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Le premier amour de Genzô
Auteur: Nadia
Chapitre 33 : « Je t’aime »
Genzô ne savait pas quoi faire, quoi
dire. Il était toujours bien avec la jeune fille mais que ressentait il ?
Ils étaient toujours quelque peu enlacés
et Genzô soutenait Nadia qui semblait mal…
-
S’il te plait, écoutes moi, affirma
Genzô…
-
Je ne veux pas savoir,…
-
Moi je veux te parler, il le faut,
regardes le temps qui passe si vite, c’est pas le
jour de ton départ que je vais
commencer à parler !!!
-
Arrêtes !!!
-
Je tiens à toi… tu es la personne la
plus importante à mes yeux aujourd’hui. Je
sais que ça paraît bizarre que je dise
ça ; mon cœur est sans cesse en conflit avec lui-même, tu comprends ?
Tu vas partir, je serais à nouveau seul, je ne veux pas souffrir… Je ne veux
pas m’attacher à toi… Maintenant pour mes sentiments vis-à-vis de toi, je
dois avouer que j’en sais rien ; l’amitié est une chose très forte
mais l’amour aussi, je sais que ce que je ressens pour toi est très fort mais
ce que c’est précisément j’en ai aucune idée. Alors, laisses moi le temps
de savoir…
-
Je ne te l’ai pas dis pour que tu me
dises la même chose en retour !!!
-
Je sais c’est presque à moi même que
je parle.
-
Alors laisses moi…
-
Nad, murmura t’il caressant le visage
de la jeune fille tendrement.
Elle le regarda timidement, se blottit
contre lui pour ne pas le regarder en face. Il s’approcha pour
l’embrasser…
-
S’il te plait, chuchota t’elle, tu
n’embrasses pas une amie !!! Tu ne
m’embrasseras que lorsque tu sauras si
tu m’aimes, t’inquiètes il y a pleins d’autres filles qui te donneront
leurs lèvres sans rien en retour !
-
Tu es jalouse ?
-
Evidemment !
-
Oui, c’est évident, je connais ça…
Il était 17 h, Nadia décida de
rentrer, elle avait besoin d’être seule. Elle ne réalisait pas vraiment ce
qui s’était passé. Genzô non plus d’ailleurs. Ils se souvenaient de la
chaleur, la tendresse, l’amour et le bonheur qui s’étaient propagé en eux
par ce seul baiser.
Cependant, Nadia ne dîna pas, Mikami
regarda méchamment Genzô qui alla la voir…. Il avait un terrible
pressentiment depuis qu’il avait quitté deux heures plus tôt (les Allemands
mangent assez tôt !!!). Mais il n’arrivait pas à le définir, son cœur
était serré, ses lèvres sèches, ses mains humides, son estomac noué…. Il
frappa mais elle ne répondit pas. Il entra…. Sa première pensée fut de
crier mais il se retint…. Il se jeta au côté de la jeune fille. Elle était
par terre, inconsciente…. Il se rappela l’histoire de Mikami, il ne voulait
pas la perdre, NON, il repensa à ce baiser, non ce ne pouvait être le
dernier…. Il l’aimait…. Il appela immédiatement Mme Ingelhart qui
accourue. La situation avait l’air plus grave que les fois précédentes mais
voyant l’état de Genzô, la femme ne lui dit pas.
-
Il faut appeler une ambulance…
-
Mais vous ne pouvez vous occuper
d’elle ?
-
Je suis médecin du sport !!!!
Tous le monde accourut, Nadia était très
pâle, ses jours étaient peut-être comptés. Genzô avait toujours ce même
pressentiment, il ne lâchait pas la jeune fille.
L’ambulance arriva, mais seul la
famille pouvait y aller, Genzô intervint :
-
Elle n’a aucune famille proche ici…,
il vit l’alliance de Mikami, pensa à sa
femme, puis vit une bague sur la main de
Nadia…, je suis son fiancé !!!
-
Et alors ?
Le médecin ne voulait pas mais Mme
Ingelhart fit pression auprès de son confrère pour que Genzô reste aux côtés
de la Parisienne.
Wakabayashi resta à l’hôpital, il ne
voulait pas la quitter, il serrait fort la main de Nadia et lui parlait :
-
Je tiens à toi, tu ne peux pas t’en
aller, et tes amis ? Non, pas maintenant…
maintenant que j’ai comprit… Nadia,
je t’en supplie, je suis là, pour toi, NADIA !
Les docteurs vinrent le voir et lui
expliquèrent qu’elle n’avait pas manger depuis un mois environ, or un être
humain ne peut pas vivre plus d’un mois sans manger.
-
Son état est donc très critique, mais
si elle vous aime autant que vous semblez
l’aimer ça peut marcher, peut-on
contacter quelqu’un ?
-
Non, elle m’aime plus : Je
ne pense pas qu’elle veuille qu’on alerte ses amis !!!
Genzô resta trois jours et trois nuits
à ses côtés, arrêtant de jouer, il restait éveillé, ne dormait plus, il ne
pouvait se raisonner à l’abandonner…. Les médecins lui administraient tout
les apports nutritionnels dont elle avait manqué, espérant qu’elle revienne
à elle, ils étaient touché par la détresse de Wakabayashi qui, s’il avait
été seul, aurait crié sans arrêt.
Les Ingelhart lui rendirent visite,
ayant reculer leurs vacances (les enfants sont partis eux !), ils étaient
inquiet, se sentait responsable, s’il lui arrivait malheur, comment prévenir
leur nièce Alexandra qui aurait été dépité. Mme Ingelhart se sentait
coupable de ne pas avoir réagit assez tôt ne s’ayant pas douté qu’elle ne
mangeait pas et d’avoir compté sur Genzô.
Genzô pleurait presque en tout cas il
était prêt mais il ne voulait s’imaginer qu’elle puisse…. Il ne voulait
pas penser à ce mot. Mikami n’arrivait même plus à aider le jeune garçon,
il faut dire que l’homme était marqué par cette histoire. Genzô s’en
voulait de ne pas avoir dis à Nadia qu’il l’aimait, peut-être que ça
aurait tout changer….
Non, la jeune fille ayant prit
l’habitude de ne pas manger n’arrivait plus à avaler un morceaux, elle ne
se rendait pas compte de cette situation.
Mais heureusement au bout de trois
jours, Nadia se réveilla, elle avait reprit des couleurs. Elle vit Genzô,
comme dans son « rêve comateux » près d’elle serrant la
main de la jeune fille. Il la vit, sourit n’osant y croire…
Les médecins arrivèrent :
-
Ah, ouf, on va vous examiner. Euh
monsieur pourriez vous sortir ?
-
Euh, d’accord !
Mais Nadia retint la main de Genzô et
la serra très fort, alors il resta. Il s’assit sur le lit et caressa
tendrement les cheveux de la jeune fille, elle en fit de même. Elle posa sa
main sur le visage du garçon, ils tremblaient, il avait les larmes aux yeux
mais ne pleurait pas.
Il serra les deux mains de la Parisienne
dans les siennes, puis ils plongèrent leurs regard dans celui de l’autre, ils
étaient les yeux dans les yeux pendant 15 min.
C’est comme si durant ce quart
d’heure, leurs yeux s’étaient dit mille et une fois : « je t’aime »