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Le premier amour de Genzô
Chapitre
17 : coach !
Après le repas, Mr Ingelhart téléphona :
-
Tu es à Hanovre, mais c’est pas loin
de chez nous, oui tu viens quand tu
veux… Wakabayashi, t’inquiètes il
est bien entouré !!!
Le lendemain après-midi, Mr Ingelhart
rentra du centre d’entraînement l’air dépité, il parla avec Genzô….
17h, Kartz et Schneider arrivèrent mais
personne pour les accueillir, c’est alors que Jan les vit et s’exclama à
bout de souffle :
-
C’est Wakabayashi, il a parlé avec
mon père, puis il est parti, dans le parc,
sûrement, mais il est immense, je vous
conseille pas de le chercher, vous allez vous perdre.
Les deux allemands repartirent inquiet.
Pendant ce temps, tout le monde cherchait Genzô, tous très anxieux de ce qui
aurait pu lui arriver…
Genzô était dans un coin du parc boisé
où personne ne vient jamais, il s’y rendait autrefois, au début qu’il était
en Allemagne, lorsqu’il était triste ou quand les autres joueurs s’étaient
moqué. Amanda le vit et alla lui parler :
-
Wakabayashi, mais qu’est-ce que tu as,
pourquoi t’enfuir ?
Il lui fit signe de partir…
Elle lui prit le bras et tenta d’être
tendre avec lui. Ce que personne ne savait c’est que Nadia venait juste de le
trouver en même temps qu’Amanda, elle préféra s’éloigner pour rassurer
tous le monde (prétexte !). Mais en chemin, elle vit Amanda ; l’air
énervée.
-
Alors tu lui as parlé !
-
Il ne veut rien entendre, et papa qui
est parti, lui seul doit savoir.
-
Bah on peut pas l’attendre, il revient
dans deux jours !!!!! Wakabayashi ne peut
pas rester comme ça.
Sans attendre la réponse de
l’Allemande, elle reparti aussitôt pour tenter d’aider Genzô : oh
non, qu’est-ce que je vais faire, si même Amanda n’y arrive pas, que lui
dire…
Elle s’avança doucement, Genzô était
assis sur un tronc, il ne s’était pas changé et portait un T-shirt, or on était
en février vers 19heures. Elle enleva sa longue doudoune blanche, étant donné
qu’elle avait un pull. Elle la posa tout doucement sur lui afin de ne pas
brusquer le jeune Japonais :
-
Tu es plutôt du genre à faire faire
aux filles ce que les garçons font dans les
scènes romantiques, sourit-elle, un peu
rouge.
-
…
-
Ne nous fait plus de peur pareil, on
t’a cherché pendant 2 heures, au moins.
-
…
-
Dis, qu’est-ce qui ne va pas, c’est
grave ?
-
…
-
Mais réponds-moi, cria t’elle tout en
secouant son bras.
-
…
-
Dis quelque chose, hurla t’elle à
nouveau en le regardant en face et secouant
son bras plus fort.
-
…
-
Je t’en prie parle, Wakabayashi,
parle.
Elle se blottie dans ses bras, espérant même qu’il la
repousse violemment, mais rien…
Dis moi si c’est grave, tiens un
papier, un stylo et écris-le ! Tu veux qu’on appelle ton ami Tsubasa ou
quelqu’un d’autre ?
-
…
Elle lui prit la main et caressa son
visage, elle voulait le faire réagir mais comment…
-
Si tu ne dis rien à 3 je déposerai un
baiser sur tes lèvres, dit elle toute rouge.
-
…
-
1,2… Je t’en supplie dis moi un mot,
Genzô, dit elle, les larmes aux yeux.
Voyant, la jeune fille dans cet état…
pour lui, il se ressaisit violemment, et serra la main de la jeune fille qui se
trouvait dans la sienne.
-
Tu n’as pas dis 3, rétorqua t’il
d’une voix triste et amère.
-
Je ne sais pas compter plus loin !!!
Allez rentres, tu vas attraper froid, je t’ai
soigné une fois, ça suffit, c’est à
ton tour. Et elle lui chuchota : Tu n’es pas obligé de parler.
Elle se leva pour partir, avec lui…
-
Non, reste,… je n’y arriverai
jamais.
-
Mais quoi ?
-
Etre le gardien titulaire !
-
Pourquoi tu dis ça ?
-
Le club d’Hambourg ne veut pas
m’aider pour des raisons financières, il
prétexte que Perdellini Romain a fait
de bonnes perfs, que c’est à moi de me débrouiller pour revenir dans l’équipe.
Elle se rapprocha de lui, sentant toute
la haine au fond de lui. Puis elle réfléchit :
-
Voyons Gen euh Wakabayashi, ce n’est
pas un drame, rassure toi, tu as oublié,
la machine à ballons et Schneider,
Kartz qui sont là.
