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Le premier amour de Genzô
Chapitre
22: Misaki!
Le retour de SGGK dans la
compétition était de plus en plus proche, il ne pensait plus qu’à ça, mais
prenait garde à Nadia, il était toujours marqué par les cris de la jeune
fille, souhaitant mourir.
Il venait de s’entraîner deux heures le matin,
alors Mme Ingelhart le sermonna et l’obligea à s’arrêter. Il était dans
sa chambre à râler, quand quelqu’un entra :
-
Tu as l’intention de rester dans ton coin à ne
rien faire jusqu’au repas !
-
Nadia ? Non mais je ne peux pas jouer.
-
Il n’y a vraiment que le foot, hein ? Tu as
de la chance, regardes !
-
Bah ce sont des cassettes vidéos !
-
Des
matchs de Wakashimazu avec Yokohama Brugels, Kahn avec le Bayern,
enfin, les meilleurs, non ?
-
Y’a au moins 10 cassettes, c’est toi ?je
m’en doute !
-
Non, c’est… Mr Mikami !!!
-
Oh vraiment, lui demanda t’il d’un air
suspicieux.
-
Oui et crois moi. Fais pas cette tête on dirait mon
père !
Genzô regarda une des cassettes attentivement,
Wakashimazu avait fais de gros progrès et lui disputer la place de titulaire ne
serait pas une chose facile.
Au début Nadia observait le gardien karatéka et
elle trouva que Wakabayashi avait beaucoup plus de classe et de talent. Puis
elle observa Genzô, concentré sur le match, ce qu’il était beau, pensait
elle…
Nadia parti aider Mme Ingelhart et Mikami voir Genzô
-
Eh bien, Genzô, qu’est-ce que tu regardes ?
-
Oh coach, merci pour les cassettes !
-
Mais de quoi tu parles !
-
Ce n’est pas vous qui avez enregistré les matchs
de…
-
Mais non…
Pourquoi a t’elle fais croire que c’est Mikami,
alors que c’est elle.
-
Tu sais Genzô, si Nadia ne t’a pas dis que
c’est elle, c’est tout simplement
parce qu’elle est très timide, mais c’est une
gentille fille alors ne la fais pas souffrir à cause de tes passions entre
autres...
Mikami repensait à celle qu’il avait aimé, elle
ressemblait tans à la petite Française, tans… Il ne voulait pas que Genzô
face la même chose que lui, il voulait que le jeune garçon comprenne qu’elle
avait besoin et mérité d’être aimée…
-
Mais coach, de quoi vous parlez. Le foot, c’est
tout, la Coupe du Monde Junior
approche !
-
Non, tu te trompes, la vie d’un être humain,
surtout lorsqu’il vous est cher,
voilà la seule chose qui compte.
L’ancien portier Japonais s’éloigna plongé
dans ses pensées, laissant Genzô perplexe… que voulait il dire, il m’a
toujours apprit à ne me concentrer que sur le foot, et là il dit le
contraire…
Nadia était assise sur un banc près de la gare,
elle lisait un magazine de foot, lorsqu’elle vit… Elle observa le garçon
qui avançait un peu perdu. Il était brun, les yeux marrons, aux alentours
d’1m70-75, très élégant… mais c’est…, il faut que je lui parle…
Dans l’après-midi.
Genzô et Nadia discutait :
-
Il paraît que tu veux jouer dès le match aller !
-
Oui, répondit Genzô plein d’assurance.
-
Mais c’est risqué, si tu te blessais à nouveau.
-
Je n’ai pas besoin que tu t’inquiètes pour moi !
-
Qu’en pense Mme Ingelhart ?
-
Elle veux attendre quelques jours et des radios plus
précises.
Elle parti en courant, se demandant comment
convaincre le docteur de dire non. Elle sentait que s’il jouait tout leurs
sacrifices auraient été vain, elle ne le voulait pas, elle ne pouvait
l’accepter…
Cabinet de Mme Ingelhart
-
Mme Igelhart, je peux vous parler ?
-
Oui, bien sûr !?
-
Je sais que je n’ai pas à me mêler de ça, mais
je pense qu’il ne vaudrait mieux
pas que Wakabayashi joue le match aller !!!
