-          C’est génial, je suis si heureuse !!!

-          Oh ?

-          Oui, je t’adore tellement, avoua t’elle en se blottissant dans ses bras.

 

Maria arriva, elle vit Carlos et Marie ensemble : elle ne pu s’empêcher de pleurer ; devait elle s’approcher d’eux ou partir.

 

-          Eh ben, ta sœur ne se gène pas, affirma Léo.

-          Oh, c’était à prévoir : Carlos m’a oublié, c’est tout, pourtant…

-          Viens…

 

Ils rejoignirent Carlos et Marie.

 

-          Salut !!!

-          Oh, Léo, s’enthousiasma Marie.

-          Tu es avec elle, râla Carlos en montrant du doigt Maria.

-          Oui, pourquoi ?

-          Ne fais pas l’idiot, tu sais.

 

Léo força Marie à laisser Santana et Maria seuls :

 

-          Je veux tout savoir sur toi !

-          Hein ? Mais Carlos pourquoi ?

-          Ton père t’as envoyé ?

-          Si mon père savait que je suis avec toi, il me …

-          Tu es la fille de Bara ?

-          Oui ! Elle versa une larme, sachant que désormais plus jamais il ne pourrait

l’aimer.

-          Comment je te connais ?

-          On était dans la même école, j’étais dans la classe de Léo

 

Rentrée des classes

 

-          C’est elle la surdoué…

-          Elle est jolie…

 

Carlos, Léo et Maria étaient ensembles. Maria tenait le bras de Carlos :

 

-          Dis, tu crois qu’on sera dans la même classe ?

-          J’espère !!!

-          Pff, vous êtes pénibles tous les deux.

-          Pourquoi ? T’es jaloux, rétorqua Maria.

 

5 min, plus tard.

 

-          Oh non, c’est pas juste !!!

-          Quoi ? demanda Cynthia, l’amie de Maria

-          Je ne suis pas dans la même classe que Carlos !!!

-          Moi, je suis avec toi, et avec LEO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

-          Donc on se connaît comme ça !

-          Arrêtes avec tes questions, tu n’imagines pas à quel point tu me fais souffrir.

-          Et ton père, il ne m’a pas fais souffrir ?

-          Je n’étais qu’une petite fille !!! Je suis autant victime que toi.

 

Elle partit en sanglots : il sentit à nouveau cet immense sentiment de culpabilité ; comme s’il avait déjà fais souffrir autrefois cette charmante fille.

 

Génial, je suis autant perdu qu’avant ! Petite Maria : où es-tu ? J’ai tort de te chercher ? Pourquoi tu es partit ? Tu es Maria Bara ? Impossible…

 

-          Carlos ?

-          Oh, Petite Maria, ça va ?

-          Oui, tu te souviens ?

-          Quoi ?

-          Quand tu me protégeais parce que l’on se moquait de moi ? Quand j’avais

peur et que tu me rassurais ?

-          Non. Oui… Mais dis moi, pourquoi on ne s’est plus revu ?

-          Je suis partie pour la capitale, rejoindre ma mère !

-          Mais pourquoi ?

-          Zut, Maria ne m’a jamais raconté pourquoi elle est venue chez maman, je me souviens

juste qu’elle a beaucoup pleuré. Euh, je ne sais pas !

-          Oh !  Bizarre : on dirait qu’elle récite quelque chose apprit par cœur ; elle a oublié !

Pff, moi aussi.

-          Mais, j’ai tellement pleuré !!

-          Pleurer ?

-          Bien sûr : on était amoureux !!!! affirma Marie.

 

 

Maria était chez sa tante à Rio, qui est aussi ami avec la mère de Léo. Elle restait dans sa chambre, ne voulant plus revoir Carlos…

 

Carlos était perdu après ce que venait d’affirmer Marie, il avait le sentiment d’être plutôt proche de Maria, cette Marie ; il l’avait oublié mais … : le sentiment de culpabilité c’est pour Marie car je l’ai oublié ?

 

La relation entre Léo et Carlos était très tendu ; en effet Carlos ne pardonnait pas Léo de lui avoir fait rencontrer Maria Bara, mais le pire était que Carlos, malgré tout, était littéralement sous le charme de Maria. Faut dire, c’était une des plus belles filles du pays, sans avoir été refaite !!!! Pff, je deviens aussi débile que Leonardo et son idée de vengeance !!!.....  Il a raison, je tiens ma vengeance !!!!

