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Le premier amour de Genzô

Auteur: Nadia

Chapitre 28 : Nostalgie

 

 

Le lendemain l’équipe d’Hambourg quittait Londres, heureux, tout comme Nadia, mais triste…

 

11h15 aéroport de Londres…

 

Dans ce même lieu elle avait eu une joie immense rencontrant quelqu’un qu’elle admirait et encourageait tans mais en ce jour elle avait une tristesse immense quittant quelqu’un qu’elle aimait et qui lui manquait tans…

 

Le regard triste à côté du garçon de son cœur dont elle serrait fort la main, Nadia ne se décidait pas, ne voulait pas dire « au revoir » à sa meilleure amie, Gwendoline non plus n’y arrivait pas…

 

Nadia était très triste de repartir à Hambourg, cette ville triste où elle avait si peu d’ami, surtout que désormais Wakabayashi se concentrerait sur le foot : il ne serait plus tous le temps à ses côtés, tout comme sa meilleure amie, tout cela la rendait nostalgique, nostalgique du temps qui avance, qui file, qui court mais surtout qui ne s’arrête jamais, qui ne l’aide jamais, qui ne la laisse jamais profiter…

 

Gwendoline était autant triste, elle aurait tans voulu que son amie reste, mais elle ne pouvait lui demander, elle avait peur de la réponse, peur d’être déçue, peur d’être délaissé au profit de ce garçon que Nadia aimait tans… Pourtant, avec Gwen, Nadia avait presque oublier Wakabayashi, elles s’étaient bien amusé, ces retrouvailles étaient magiques et Gwendoline savait que c’était grâce à Genzô…

 

Genzô serrait très fort la main de Nadia, il ne voulait pas qu’elle pleure, il était déçu de la tournure qu’avait prit ce voyage, notamment l’incident à Londres. Car quoiqu’elle dise il savait que cela avait attristé la jeune fille ; elle avait perdu sa confiance en elle et même en lui, elle lui avait lâché le bras et depuis ce jour elle n’osait ni le regarder, ni être trop proche de lui, même si elle le cachait, il la connaissait…

 

11h30

 

les passagers du vol n°922 en direction d’Hambourg, sont priés de se rendre porte G

 

-          Tu vas me manquer, Gwen, affirma Nadia, prenant sa meilleure amie dans ses

bras.

-          Oh, moi aussi, dit Gwendoline la serrant aussi dans ses bras, cachant leurs

visages, les deux jeunes filles pleurèrent en silence, comme elles avaient toujours souffert en silence loin l’une de l’autre…

 

Gwendoline regardait l’avion s’éloigner les larmes aux yeux…

 

Nadia regardait Londres s’éloigner les larmes aux yeux…

 

La petite Parisienne serrait très fort la grande et tendre main de Genzô, qui ne savait pas vraiment comment remonter le moral de la jeune fille. Il essaya :

 

-          Tu sais vous vous reverrez.

-          Oui mais c’est dur, ça fait tellement longtemps que je l’avais pas vu, c’était si

fort… Et même quand je serais à Paris, … à ce moment là, Genzô sentit son cœur exploser,… je ne la verrais pas !!!

-          Je t’offre des voyages à Londres quand tu veux si tu me promets de ne pas être

triste, lui murmura t’il, surmontant la tristesse de l’imaginer partie.

-          Merci, merci pour tout !!!

-          Je t’en prie.

 

L’équipe d’Hambourg arriva en héros par les supporters, et Nadia s’éclipsa discrètement mais pas Genzô au milieu de tous les fans, seulement il s’agissait de vrais fans de foot (homme ou femme), rien à voir avec les gamines de Londres.

 

Chez les Ingelhart

 

Genzô fut féliciter par toute la famille, y comprit Amanda en l’embrassant tendrement sur la joue, ce qui rendit Nadia extrêmement jalouse.

 

Jan voulait mettre au clair toujours et encore la même chose ; ce qu’il s’était passé quand Genzô et Nadia avaient dormis ensembles :

 

-          Allez, Nadia avoue, vous sortez ensemble !!!!

-          Curieux, si on sortait ensemble, on ne serait pas à 3 mètres l’un de l’autre !!!