-
Je comprends et je suis de ton avis, il va falloir
le convaincre, il voudra jouer
et…
-
Je JOUERAI,
intervint Genzô, c’est à moi de décider. A cause de moi
Hambourg n’est que 8ème de la Bundesliga(non, non 18ème !!!),
à cause de ma volonté de faire gagner le Japon, je ne peux pas les abandonner !!!!!
De plus, ça ne te regarde pas !
Nadia partie énervée et un peu triste; pourquoi ?
Il ne m’avait jamais regardé aussi méchamment,… il a raison, je n’aurai
pas du m’immiscer, pourvu que son ami arrive à le convaincre !!
Vers 17h.
Genzô s’entraînait mais sans Mikami qui était
parti observer Hambourg composé de Schneider et Kartz, mais Mikami ignorait que
le capitaine allemand ne jouait pas, seul Genzô dans cette maison, connaissait
la raison…
Je serais le gardien titulaire, j’ai encore des
progrès à accomplir mais j’y arriverai, cette machine est une merveille,
mais je me demande si c’est vraiment Ingelhart-san qui..
Face à lui se trouvait un jeune homme brun,
asiatique, au visage et regard doux, avec un sourire serein…
-
Misaki ? Oh bah ça c’est une surprise,
s’exclama Genzô.
-
Eh oui, Wakabayashi, je suis là !!!
-
Mais comment, pourquoi ?
-
Mon père peint à Brème et il est venu à Hambourg
pour quelques jours !
-
Tu es venu avec lui !
-
Oui, mais j’ignorais que tu résidais ici,
seulement j’avoue que je n’ai pas pu
résister aux demandes d’une charmante jeune fille
de venir te voir, je suis faible, ha, ha !
-
Ha, ha, elle est très convaincante !!! Tu es
sa deuxième victime après Mikami !
-
Mikami ?Il est ici ?
-
Non, il est au stade !
Nadia les observait, elle ne voulait pas les déranger,
ils étaient marrant tous les deux, de vrais amis. Elle repensa à ses amies,
elle ne les avait pas vu depuis longtemps et par moment le temps était vraiment
long…
-
Eh bien Nadia, tu est timide, s’exclama Misaki.
-
Euh, non, je pensais à …
-
Paris ? coupa Genzô d’une voix pleine de
haine envers ce mot. (c pas très
gentil !!)
-
Un peu, sourit elle.
-
Tu es de Paris ?, s’interrogea Misaki.
-
Ouais, dit elle fièrement !!!
-
J’y ai habité pendant 3 ans !
-
Génial !!!on pourra discuter.
-
Bah on peut, Wakabayashi a l’air occupé…
Genzô en voulait un peu à son ami Misaki : ben
voyons, il va la draguer, génial…( mais non, y’a déjà
Atsumi !!!)
-
Euh, Misaki, je préfère parler anglais, je suis un
peu triste quand je parle
français, car depuis que je suis à Hambourg, je ne
parle en français qu’au téléphone avec mes amies !
-
Tu n’as pas à te justifier !!!!
Ils discutèrent pendant 15 min de Paris. Nadia écoutait
attentivement Misaki parler avec cœur de Paris, chose que Romain ne faisait pas
vraiment, elle aussi parler avec cœur de cette ville. Elle observait Tarô, il
était si gentil, si doux, il était plutôt mignon, il n’y avait rien à dire
c’était vraiment le garçon parfait, idéal, pourtant…
Puis Nadia changea brusquement la conversation :
-
Tu sais, Misaki, je voulais te parler d’autre
chose !
-
Je t’écoute, dit il gentiment.
-
C’est à propos de Wakabayashi !!!
Elle ne
savait pas que Genzô les écoutait et il comprend l’anglais !!!
-
Ah bon ? Si ça peut te rassurer ; il
n’a pas de copine, enfin que je sache !!!
-
C’est pas ça : je ne veux pas qu’il joue
ce match aller en ½ mais lui il veut !!!
-
Tu n’as pas à te préoccuper pour lui, s’il se
blesse c’est son
problème !!!