 

Carlos alla voir la tante de Maria :

 

-          Bonjour, je voudrais voir Maria.

-          Oh, Carlos, alors tu reprends tes bonnes habitudes !!! rit la femme lui faisant

un clin d’oeil, Maria est dans sa chambre, ça n’a pas changé !!!

 

Carlos se dirigea dans le couloir mais il ne se rappelait pas puis il vit des photos de lui petit ; sur l’une d’entre elle, il était à côté d’une petite fille, il prit le cadre est affirma :

 

-          Petite Maria !

-          C’était elle !!!

-          Maria ?

-          Désolé, je …

-          C’est pas grave !!! Là, c’est toi ?

-          Euh, (il lui avait montré une photo d’elle à 12 ans, mais il fallait être aveugle

pour ne pas remarqué la ressemblance avec la petite Maria !!!)

-          Alors ?

-          Oui, chuchota t’elle.

-          Il faut que je te parle !

-          Hein ?

-          Oui, je l’ai retrouvé, ma petite Maria ; et je ne l’aime plus (une larme coula le

long du visage de Maria)

-          Mais pourquoi ?

-          Je trouve que Marie a beaucoup changé, elle ne pourra plus être ma petite

Maria.

-          Marie. (elle éclata en sanglots) C’est si triste…

-          Chut, il la prit dans ses bras.

 

Pendant tous ce temps, Carlos n’eut plus qu’une sensation, les mêmes que plus jeune, c’était si doux, si tendre, magique…

 

-          Maria, je suis amoureux de toi

 

(Attention ; il est censé mentir pour se venger mais dans son cœur on peut dire qu’il est retombé amoureux d’elle !!!!)

 

Maria pleura dans ses bras, il l’embrassa tendrement : un frisson parcouru le corps des deux adolescents, leur lèvres se retrouvèrent, séparés 5 ans auparavant, Maria savourait cet instant magique, Carlos savourait sa vengeance…

 

Mr Bara lisait tranquillement le journal lorsqu’il lut et vu que sa fille sortait avec Carlos Santana, de colère il décida qu’il devait absolument se rendre à Rio, mais il avait plein de rendez-vous, il décida d’y aller dans une semaine.

 

Carlos et Maria étaient sur la plage ; une chose intriguait Carlos : Maria ne portait jamais de maillots de bains ; elle était toujours en pantalon ; cela lui rappelait sa petite Maria !!!

 

-          Pourquoi, portes-tu toujours des pantalons ?

-          Dis, donc Carlos, tu ne veux pas me dévêtir tout de suite ?

-          Non, juste cette nuit !!!Euh, je, non, mais je constate !!!

-          Je suis trop grosse.

-          C’est bizarre, ça me rappelle quelque chose…

 

-          Carlos, regarde mon nouveau pantalon !!

-          Maria, mais tu ne mets que ça !!!

-          Vicieux, tu veux que je mettes quoi d’autres ?

-          (il rougit) euh, rien… Non, je veux dire ce que tu veux !!!Des jupes ?

-          Je suis trop grosse pour ça !!!

 

Maria et Carlos arrivèrent vers la grotte où ils allaient très souvent, Maria l’y emmena :

 

-          J’allais souvent ici !!! Mais ça a beaucoup changé, maintenant seuls les drogués

y vont, … avant, la nuit …

-          C’était magnifique, la coupa Carlos, complètement plongé dans ses souvenirs.

 

Il regarda Maria comme autrefois, tellement tendrement, Maria lui sauta au cou :

 

-          Oh Carlos, je t’adore tellement, avoua t’elle en tremblant.

-          Voyons, moi aussi, mais sa voix était si froide.

 

Le regard de Maria se remplit de larmes mais Carlos l’embrassa langoureusement ; je ne peux pas tomber amoureux d’elle, d’ailleurs je fais juste ça pour me venger…

 

Le soir, Carlos emmena la jeune fille chez lui. Une fois rentrés, Carlos se préparait à mettre sa vengeance en place : il prit Maria dans ses bras, et l’embrassa tendrement dans le cou, puis il déboutonna le chemisier de Maria ; il ne faut pas qu’il voit…

 

-          Carlos ! Tu es bien pressé !!!