-
Ils ne resteront pas, on est futur
adversaire.
-
Mais présent coéquipiers !
La remarque de la jeune fille le fit
sourire qui sourit à son tour, voyant la réaction du jeune homme. Elle prit le
bras du garçon et le posa autour de son épaule, sa tête se trouvait juste
contre la poitrine de Genzô dont le cœur battait toujours aussi fort en
compagnie de la jeune fille.
-
Et puis, je t’aiderai, je te l’ai
promis et je t’en fait à nouveau la promesse si tu
l’as oublié. Je ne te laisserai
jamais tout seul.
Il la resserra contre lui, tendrement,
il hésita un instant mais n’osa pas déposé un baiser sur son front (eh ben je suis mal barré pour qu’il finisse ensemble, si même
ça il ose pas, pauvre Genzô !!!). Elle le regarda
droit dans les yeux, tout comme lui, hésita un long moment puis l’embrassa
tendrement sur la joue et lui murmura :
-
Je tiens à toi et je prendrai toujours
soin de toi. Tu dois te battre !
Il restèrent enlacer quelques minutes.
Genzô pensait sans arrêt aux paroles qu’elle avait prononcé ; pourquoi ?
Je ne la comprendrais jamais, elle est si douce et si gentille, pourtant ce
n’est pas elle qui me l’a offert, oh j’ai été stupide de lui en vouloir
pour un cadeau, après tout…
Un frisson de la jeune fille le sortit
de ses pensées :
-
On devrait rentrer, dit il en la
regardant.
-
Oui, il se fait tard et j’ai faim.
-
Je croyais que c’était les garçons
qui ne pensait qu’à manger !!!!
-
Mais, arrête, je préfère quand tu es
gentil.
-
Au fait, tu n’as toujours pas regardé
ton coffret de DVD !!
-
La télé est dans ta chambre !!!
-
Et alors ?
-
Bah c’est tout ce que j’ai trouvé
comme excuse !!! J’était déçue que ce ne soit
pas toi qui me l’ai offert, et n’en
profites pas pour être méchant.
-
Si elle savait…Promis, dit il en lui prenant la main.
La soirée se passa normalement et Genzô
n’eut pas à s’expliquer ce qui le soulagea. C’était le soir des ¼ de
finale aller, et le club de Liverpool FC jouait contre Bayern Munich. Comme
d’habitude Nadia ne demanda rien, elle ne voulait pas embêter Genzô dont le
moral était au plus bas, pensait-elle…
-
Nadia !!!
C’était Genzô, avait-il un problème.
Elle entra dans sa chambre, la télé était allumé sur…
-
Tu aurais du me dire que Liverpool
jouait ce soir, j’ai envie de les voir se faire
battre !
-
Impossible,… dis moi si je serais pour
le Bayern tu aurais encouragé
Liverpool ?
-
Bien sûr ! On regarde le match !
-
Tu veux vraiment ? Ça va pas
casser ton moral ?
-
Non ! C’est pour ça que tu ne
voulais pas regarder, demanda t’il surpris
encore une fois par sa gentillesse.
-
Oh non, pas du tout, mentit elle.
Elle s’assis sur son lit et regarda le
match en sa compagnie, à chaque fois qu’une défense faisait une erreur il le
remarquait !!!!
-
Finalement, c’est bien que je regarde
ce match, je connaîtrais les faiblesses des
deux équipes !
-
Alors éteint la télé, je veux pas que
tu espionnes Liverpool !
-
Ha, ha. Finalement, ils ont une bonne défense !
-
On a des joueurs polyvalents et je crois
que je les adore tous : Hyypia notre
capitaine est toujours souriant, Henchoz
a une tête marrante, Gerrard est autant fan du club que tous les supporters,
Owen est génial, Barros est plutôt pas mal, Kewell est un bon renfort, tu vois
on a une bonne équipe !!! Et tous les autres !!!
-
Ça va, mais c’est pas gagné !
-
Oui mais si on t’avez dans les buts…
-
Jamais j’irai là-bas, tu rêves !
-
J’ai pas fini ma phrase… ce serait
pire !!!!!! Regarde c’est Kahn dans les buts,
donc regardes combien il s’en prend tu
connaîtras le résultat d’un éventuel Liverpool- Hambourg !!!!
Nadia était très anxieuse, ce qui
faisait rire Genzô, ce qui énervait la jeune fille. Elle en profitait un peu ;
quand il y avait des actions du Bayern elle se blottissait dans ses bras pour ne
pas voir, ce qui ne dérangeait pas Genzô. Lorsque Liverpool avait la balle,
Genzô aurait voulu que Nadia ait le même regard pour lui :
-
Tu ne veux pas les dévorer ?
-
Pourquoi tu dis ça ?
