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Le premier amour de Genzô

Auteur : Nadia

Chapitre 14 : lourd secret, lourd passé…

            Noël approchait ; les maisons et les rues scintillaient. Mais c’était la période que Genzô aimait le moins ; tous ces gens heureux, ces enfants entourés de l’amour de leurs parents, ces joies en famille… Lui, ils ne les connaissaient pas. Le mot d’ordre de sa famille s’était arrangement plutôt que convivialité. Bien sûr, il était heureux chez les Ingelhart mais tout de même, entendre des enfants dire « maman » ça lui pinçait le cœur.

 

Nadia, aussi, n’aimait pas Noël, la famille s’était pas vraiment ça, hypocrisie ; oui, convivialité ;non. Elle se souvenait de lancinantes fêtes avec ses parents et sa sœur où son cœur n’y étais pas et seuls les cadeaux apportaient, pas toujours, de la joie. Cependant, pour cette année, elle ne savait pas comment cela allait se passer, ça la déprimait mais ce qui la déprimait vraiment et peut-être depuis le début, personne ne le savait, même pas elle.

 

Elle se promenait avec Genzô en ville afin de trouver un cadeau pour le jeune Jan. Nadia savait quoi lui offrir, elle connaissait bien les enfants, une fois elle avait aidé son amie Susana a trouvé des cadeaux, elles s’étaient amusés, s’étaient… Et ce garçon avait le même âge que sa sœur, sa sœur…

 

 Elle adorait faire des cadeaux, surtout faire plaisir. Genzô était trop occupé à regarder et écouter les enfants ; « maman, le Père- Noël, il passera ? », « maman, tu crois qu’il m’apportera tous ce que j’ai demandé ? »… Il voulait absolument ôter ces paroles de son esprit mais il n’y arrivait pas. Nadia trouva ce qui ferait plaisir à Jan : un tout nouveau jeu vidéo de foot.

 

Une fois le cadeau acheté, les deux jeunes repartirent à leurs occupations. En chemin, ils passèrent devant un magasin de sport spécialisé pour le haut niveau. Genzô s’exclama :

 

-          Super, cet engin, il tire des balles avec la force, la régularité, la fréquence que

l’on veut, c’est génial…

 

Nadia resta sans voix, pour la première fois depuis quelques jours, le visage du jeune homme était éclairé du plus beau des sourires, celui qu’il ne montre que lors de partie de football…

Ce qu’il est beau, c’est inimaginable… cet engin, ouais c’est cher tout de même…

 

24 décembre, matin.

 

Nadia profita que tout le monde soit assoupis pour préparer les cadeaux, puis la journée se passa normalement même si on pouvait dénoter beaucoup de nostalgie et de tristesse dans le regard de la jeune fille, comme si son cœur regardait en arrière, priant en direction de sa terre, son pays, sa ville. En pensant à cela, une larme coula sur le visage de la jeune fille, tandis qu’elle apportait de l’eau aux trois garçons (Genzô, Karl, Hermann). Schneider expliqua qu’il partirai sûrement la saison prochaine au Bayern, il disait que cette équipe était la plus performante d’Allemagne. J’avais raison, pensa Nadia mais elle n’avait pas le cœur à le dire…

 

Tandis que Wakabayashi parlait, elle venait de comprendre que Genzô ne quitterait jamais Hambourg, s’était en quelque sorte la ville et le club de son cœur… Alors, pourquoi le destin les avait fait se rencontrer, pourquoi était elle tombée sous le charme du garçon si c’était pour qu’elle soit malheureuse au loin, comme au près de lui. Le destin est ainsi on ne peut pas le fuir, elle a fuit son ancienne vie, mais ce destin injuste : elle ne pouvait le fuir, c’était ainsi… Elle l’aimait mais Paris était là où se trouvait son cœur, ses amies, ses rêves qu’elle ne pouvait quitter pour un garçon, même pour lui…

 

Elle partie se préparer, Mme Ingelhart lui avait proposer de fêter Noël avec eux, elle n’avait pas répondu car elle hésitait… Pourquoi était elle si triste, après tout dans 9 mois elle serait de retour à Paris avec ses amies,pour un nouveau départ mais le passé, ce douloureux passé, elle ne pouvait l’oublier, dès qu’elle se sentait mieux il revenait comme pour tout détruire. Elle s’en voulait, mais de quoi ?