-          C’est que ça fais longtemps que j’attends.

-          Eh bien, attends encore…

 

La jeune fille partit en pleurant ; le regard du jeune homme avait été si triomphant pas du tout remplit d’amour.

 

3 jours passèrent sans que Carlos et Maria ne se voient…

 

Maria se promenait tranquillement, le regard triste quand Carlos arriva par derrière et la prit par la taille, il murmura :

 

-          Maria…

-          Carlos ?

-          Je suis désolé pour l’autre jour, je ne voulais pas !!!

-          C’est pas grave, je n’aurais peut-être pas du réagir comme ça.

-          (Il la serra contre lui) Tu es d’accord?

-          Si c’est par amour oui, sinon non....

-          Pourquoi d’autres veux-tu que ce soit ?

-          Tu avais un regard triomphant pas d’amour !!!

-          J’étais heureux !!!

-          Avant tu n’avais ce regard quand tu me …, elle se tut : elle était sur le point de

lui dire leur passé, or elle voulait qu’il le découvre lui même.

-          Quoi ?

-          Rien, tu ne te comportais pas comme ça avec ta petite Maria !!

-          Elle ? J’étais petit !!!Je suis amoureux de toi, lui murmura t’il.

 

Son Carlos, quand il était petit lui avait déjà dit « je t’aime », elle s’en souvenait mais pas lui…

 

Léo ne comprenait pas la réaction de Carlos mais il avait un très mauvais pressentiment et certainement avait il raison…

 

Maria et Carlos passèrent la journée ensemble, chez lui, enlacés à s’embrasser langoureusement. Le soir, ils dînaient chez la tante de Maria. La jeune fille ne savait pas que bientôt sa vie ne serait plus jamais la même…

 

Le repas se passa tranquillement ; Marie savait que son plan avait échoué mais elle ne savait rien du plan de Carlos qui ne pouvait que se retourner contre lui.

 

Vers 23h, Carlos rentra chez lui, il longea la grande demeure, resta un instant au pied de la chambre de Maria. Auparavant, Mr Bara était arrivé (après Carlos) :

 

-          Je suis de retour !!!

-          Papa, s’écria la jeune fille effrayée !!!

-          Eh bien, ma chérie tu as peur ?

-          Non !!

-          Allons dans ta chambre !

 

Maria avait très peur…. Carlos attendait de voir la lumière de la chambre s’allumait…. Le fenêtre était ouverte, il entendit donc tous :

 

-          Alors, Maria, tu sais pourquoi je suis là.

-          Oui, murmura la jeune fille.

-          Non seulement tu sors avec ce crétin de Santana mais en plus tu n’es arrivée

que deuxième au niveau national au bac !!!!!

-          Je suis désolé !!

-          Tu connais la punition, hurla l’homme.

 

Carlos sentit son cœur se serrait, il avait déjà vécu cette situation mais ça lui faisait trop mal : il ne voulait plus, pas s’en souvenir…. Il entendit, malgré les souffrances pour les deux victimes de cet homme, Maria supporter les coups de ceintures de son père sur le dos…. Au bout de 30 min, elle s’effondra en pleurant sur son lit, trop fatigué pour réfléchir…

Carlos était chez lui, il ressentit une terrible douleur dans son cœur à la suite de ce qu’il avait entendu : il n’avait même pas tenté de secourir Maria et ça n’était pas la première fois !!!! Il s’évanouit face aux souvenirs qu’il voulait effacer….

 

Le lendemain, Bara avait rendez-vous à Sao Paolo toute la journée ; il rentrerait le soir.

 

Maria alla retrouver Carlos ; elle avait besoin de le voir. Arrivée chez lui, elle sonna…

 

Carlos se réveilla, il avait mal à la tête et se demandait s’il avait rêvé ou si c’était la réalité !!! Il ouvrit :

 

-          Maria ?

 

La jeune fille se blottit dans les bras du jeune homme et pleura, il prit le visage de Maria, essuya ses larmes et s’exclama :

 

-          Qu’y a t’il ?

-          Mon père est ici !!

-          Je vais pouvoir mettre ma vengeance à exécution. C’est pas grave !!