-
Mais il est si triste quand il ne joue pas… et à
toi je peux le dire, je suis sûre
que tu ne diras rien, tu es gentil !!!Depuis
qu’il est guéri, c’est à dire qu’il peut utiliser à nouveau ses
poignets, je ne travaille plus pour les Ingelhart, alors que je devais
travailler pour pouvoir repartir étudier à Paris avec mes amies. Du coup, je
n’aurai pas assez d’argent, plus les cassettes, etc. Alors si tu es son ami,
tu pourras peut-être le convaincre de jouer 2 semaines plus tard. Je ne veux
pas qu’il se blesse à nouveau, sinon j’abandonne mes rêves, aussi, j’ai
promis de l’aider temps qu’il serait blesser.
-
Ouais, mais…
-
Si tu n’es pas convaincu, saches mais ne lui dis
jamais que ; tu vois la machine
à balles : c’était moi, mais je ne veux pas
lui dire ça fait vantarde. Je ne lui ai pas dis et ne lui dirais jamais,
c’est peut-être un tort mais je n’aime pas me faire remarquée et je ne
veux pas donner l’impression d’une séductrice…
-
Il refusera : Schneider ne pourra pas jouer
et… il s’en veut de t’avoir parler
méchamment ! se rattrapa Misaki, étonné par
Nadia.
-
Oh, euh, je ne lui en veux pas il avait en partie
raison. C’est sûr que si
Schneider ne joue pas alors pour Hambourg il doit
jouer, mais pour lui…
-
Ok, mais pourquoi tu fais ça ?
-
…
Genzô fit son apparition, Misaki s’éclipsa.
-
Pour repartir à Paris, tu as besoin de combien ?demanda
t’il d’un ton effronté.
A ce moment, Nadia eu envie de le gifler, ce
comportement ne lui plaisait pas, elle répondit calmement :
-
Ce n’est pas de ton argent que je veux, d’une
voix timide.
-
Mais quoi dans ce cas… demanda t’il n’espérant
inconsciemment qu’une
réponse…
-
Toi, ton cœur…Quelque
chose, que tu ne m’offriras jamais, dit elle tristement.
Elle partie en courant. Misaki la vit passer et décida
d’aller voir Genzô, plongé dans ses pensées :
Qu’est-ce qu’elle voulait dire, j’étais sûr
que c’était elle pour le cadeau, pourquoi je ne m‘en suis pas rendu
compte,décidemment je ne la comprendrais jamais…
-
Wakabayashi je peux te parler, s’exclama calmement
Tarô.
-
Je t’écoute.
-
Tu ne devrais pas jouer le match aller pour Nadia,
elle le mérite tans, même si
Schneider est blessé car …
-
C’est trop tard, ma décision est prise…
-
Mais, écoutes…
-
Je ne jouerai pas, je te préviens que ce n’est
pas toi qui m’a convaincu !!!! Je
n’ai pas le droit de mettre en péril ses rêves…
Ni les miens… J’ai entendu votre conversation !!
-
Oups, elle va être fâchée, fais comme si de rien
était !!!
Misaki resta étonné par la conversation qu’il
venait d’avoir avec son ami, il comprit vite les sentiments dans le cœur de
Genzô qui battaient pour Nadia, ce qui l’amusa…
Genzô partit voir Nadia qui faisait la vaisselle :
-
Tu as gagné !
-
Wakabayashi, sursauta t’elle, laissant tomber une
assiette qui se cassa.
-
Je ne voulais pas te faire peur, s’exclama t’il
gêné.
-
Euh non c’est de ma faute, je suis maladroite, dit
elle un peu rouge.
En ramassant l’assiette trop vite, elle se coupa
le doigt et ne réussit pas à cacher le sang qui coulait à Genzô. Il prit un
mouchoir et le posa tout autour du doigt de la jeune fille qui tournait un peu
de l’œil.
-
Eh, ça va, ce n’est rien !
-
Oui, oui, dit elle toujours aussi mal.
Ce
qu’il ne savait pas, c’était que la jeune fille n’avait pas manger le
soir, contrariée par la journée qui venait de passer. Il la raccompagna
jusqu’à sa chambre. Elle s’assit sur son lit et il s‘exclama :
-
Je ne jouerai pas le match aller.
-
Tu n’es pas fâché ?
-
J’en ai l’air… Mais non, c’est moi qui a décidé.
Puis il lui murmura tendrement :
-
Je ne veux pas que tu sacrifies tes rêves pour moi,
je ne le mérite pas…
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