 

La soirée fut très agréable pour tous sauf peut-être pour Genzô, mais parfaite pour Amanda débarrassé de sa rivale, la Parisienne ayant préférée rester seule.

 

Vers 23h, Genzô décida d’aller chercher Nadia pour le dessert et les cadeaux (elle n’avait pas manger). Il frappa mais elle ne répondit pas, un peu inquiet, il décida d’ouvrir. Il la vit ; elle était assise sur son lit, tenant dans sa main une photo, qui était dans un cadre, et elle pleurait et parler en français. Il hésita un moment puis s’approcha d’elle doucement :

 

-          Ça ne va pas ?

-          Sniff, c’est rien, sniff, juste un coup de, sniff, blues.

 

Il lui prit la main mais elle se détacha de sa main violement, et se mit à pleurer :

 

-          Je hais les hommes, je les hais tous, vous ne pensez qu’à une seule chose, oh

peut-être aussi à manger, mais vous ne prenez jamais soin de nous, vous ne savez que nous envoûter et nous faire souffrir.

-           Voyons, ne pleure pas, dis moi ce qui te rends si triste.

Peut-être que son petit ami à Paris l’a plaqué ou il l’a trompé, sale type, la pauvre

Ne pleure plus, je suis là ! Pourquoi j’ai dis ça, je suis idiot ou quoi !

-          Ça me fait du bien,sniff.

 

Puis, elle se blottit dans ses bras et ne s’arrêta pas de pleurer pendant 30 min. Genzô ne pourra jamais oublier, la sensation de son petit corps tremblant dans ses bras qui pleurait, sanglotant sans arrêt, il était vraiment triste de la voir dans cet état…

 

Un peu plus tard :

 

-          Merci, mais je m’en voudrais toute ma vie ; j’ai abandonné ma sœur, je n’ai pas

aidé ma mère : mon père est un homme violent, autoritaire et jaloux, c’était déjà dur quand nous étions à Paris mais après on a déménagé à Tours car il ne faisait pas confiance à ma mère, au lieu de l’aider à divorcer j’ai eu peur j’ai perdu espoir et on est partis, loin des mes amies (elle se mit à pleurer), souvent ma mère disait qu’elle allait divorcer mais c’est un malin et jamais elle ne le faisait alors je n’y ai plus cru, j’ai abandonné tous ceux que j’aimais je suis une lâche, un monstre. Parfois, j’ai peur que tu sois comme lui mais tu es comme ma sœur ; tu caches tes sentiments pour te protéger, mais de quoi ? Moi je suis comme mon père, c’est horrible…

 

Il la serra fort dans ses bras et lui murmura ;

 

-          Tu n’es pas comme lui, tu es gentille…

-          C’EST FAUX !!!

-          Mais non, arrête, je commence à te connaître, tu es un ange, tu es si douce et

ton cœur rempli d’amour. Tu as été comme une mère quand tu m’as soigné.

-          Tu sais l’amour qu’on donne c’est toujours le même, peu importe la façon,

quand on aime que ce soit envers son enfant, son ami,etc.

-          Moi, ma mère ne m’a jamais aimé : elle s’est marié avec mon père à 16 ans, il

en avait 18. C’était un mariage arrangé car je fais parti d’une famille ancestrale. Elle ne l’a jamais accepté, elle ne s’est jamais occupé de moi, elle m’interdisait de l’appeler maman, je devais dire madame et pas ajouté Wakabayashi, mes parents se trompaient. Mon père était un peu plus gentil mais sans plus. Je n’ai jamais manqué de rien dès que je voulais quelque chose : je l’avais. Mais j’ai manqué de la chose la plus importante : l’amour de ma mère. Alors, de déception en déception je suis devenu froid.

 

Elle caressa son visage et essuya une larme qui avait coulé le long de sa joue, elle posa sa tête sur le creux de son épaule et lui dit, tout en lui prenant la main :

 

-          Quoiqu’il arrive, je serai toujours ton amie, tu pourras toujours compté sur

moi et me dire ce que tu as sur le cœur, jamais je ne le retournerai contre toi et toujours je t’aiderai à le surmonter. Nous sommes unis par ce passé qui nous rattrapes toujours mais à deux on sera plus fort ! écoute ce que je vais te lire.