-          Si, Carlos il sait tout, il est très en colère. Sois prudent, avoua t’elle avant de lui

déposer un tendre baiser…

-          Elle tient vraiment à moi… Voyons, bien sûr, n’ais pas peur !!!

 

Après le déjeuner, Maria et Carlos se rendirent dans la chambre de celle-ci. Elle revu l’événement de la veille et pleura : le seul point positif lorsqu’elle s’en alla pour Brasilia était que son père ne pouvait plus la battre : quand ses parents avaient divorcés, elle avait choisit de rester avec son père pour son cher Carlos !!!

 

Carlos vit la jeune fille pleurer, il la prit dans ses bras mais l’attaquant Brésilien posa malencontreusement ses mains sur le dos souffrant de Maria qui ne pu cacher sa douleur :

 

-          Je t’ai fais mal ?

-          Non !! Pourquoi tu dis ça ?

-          Ne me prends pas pour un idiot !!!

 

Il enleva le haut de la jeune fille et vit les blessures de celle-ci, sa première réaction fut de crier mais il se retint. Il commença déposer de tendre baiser sur le dos de sa jeune compagne…. Il avait oublié toute idée de vengeance, même s’il ne se l’avouait pas et utilisait la vengeance comme excuse ; il désirait plus que tout Maria, elle aussi, comme s’ils avaient été intimes depuis toujours.

Les deux amoureux s’adonnèrent l’un à l’autre par cette tendre passion qui les animent…(bon vous avez comprit ?)

 

Ils restèrent enlacés, il était 19h, tout les deux dans le lit de la jeune fille. Carlos ne savait que ressentir, il était si bien mais ne voulait se dire que c’était à cause de son cœur éprit de Maria ; j’ai ma vengeance, prépares toi à pleurer, même si ce n’est pas ce que je préfère….

 

Maria caressait tendrement le visage de son amant avec un regard si tendre, tout comme Carlos. Mais celui-ci se ressaisit, il ne devait pas être tendre, il décida de lui avouer :

 

-          Tu sais Maria, je dois te dire que…

-          Carlos, je t’aime et ce depuis toujours !!!

-          Mais, tu ne devrais pas…

-          Hein ?

-          Ton amour n’est peut-être pas réciproque…

-          QUOI ? s’écria la jeune fille en pleurs.

-          J’ai fais ça pour me venger de ton père …

-          C’était du cinéma, sanglota la jeune fille dont les larmes ne cessait de couler,

faisant exploser le cœur de Carlos.

-          Euh, mais en fait je crois que …

 

A ce moment, on entra dans la chambre, c’était … Mr BARA…

 

-          Espèce de salaud, je t’interdis de toucher à ma fille !! je l’ai déjà séparé de toi

une fois, je recommencerais s’il le faut.

-          Déjà une fois ?

-          Mais cette fois sera la bonne !!!

 

Mr Bara sortit un pistolet de sa poche et le pointa sur Carlos, Maria était en pleurs et suppliait son père de ne pas faire ça, ce qui toucha Carlos ; pourquoi fait elle ça après ce que je lui ai dis ?

 

Maria se souvenait de la dernière fois où elle avait quitté Carlos :

 

-          Non, Papa je t’en prie je veux rester ici, avec toi.

-          Ne te moques pas de moi, c’est pour Carlos. Ce n’est pas une garçon pour toi :

tu ne le verra            s plus JAMAIS !!!

-          NOOOONNNN, pleura t’elle…

 

L’homme en colère tira sur Carlos, résigné qui sentit qu’il avait mérité cette mort ayant fais du mal à la pauvre Maria, le père était arrivé avant qu’il n’eut le temps de lui dire que peut-être il l’aimait mais que le souvenir de la petite Maria lui était présent et qu’il avait été déçu par Marie ainsi que la famille de Maria et que cela mettrait du temps pour être effacé …

 

Seulement le destin en veut autrement, Maria ne voulait pas perdre son Carlos qui vivait en ce garçon si différent de lui, son Carlos ne lui aurait jamais fais de mal mais après tout il ne se souvenait pas d’elle !!!

 

Maria poussa Carlos et elle reçu la balle dans les côtes. Par le geste de Maria, Carlos tomba du lit ; il était par terre et vit Maria sur le lit se tordre de douleur, sa Maria (petite ou pas) en danger, dans le présent !!! le visage du garçon était au niveau du matelas de façon à ce que la tête de Maria soit au dessus de la sienne, comme une fois déjà. Il s’approcha et lui dit :

 

-          Maria, pourquoi as-tu fais ça ?

