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 Le premier amour de Genzô

Auteur: Nadia

            Chapitre 42 : Tendre au revoir

7h, Nadia était réveillée, elle observait le jeune garçon dormir, respirer calmement, il était si beau, le plus beau ; quelques larmes coulaient le long de ses joues, les yeux rougis par la tristesse de partir. Comme toujours, ce départ était un véritable dilemme : elle l’aimait mais ses amies aussi. Elle ne voulait pas quitter Paris, elle s’y sentait trop bien mais si elle aimait vraiment Genzô ; elle devait le rejoindre !!!! Elle ne l’aimait pas assez fort pour rester avec lui ? Elle devait toujours être séparée des gens qu’elle aimait, sa vie avait toujours été une succession de séparation avec les gens proches d’elle…

Elle caressait tendrement les cheveux du garçon, elle ne voulait pas l’éveiller mais il ne lui rester que 8 heures avec lui !!!! Devait elle se confier ? Non, c’était à elle d’être forte, pourquoi Genzô devrait la réconforter après tout c’était elle qui l’abandonnait !!! Elle regardait toujours Genzô avec un regard si tendre qui en disait long, plus que des mots ou des actes, sur la force des sentiments de Nadia. Elle courrait toujours après un amour parfait mais c’était peut-être une erreur…

-          Nadia ? Tu es réveillée depuis longtemps ?

-          Genzô !!! Non, depuis quelques minutes, sourit elle.

-          Ne te sens pas obligée !

-          Obligée ?

-          De sourire si tu n’en as pas envie !!!

-          Mais, c’est faux, je ne me force pas !!!! Elle l’embrassa pour arrêter la

conversation…. Je vais me doucher, tu prépares le petit déjeuner ?

-          Oui !!!!

-          A tout de suite.

Elle partie après l’avoir embrassé sur le front. Genzô sentit son cœur envahit par la tristesse mais il devait se contrôler ; il aurait tous le temps d’être triste une fois qu’elle serait partie !!!! Nadia ne pu s’empêcher d’avoir du chagrin, de pleurer sous la douche. Elle devait être forte, l’amour n’est jamais parfait et c’est parce qu’un amour est imparfait qu’on l’aime vraiment. Elle rêvait d’une belle histoire d’amour mais les plus belles ont souvent une triste fin ….

Les deux jeunes prirent leur petit déjeuner en silence, quelle drôle sensation que ces instants qui ressemblent à ceux que vivent des personnes qui habitent ensemble mais ils savaient que ça n’était pas leur cas ! Genzô semblait perdu dans ses pensées, le jeune homme tentait de trouver la force pour ne pas craquer, ne pas lui demander de rester.

-          Genzô, ça va ? Tu ne dis rien ?

-          Bien sûr que ça va, je suis juste, juste…

-          Juste ?

-          Triste !

-          C’est bien ce que je pensais, je devrais ….

-          Non tu as raison de partir, tu es bien à Paris, je ne veux pas que tu ais à

choisir. Je sais …

-          Je devrais te réconforter !

-          Hein ?

-          Oui, jusqu’à maintenant tu as toujours été là pour moi : c’est donc à mon tour,

non ?, remarqua Nadia.

-          Je ne vois pas où le problème se pose à vrai dire, tu veilles aussi sur moi !!!

Surtout quand j’étais blessé !!!

Une fois le petit déjeuner prit, les deux jeunes s’installèrent sur le canapé ; ils ne voulaient pas perdre un instant l’un avec l’autre. Genzô avait le cœur lourd, pourtant il ressentait une certaine joie l’envahir : la joie de l’aimer, d’être aimé, d’être près d’elle à l’instant même mais la mélancolie, la déception de la perdre oppressaient son cœur. Chaque baiser qu’il lui offrait, reflétait cette tendre mélancolie ; cette immense tristesse mais qui temps que l’être aimé est là n’est pas encore coupante et conserve l’espoir.

La matinée passa très vite, ils étaient restés sur ce même canapé enlacés, oubliant que le temps passe, oubliant que le monde existe, oubliant que 6 milliards d’êtres humains respiraient, vivaient en même temps qu’eux.

Ils ne mangèrent pas grand chose ; il n’avait ni l’estomac (bah oui Noël est passé par là) ni le cœur a mangé. Genzô n’osait pas la regarder droit dans les yeux, le regard de la jeune fille l’avait toujours troublé mais était-ce vraiment la raison de ce comportement ?

Ils finirent de manger vers 13h, Nadia décida de dessiner, ça l’amusait tout comme Genzô qui ne manquait pas de critiques :

-          C’est censé représenter quoi ?

-          Grr, tu fais exprès ou quoi, c’est Sailor Moon, je suis française et je connais

mieux la culture japonaise que toi !!!!

-          C’est de la culture Sailor Moon ?

-          Tout à fait, c’est inspiré d’un des plus vieux romans de l’histoire du Japon !!!!!!

-          Oh !

-          Tu ne sais plus quoi dire, hein ? Eh bien, na !!!!Elle lui tira la langue.

-          J’aurais le dernier mot !!!

-          Ça m’étonne.

-          T’es sûre ?

-          Absolument !!!

-          Tu ne devrais pas !affirma Genzô.

-          Pourq…

Genzô ne lui laissa pas finir sa phrase et l’embrassa passionnément, après cela, Nadia quelque peu troublée, lui répliqua tout de même :

-          Tu n’as pas forcément le dernier mot, je t’ai aussi embrassé et on ne peut pas

dire que ce soit un langage !!!!

-          Si !

-          Oui, bon un langage pour mecs !!!

-          Tu nous critique ?