-
T’as vu comment tu les regardes !!!
-
T’es jaloux, hi ?
-
Pas du tout !
-
Oh y’a Santa Cruz qui entre en jeu, ce
qu’il est mignon !!!
-
Celui-là il ne me marquera jamais un
but…
-
La jalousie est un défaut Wakabayashi !!!
-
Je ne suis pas jaloux, pour ça il
faudrait, il rougit, enfin, tu sais… que…
-
Je ne t’ai jamais vu aussi mal à
l’aise, mais je rigole !
-
Moi aussi !
-
Mauvaise foi !
-
Toi aussi !
Liverpool gagna le match à domicile
2-0, Barros et Owen. Nadia parti se coucher heureuse comme jamais ; son équipe
avait gagné et elle les avait vu jouer avec Genzô, tout près d’elle…
Le lendemain, très tôt.
-
Driing
-
Ingelhart, répondit Nadia.
-
Je suis à la gare d’Hambourg, je suis
un ami de Mr Ingelhart et de Genzô, je peux
venir ou je dérange.
-
Non, bien sûr, je peux vous accueillir,
le gardien vous connaît ?
-
Oui, il n’y a aucun problème.
Nadia se demandait qui était cet homme,
elle l’accueillit à l’entrée et le gardien lui expliqua de qui il
s’agissait…
-
Quoi ? Vraiment ! Alors
j’aurai une requête à vous faire : aider Wakabayashi !
-
Je regrette je suis ici pour l’équipe
Japonaise junior, pour observé les juniors
qui jouent en Bundesliga et les juniors
de l’équipe allemande.
-
Vous n’aurez besoin d’observer
personne si Wakabayashi est de retour !
-
Eh bien, vous croyez en lui.
-
Oui.
-
Je vais voir ce que je peux faire mais
donnez moi la vrai raison qui vous
pousse à faire cela.
-
Euh, je sais pas, c’est un ami, …je
tiens énormément à lui.
-
Alors, j’espère qu’il est gentil
avec vous, j’accepte !
-
Très bien, mais ne dites pas à
Wakabayashi que c’est moi, sinon il va me
taquiner et je ne saurais plus où me
mettre, s’il vous plait.
Puis l’homme parti voir Genzô, tandis
que Nadia préférait rester en retrait.
-
Je vois que tu te rétablis de jour en
jour, ne serait-ce pas grâce à une charmante
jeune fille !!! rit l’homme à
lunette de soleil
-
Coach Mikami !!! Vous ici !
-
Eh oui.
Mikami lui expliqua sa mission et Genzô
ce qui s’était passé :
-
Oui c’est fâcheux, mais une jeune
fille dont j’ai promis de ne pas révéler le
nom m’a convaincu de t’aider. Je
suppose que tu sais de qui il s’agit.
-
Oui.
Wakabayashi regarda en direction de
Nadia qui était assise sur un banc, elle sortie de ses pensées et vit Genzô
qui la fixait.
Les deux Japonais commencèrent à
s’entraîner. Cela faisait bien longtemps que Wakabayashi n’avait pas eu le
cœur léger, en effet il savait que c’était elle qui avait convaincu Mikami,
il voulait la remercier mais sans trop que cela se remarque.
Nadia apporta de l’eau mais en tendant
la bouteille à Wakabayashi, elle fit tomber la bouteille sur le Japonais qui
n’eut pas une réaction très gentille :
-
Super, je suis trempé à cause de toi,
qu’est-ce que je fais si j’attrape froid, tu
me soigneras (ironique), merci de ton
aide !!!
-
Je suis désolé, dit elle en baissant
les yeux.
Mr Mikami resta perplexe et furieux
contre le comportement de Wakabayashi mais il espérait qu’il y ait une raison
pour justifier ce comportement.
Genzô ne comprenait pas vraiment sa réaction,
il en voulait toujours à la jeune fille de préférer Paris à lui, telle était
la vrai raison, lorsqu’elle avait fais tomber la bouteille d’eau c’était
parce qu’à la radio, elle venait d’entendre parler d’un incident de feu
dans une fac à Paris. Je n’aurai pas du, j’espère qu’elle me pardonnera, quel
idiot, il parlait de quelque chose de grave, ses amies sont sûrement à la fac,
je m’en veux vraiment.
Se sentant gêné, il posa sa main sur
le menton de Nadia et releva doucement le visage triste de la jeune fille :
-
Excuse-moi, j’espère que ça n’est
pas grave et qu’aucune de tes amies n’est
impliquée ! Tu ne dois jamais
baisser les yeux, soit fière, prends un peu plus confiance en toi et tu réussiras
partout car tu es intelligente, même brillante…
-
Merci, balbutia t’elle, tu étais déjà
pardonné.
-
Mais je pensais ce que je t’ai dis !