-          Tu as déjà oublié que je t’ai…mpff

 

Le garçon l’embrassa, il avait toujours sa tête plus basse comme la première fois que leurs lèvres se lièrent :

 

Depuis la mort de ses « parents » Carlos devait jouer tous les jours. Au début, Carlos et Maria s’étaient réjouit qu’il soit adopté par Mr Bara, même si Maria craignait que cela l’empêche d’épouser un jour son tendre Carlos. Mais la joie avait été de courte durée ; elle ne le voyait plus. Un jour, elle remarqua où il était enfermé, depuis ce jour elle apportait chaque jour à manger et du réconfort à son footballeur de géni.

 

Ce jour n’était pas comme les autres ; alors Maria, âgée de 12 ans, se maquilla, mis une jolie jupe, etc. elle s’approcha de la fenêtre barricadée de Carlos qui était au niveau du sol :

 

-          Carlos, c’est moi.

-          Ma petite Maria !!!

-          Ça va ?

-          Toujours quand tu es là !!

-          Arrêtes tu vas me faire rougir !!

-          Tans mieux tu es si belle quand tu rougis !!

-          Pas les autres moments ?

-          Si !!

-          Joyeux Anniversaire !!!

 

Carlos fêtait ses 13 ans, il monta sur la table afin d’arriver jusqu’à la fenêtre pour la voir.

 

-          Tiens cadeau !!!

-          C’est quoi ?

-          Ouvres-le

-          Merci !!!

 

Il s’agissait d’une gourmette avec gravé Carlos ;

 

-          Ça t’a coûté une fortune !!!

-          Ne dis pas de bêtises !

-          Merci ma petite Maria !!

-          Dis Carlos, tu me promets que je serais toujours ta petite Maria.

-          Bien sûr : Je t’aime. Les deux cœurs battaient la chamade…

 

Malgré les barreaux, Carlos se hissa à l’aide de ses bras pour que son visage arrive presque au niveau du sol et réussit à passer ses petites lèvres afin de cueillir les tendres lèvres de sa bien-aimée. Le baiser ne dura pas si longtemps mais il fut magique. Seulement la suite le fut beaucoup moins : Mr Bara les surprit …

 

Une fois le baiser terminé et les souvenirs retrouvés, Carlos comprit que Maria Bara était sa petite Maria ; il éclata en sanglots, Maria caressa sa joue :

 

-          Voyons ne pleures pas Carlos, n’oublies pas que tu ne m’aim…

-          Je t’aime ma petite Maria, pleura t’il, tout comme elle.

-          Carlos, murmura Maria.

-          Tu aurais du me le dire !!

-          Je voulais que tu te souviennes de moi par toi même.

-          Mais regardes où ça nous mène !!

 

Pendant ce temps, Mr Bara était resté figé, comme paralysé par ce qui c’était passé ; sa fille était mal en point….  

 

-          Maria, tiens bon, je t’en supplie, il ne doit pas réussir à nous séparer

-          Tu sais bien qu’il a déjà réussit

-          Maria

-          Tu es… mon amour… pour toujours…

-          Moi aussi Maria, quand on a fais l’amour, je savais au fond de moi que c’était

toi, je le savais j’étais attiré par toi, je t’en prie ne pars pas maintenant !!!

-          Je n’ai plus de force, je n’étais pas très en forme déjà !!!

 

Pendant ce temps, Bara appela une ambulance et prévint sa belle-sœur…

 

Carlos hurla quand Maria tomba morte :

 

-          NON, NON, JE T’AIME. Tu peux me haïr, me tuer, mais ne pars pas. Tuez

moi à sa place, je le mérite, pas elle. C’est la pureté même. Un ange qui est tomber amoureux d’un monstre ; est-ce ta punition ; c’est moi qu’il faut punir… JE SUIS L’UNIQUE RESPONSABLE. Maria, non, pourquoi toi, maintenant que je t’ai retrouvé, maintenant que je sais.

 

Carlos avait cet horrible sentiment de culpabilité ; il se souvint alors pourquoi il l’avait ressentit auparavant et pourquoi il avait tenté de sortir Maria de son cœur :

 

Mr Bara surprit donc sa fille en train d’embrasser Carlos :

 

-          MARIA !!