-          Bah, vous avez dormis ensemble, enlacé !!!!

-          Tais-toi Ingelhart-chan, se permit Genzô ne voulant pas que les questions ne

rappelle à la jeune fille son vague à l’âme !!!!

-          Ecoutes Jan, je ne suis pas avec lui, ok !!! Je suis pour Liverpool !!

-          T’es amoureuse d’un joueur de Liverpool ?!!!

-          Mais non, rit la jeune fille, je ne tomberais jamais amoureuse d’un sportif de

haut niveau !!!

-          Alors, tu sous-entends que Wakabayashi n’est pas un sportif de haut niveau,

rétorqua le jeune Allemand.

-          Ou plutôt je te montre que c’est impossible que je sois amoureuse de

Wakabayashi, n’est-ce pas, se retourna la jeune fille rouge vers Genzô.

 

Mais le Japonais était plongé dans ses pensées : pourquoi ça me fait si mal d’entendre ça… Je ne pénétrerais jamais son cœur, alors qu’elle… Il faut que j’arrête, demain elle ne sera plus à mes côté, ces mois inoubliables sont désormais achevés…

 

Genzô partit dans sa chambre, tout comme Jan qui savait qu’il n’en saurait rien…

 

Chambre de Genzô

 

Wakabayashi regardait sur son lit un journal Allemand résumant la victoire d’Hambourg à Londres… Il se souvint du jour où il avait offert à la petite Parisienne ce cadeau (le voyage !!), elle était si heureuse, ces quelques jours étaient passé si vite, et seule Gwendoline comptait, chose normal mais il était tout de même un peu triste, sa meilleure amie avait totalement monopolisé l’attention de Nadia. Cependant elle l’avait encouragé… Puis il se remémora la première fois qu’il avait vu la Française ; elle semblait peu sûre d’elle et gentille. Son regard l’avait troublé à l’instant où elle avait levé ses yeux après la conversation téléphonique, son regard était si brillant, plein d’espoir et un peu triste, mais le fait est qu’il n’avait pas accepté que le regard d’une fille le perturbe à ce point…

 

Chambre de Nadia

 

Un sentiment inconnu l’envahissait, un mélange de tristesse et de joie, impalpable, inexplicable… Elle était si heureuse : elle avait revu sa meilleure amie, mais elle venait de la quitter. Genzô venait de se qualifier pour une finale mais plus rien ne serait comme avant entre eux deux ; ces quelques mois, qui devait être si long mais qui ont été finalement si court était terminé, plus jamais il ne la regarderai, pensait elle… Elle était si triste à présent repensant à toutes les personnes qu’elle aimaient mais qu’à chaque fois elle abandonnait, trop tôt, elle pleurait, pleurait après ce temps, qui ne prend jamais compte de ses joies, de ses peines, qui filent à vive allure sans jamais se retourner, sans jamais vérifier si tout le monde suit…

 

Genzô s’entraînait à nouveau avec Hambourg et Nadia travaillait dans un restaurant Français qui la trouvait très utile sachant parler l’allemand et l’anglais en plus du français. Elle ne voyait Wakabayashi que le matin car elle rentrait plutôt tard, enfin pas tous les soirs…

 

Dans moins de deux semaines, Hambourg jouerait la finale de la Ligue des Champions, contre Liverpool au Stade de France, Wakabayashi retournerait à Paris pour la première fois depuis le championnat international des moins de 15 ans !!! Il ne verrait plus la ville de la même façon, il observerait et garderait en mémoire chaque endroit où pourrait se trouver dans le futur Nadia…

 

Genzô s’entraînait lorsque le coach appela tous les joueurs pour les informer ; en effet, le match avait lieu le mercredi dans deux semaines à peine, Hambourg s’envolerait dès le dimanche midi de la semaine prochaine pour Paris. Genzô écoutait l’homme parler, le jeune Japonais restait pensif…

 

 

Coucou, ce chapitre est encore une fois là en quelque sorte pour faire transition. J’attends vos suggestions !!! Owen5LFC@aol.com ou sailorlfc@yahoo.fr

 

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