-          Oui ! Et j’ai raison !!!

-          Mais tu sors avec moi !!!

-          Bon, stop !!!! J’aimerais dessiner !!!!

Elle dessinait à l’aide du manga Sailor Moon n°16, Genzô rigolait face aux horribles têtes même s’il trouvait que sa petite amie avait un certain talent !!!

-          Ce Seiya, je ne l’aime pas du tout, c’est Mamoru son chéri,

na !!!grommela Nadia dans sa « barbe ». ( c pas interdit d’exposer son point de vue : ok je n’aime pas du tout ce Seiya !!!)

-          J’espère que tu me défendra autant qu’en un gars s’approchera de toi !!!

-          Ça dépend ; s’il est beau, grand, gentil on verra, hi hi !

-          Pff !

-          Oh quand même, ce qu’elle est belle la bague qu’il lui offre, affirma Nadia à

demi dans un autre monde.

-          J’en prends note !!!

Mais ce fut déjà l’heure de partir, à ce moment le visage de Nadia se referma ; aucun sentiment n’apparaissaient dans ses yeux, si ce n’est de la tristesse.

Lentement, ils se dirigèrent vers la gare, une fois sur le quai, Nadia baissa les yeux et balbutia :

-          Je crois qu’il faut se dire au revoir, avant que je ne pl…

Genzô l’embrassa du bout des lèvres, serra ses deux mains dans les siennes et affirma :

-          J’ai quelque chose pour toi !

-          Ah bon, mais c’est pas Noël, enfin c’est fini !!!

-          Tiens !

-          Merci !!!

-          Tu l’ouvriras dans le train !!!!

-          Moi aussi, tiens !

Elle lui tendit une casquette avec les couleurs du PSG plutôt banale.

-          Merci, elle est …

-          Je sais tu en as pleins mais cette casquette n’est pas comme les autres : tu dois

en prendre soin : mon cœur est dedans !!

Genzô ne savait pas quoi dire, il avait les larmes aux yeux, la jeune fille s’approcha de lui et lui murmura :

-          Pardonnes-moi de t’abandonner !!!

-          Mais non, ne t’inquiètes pas : quoiqu’il arrive, je serais une flamme dans ton

cœur pour toujours !!!

-          Genzô, une larme coula le long du visage de la jeune Parisienne, moi aussi,

quoiqu’il nous arrive je serais une flamme dans ton cœur, pour toujours.

-          Mais oui, en plus, j’ai ton cœur avec moi !!!!

Ils s’embrassèrent puis elle monta dans le train. Genzô observait le train partir, il mit sa casquette, mais elle lui gratta au niveau du front : Ils ne savent même pas faire les casquettes ces Parisiens (oh, Wakabayashi, ce n’est pas parce que ta copine part pour Paris que tu dois te venger sur nous, sinon elle te plaque, ok !!!- Genzô : euh désolé, Paris c’est génial !!!)

Puis il retourna la casquette et vit brodé au dessus de la visière Je t’aime Genzô, Nadia, il lui envoya un baiser au loin.

Nadia ouvrit donc son paquet, elle se demandait si Genzô verrai pour la casquette….Quelle surprise, il s’agissait de la boîte à musique de Sailor Moon, exactement comme dans le dessin animé, elle était si heureuse, mais elle pleurait…. Genzô était si gentil, rien à voir avec le Genzô du début. Comment avait-elle réussit à le rendre si tendre, comment avait-elle réussit à révéler la vrai nature du garçon ? A force d’amour certainement…

Le train filait à toute allure, elle se réveilla, « quel rêve », pensa t’elle, puis elle observa le paysage, le train était non loin de la frontière…

[Lui] Si notre histoire d'Amour

  N'avait jamais existé,

  Dans mes rêves, nuits et jours,

  Je t'aurais inventée.

  Mais ma nuit avec ta nuit

  Brûl'ront jusqu'au petit jour

  Dans l'incendie ... de notre histoire d'Amour !

[Elle] Si notre histoire d'Amour

  N'avait pas eu ton visage,

  J'aurais refermé les pages

  De ma vie, pour toujours !

  (Vocalises)

  Mais notre histoire d'Amour ...

[Lui] Même si le temps nous sépare, ...

[Elle] ... a reporté, chaque jour, ...

[Lui] ... je gard'rai toujours l'espoir ...

[Elle] ... un instant vers l'infini, ...

[Lui] ... que tu m'attends, quelque part, ...

[Elle] ... mon coeur ne peut s'enfuir ! ...

[Lui] ... dans notre histoire ! ...

  (Vocalises)

[Duo] Pourtant nos jours sont remplis de soleil,

[Elle] ... de soleil ...

[Duo] Nos nuits illuminées d'étoiles.

[Elle] Quand ton regard est comme le bleu du ciel,

  Je vois briller mon idéal !

[Duo] Nos rêves de bonheur sont éternels !

[Elle] ... éternels ...

[Lui] Si notre histoire d'Amour

[Elle] Si notre histoire d'Amour

[Lui] N'est qu'un beau roman trop court,

[Elle] Nos coeurs l'ont écrit

[Duo] Dans un même cri ...

  Et pour toujours,

  C'est notre histoire d'Amour

  (Vocalises)

Voilà, ce chapitre est fini, vous y trouverez des clins d’œil à Sailor Moon mais surtout Pocahontas, que j’ai adoré c tro mimi, sauf le 2, ne jamais le regarder, il est Pourri, sniff, ça me rend triste. Nadia aurait-elle rêver durant tous ce temps ? RDV au prochain chap pour savoir. Bye !!!!!!!!!!!!!!

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