-          Papa, sursauta la jeune fille.

-          Montes dans ta chambre.

 

Une fois seul avec Carlos :

 

-          Ne t’avises plus de t’approcher de ma fille !!! Tu n’es qu’un bon à rien, sans

famille, sans fortune !! C’est un ange, une poupée !!! Elle n’est pas pour toi !!!

 

Carlos serra fort la gourmette pour ne pas pleurer mais Bara le remarqua, la prit et la jeta à son chien (je ne m’y connais pas en chien mais c’est un chien dangereux pour protéger la propriété) qui l’avala. Carlos retourna dans sa cellule et pleura en silence le cœur brisé ; il n’avait même pas été capable de protéger le cadeau de sa petite Maria alors il ne serait jamais capable de la protéger elle !!!

 

Maria avait vu la scène, elle pleura aussi en silence, sachant que tout était brisé désormais !!! Son père entra, il l’emmena dans le salon qui se trouvait juste au dessus de la cellule de Carlos, la fenêtres était ouverte. Il frappa la jeune fille jusqu’à ce qu’on entendit un grand boum : elle venait de tomber par terre.

 

Durant toute la durée des coups, le cœur de Carlos explosait à chaque cri de Maria qui ne savait pas que Carlos entendait, il ressentait une douleur aigue parcourir tous son corps, il était révolté mais il ne pouvait rien faire, il était impuissant. Le dernier sentiment qu’il ressentit fut de la culpabilité, oui c’était de sa faute s’il lui arrivait cela.

 

Vers 5h du matin, il entendit Maria qui l’appelait, elle était en chemise de nuit, c’était la première fois qu’il vit les marques des coups du père sur elle, ce qui lui fit un choc ; il comprit alors pour les pantalons…

 

-          Carlos, tu dors ?

-          Fiches moi la paix !

-          Mais pourquoi ? Tu ne m’aimes plus ?

-         

-          Réponds ! pleura la petite Brésilienne.

-         

-          Carlos, je vais partir cet après midi pour vivre chez ma mère : on se reverra

peut-être plus jamais. Je t’en prie, viens me voir !!! On s’est embrassé hier !!

-          On aurait pas du, regardes ce que ça nous a apporté.

-          Carlos, je recommencerais des milliers de fois, car c’était tellement magique.

-          Maria…Ce que tu peux être débile.

-          CARLOS, je suis venu te dire au revoir, peut-être adieu…

-          NON !...

-          Tu ne veux rien, sniff, elle pleura, Carlos, sniff, Carlos, je t’aime, sniff.

-         

 

Elle partie en pleurant et ne la revis plus. Il préféra l’oublier pour se protéger, la protéger, se sentant coupable… Il ne la revis plus pendant 5 ans…

 

[Lui] Si notre histoire d'Amour

  N'avait jamais existé,

  Dans mes rêves, nuits et jours,

  Je t'aurais inventée.

 

  Mais ma nuit avec ta nuit

  Brûl'ront jusqu'au petit jour

  Dans l'incendie ... de notre histoire d'Amour !

 

[Elle] Si notre histoire d'Amour

  N'avait pas eu ton visage,

  J'aurais refermé les pages

  De ma vie, pour toujours !

 

  (Vocalises)

 

  Mais notre histoire d'Amour ...

[Lui] Même si le temps nous sépare, ...

[Elle] ... a reporté, chaque jour, ...

[Lui] ... je gard'rai toujours l'espoir ...

[Elle] ... un instant vers l'infini, ...

[Lui] ... que tu m'attends, quelque part, ...

[Elle] ... mon coeur ne peut s'enfuir ! ...

[Lui] ... dans notre histoire ! ...

 

  (Vocalises)

 

[Duo] Pourtant nos jours sont remplis de soleil,

[Elle] ... de soleil ...

[Duo] Nos nuits illuminées d'étoiles.

[Elle] Quand ton regard est comme le bleu du ciel,

  Je vois briller mon idéal !

[Duo] Nos rêves de bonheur sont éternels !

[Elle] ... éternels ...