C’est un e-mail qui m’a été envoyé par une amie :

 

Tout le monde dit toujours a ses amis qu'ils seront "Meilleurs amis pour
>>toujours", mais combien de temps cela dure-t-il ? Vous pouvez être Best
>>friends pendant un an, très bons amis l'autre année, ne pas vous parler
>>souvent l'année suivante et ne plus vous parler du tout l'autre année
>>après ! Alors, je voulais juste te dire, même si je ne te parlerai plus
>>jamais de ma vie, que tu es spécial(e) à mes yeux et que tu a fait une
>>différence dans ma vie. Je t'admire, te respecte et t'aime énormément.
>>Envoie ceci à tous tes amis, peu importe si tu leur parles souvent ou pas,
>>si vous êtes très proche ou non, et envoie le à la personne qui te l'as
>>envoyé. Fais savoir à tes vieux amis que tu ne les a pas oubliés, et dis à
>>tes nouveaux amis que tu ne les oublieras jamais. "Il y a des personnes
>>qui apparaissent dans notre vie, restent pour un petit moment, laissent
>>une empreinte dans notre coeur, et nous ne sommes plus jamais les mêmes"
>>P'tite pensée... Qu'est ce que tu ferais, si chaque fois que tu tombes
>>amoureux, tu dois dire au revoir ? Qu'est ce que tu ferais, si chaque fois
>>que tu veux être avec quelqu'un, il ne peut jamais être là ? Qu'est ce que
>>tu ferais, si ton meilleur ami se fait tuer demain, et que tu n'as pas eu
>>la chance de lui dire combien tu l'aimais? Qu'est ce que tu ferais, si tu
>>aimes quelqu'un, mais tu ne peux pas l'avoir? Il y a des gens qui tombent
>>amoureux, il y en a d'autres qui meurent... Je veux vous dire maintenant
>>que vous êtes mes amis, et que je vous adore! Si je meurs demain, vous
>>serez toujours dans mon coeur! Est-ce que je serai dans le vôtre? Ce n'est
>>pas important ça, vous serez dans le mien et c'est ça qui compte ! Envoyez
>>maintenant ce message à tous ceux et celles à qui vous tenez
>>particulièrement, (Y compris la personne qui vous l'a envoyé si vous tenez
>>à elle) simplement pour leur dire que vous leur réservez toujours
>>une pensée spéciale! Ce n'est pas une chaîne de lettre et il ne vous
>>arrivera rien de dramatique si vous ne l'envoyez pas mais vous regretterez
>>tout simplement quand il arrivera quelque chose à une personne que vous
>>aimez et pour qui vous n'avez pas pris 2 secondes pour envoyer cette
>>p'tite pensée !!!!!!! 'loin des yeux, loin du coeur, ce proverbe est bien
>>menteur, car malgré la distance, qui peut nous séparer je penserais à vous!

Voilà ce que je voulais te dire Wakabayashi, pour tous mes amis, c’est ce que je pense, aussi pour toi, tu sais maintenant que tu ne seras plus seul !

 

Genzô était ému et ne savait quoi dire :

 

-          Alors toi non plus tu ne seras plus seule…

 

Il serra la jeune fille dans ses bras et se regardèrent droit dans les yeux. Il faut avouer qu’il avait envie de l’embrasser, d’une main tendre, il caressa le visage de la jeune fille, il avança son visage vers celui de Nadia, qui se laissait faire, ne comprenant pas vraiment le comportement de Genzô, qui était plutôt étonnant…

 

23h50

 

-          Wakabayashi, Nadia…

 

 

Voilà le chapitre est fini, mais pas la fanfic, ce mail dont je parles m’a été envoyé par une amie que j’adore de tous mon cœur, c’est une fille sensible et qui a peu confiance en elle. C’était triste de mettre ça, j’espère que ça vous fera réfléchir pour vos amis, car si on prend le perso de Nadia, elle n’a jamais dit à son grand-père qu’elle l’aimait, même si elle lui a montré, et ça la fait souffrir… Pensez-y, quand on porte quelqu’un dans son cœur, que cette personne laissera une empreinte indélébile en vous alors n’hésitez pas à le lui dire… Sinon, le passé de Nadia je l’ai inventé pour me remonter le moral, quand j’ai déménagé pour me dire que je n’étais pas si triste que ça !!!! Pour Genzô, je ne m’en rappelle plus !!!! Owen5LFC@aol.com ou sailorlfc@yahoo.fr

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