Pendant que Genzô était dans sa douche
(!!!), Nadia en profitait pour discuter avec Mr Mikami :
-
Je peux vous poser une question !
-
Oui, évidemment !
-
Pourquoi Wakashimazu ne joue pas alors
que je l’ai vu joué dans les
Yokohama Brugels.
-
Il refuse d’être le remplaçant de
Genzô, prétextant qu’il a autant de qualités.
-
Non mais quel culot, dire qu’il a
autant de talent dans ce cas il serait
titulaire !!!
-
A l’époque, j’étais l’entraîneur
de l’équipe et par mon passé avec Genzô…
-
Ça n’est pas une raison, non mais
c’est indigne d’un joueur en équipe
nationale, grr quand je pense que
Wakabayashi risque sa carrière et que cet abruti pense à sa place, à lui
uniquement, grr.
-
Calmes-toi, voyons, ça ne sert à rien
de s’énerver !!!!
-
Si je le rencontres celui-là, je lui
fais la tête au carré, je lui brise les poignets,
grr, je le mets KO.
Genzô était entré depuis le début de
la conversation sur l’ancien portier de la Tôhô et voyait la jeune fille
s’énervait après Wakashimazu.
-
Je vais de ce pas, peaufiner mes
attaques et j’irai à Paris pour le match amical,
revoir mes amies et lui éclater la tête !
Genzô n’en revenait pas, elle
d’habitude si douce, elle était pire que la chef de Nankatsu, pas possible.
Elle se retourna pour sortir mais s’arrêta net devant Genzô, qui souriait.
Il la regarda, posa ses bras autour de son cou et lui murmura :
-
Wakashimazu est champion de karaté,
alors je n’ai pas envie de te retrouver à
l’hôpital…
-
Non, mais je m’en fiche moi, champion
ou pas et puis si c’est un gentleman,
bon c’est pas le cas, mais tout de même
on frappe pas une fille, na !!! Grr ce type je vais le t…
-
Calmes-toi, dit il doucement tout en la
rapprochant de lui, je vais de mieux en
mieux, je sais que c’est dur et que je
ne suis pas toujours gentil, mais…
-
C’est pas juste, pleura t’elle en se
jetant dans ses bras, tu es génial et voilà ce
qui t’arrive, l’abruti qui t’a
fais ça je vais le…
-
Ils sont deux, dit-il, tout en la
serrant contre lui.
-
Pardon, je remue le couteau dans la
plaie, s’excusa t’elle, je me suis emportée.
Elle alla pour se défaire de cette étreinte
à contre cœur, mais il la retint et lui chuchota :
-
Tu es géniale et je n’aime pas te
voir dans cet état.
Ils restèrent enlacer quelques minutes
et se défirent de cette tendre étreinte difficilement.
Genzô se remémorait ces instants,
pourquoi s’était elle emportée ; je ne vois pas pourquoi, elle réagit
comme Nakazawa pour Tsubasa. Nakazawa est amoureuse de Tsubasa tout le monde le
sait, alors peut-être quelle m’aime (ah il comprend !)non, je me fais des illusions, elle est
comme ça, toujours les autres avant elle, surtout moi, mais je sais que
l’amitié est une chose très forte pour elle… (c’est sans espoir…). En tous cas, la présence
de Mikami lui faisait vraiment plaisir, avec l’aide de Nadia, il ne pouvait
que réussir…
Tout comme Genzô, Mikami restait marqué
par la jeune fille qu’il venait de rencontrer, cette jeune fille lui rappelait
quelqu’un qu’il avait tans aimé, mais peut-être pas suffisamment par
rapport à ce que cette personne aurait mérité…
Nadia s’en voulait de s’être emportée,
Genzô devait être triste maintenant à cause d’elle, pensait-elle et elle ne
le voulait pas. Elle se demandait pourquoi il avait été méchant pour la
bouteille ; oh il devait être fatigué, alors en hiver être trempé
c’est pas génial et puis il s’est bien rattrapé !!! Elle se
rappelait aussi la douceur de ses gestes lorsqu’il voulait la calmer ainsi que
de ses paroles ; à chaque fois qu’il me prend dans ses bras c’est
magique, il pourrait faire ça plus souvent !!!! Tout de même, j’aurai
pu éviter de m’énerver devant lui ! Elle était aussi rassuré car
aucune de ses amies ne se trouvaient dans la fac touchait, et l’incendie n’était
pas très grave.
Voilà, c’est le chapitre préféré
de ma sœur, enfin la partie où Genzô déprime dans le parc parce qu’à
l’heure où j’écris elle n’a pas lu la suite vu qu’elle dort !!!
Vos commentaires sur les persos, l’histoire… sont les bien venus : Owen5LFC@aol.com
ou sailorlfc@yahoo.fr
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