 

[Lui] Si notre histoire d'Amour

[Elle] Si notre histoire d'Amour

[Lui] N'est qu'un beau roman trop court,

[Elle] Nos coeurs l'ont écrit

[Duo] Dans un même cri ...

  Et pour toujours,

  C'est notre histoire d'Amour

 

  (Vocalises)

 

 

Il ne la reverrais plus jamais.

Il pleura, sans arrêt     « Si tu venais à me quitter

                                    Je verserais toutes les larmes de mon corps

                                    Et tout le sang de mon cœur » ( la dernière ligne a été trouvé par ma best friend !!!)

 

Il devait se tuer, oui mourir pour elle. A ce moment Léo entra :

 

-          Laisses moi seul, lui hurla Carlos.

-          Non, je suis ton ami, je resterais près de toi !!!

-          Pourquoi ?

-          Ne fais pas de bêtises !!

-          Ce ne serait pas une bêtises, au contraire !!!

-          NON !!!!!!!! Maria ne veut pas ça, tu n’as pas le droit !!!

-          Tais-toi, c’est moi qui aime Maria, enfin je croyais, comment ai-je pu lui faire

du mal ?

-          Non, Carlos c’est son père !!!

-          MARIA !!!!!!!

 

Il se remit à pleurer, quand il n’eut plus assez de larmes dans ses yeux, il tourna en rond. Léo le regardait dépité, ne sachant que faire. Carlos cherchait un moyen de se tuer mais Léo l’en empêchait à tous prix, Maria en aurait fais de même. Pour Maria, il devait faire ça.

 

-          Arrêtes Carlos, tu es fou !!!

 

Marie entra :

 

-          Carlos, mais calmes-toi, je t’en prie, pense à Maria.

 

Tous deux retenaient Carlos prêt à se jeter dans le vide, il affirma :

 

-          « Pensez-vous donc qu’il y ait quelqu’un sur la terre qui ait le droit et le

pouvoir de m’empêcher de finir ma vie ? » ( L’Ingénu de Voltaire, à lire absolument !!)

-          Oui, Maria rétorqua Léo

-          ERREUR, répondit Carlos, elle n’est plus de ce monde !!!

-          Mais son corps que tu chéris tans repose encore dans cette maison, remarqua

Marie.

 

Carlos éclata à nouveau en sanglots, Léo s’approcha et lui affirma :

 

-          Vit pour elle, rappelles toi, on avait juré tous les trois qu’on réaliserait nos

rêves ; tu dois devenir le meilleur joueur de foot !

-          Arrêtes, elle a arrêté de rêver d’être danseuse car quand elle est partie je n’ai

pas voulu la revoir et ça la blessée !!

 

Carlos se rendit près du lit de la défunte, il trouva qu’elle était toujours aussi belle, il caressa son visage, lui déposa un tendre baiser, tel le prince charmant dans Blanche-neige mais rien. Elle ne vivait plus alors que lui ; oui. Un jour, il rirait à nouveau, cela l’écoeurait.

 

Il approcha son visage de l’oreille de Maria et murmura :

 

-          « Il est plus facile de mourir que d’aimer

C’est pour ça que je me donne le mal de vivre

Mon Amour »

 

Carlos partit, suivi de Léo, dans une bijouterie, il y acheta 2 bagues. De retour près du lit où reposait Maria, il sortit une alliance, sous les regards étonnés de tous, mis l’anneau à l’annuaire gauche, puis baisa la main de sa bien-aimée. Puis il sortit l’autre alliance et la mit à son annuaire gauche puis murmura :

 

-          Je t’appartiens à jamais.

 

Maria fut enterré dans son petit village natale, ces dates de naissances et morts sont

1982-1999 mais le fait est que pour le nom il est écrit : Maria Bara épouse Santana et il est prévu qu’à la mort de Carlos, son cercueil sera déposer à côté de sa bien-aimée dans la même fosse, afin qu’il soit uni à jamais….

 

Ainsi s’achève la tendre histoire de Carlos et de sa petite Maria.

           

Maria Maria

[…]

Played by Carlos Santana

 

 

Voilà, j’espère que ça vous a plu, pour le prénom de Maria je n’avais pas du tout pensé à la chanson, c’est par hasard en l’écoutant!!! N’hésitez pas à m’écrire je vous répondrez avec plaisir : Owen5LFC@aol.com ou sailorlfc@yahoo.fr

 

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