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Le premier amour de Genzô
Chapitre 32 : A cœur ouvert
Nadia continuait sa petite vie à
Hambourg, son amour pour Genzô ne cessait pas mais elle doutait qu’il puisse
un jour l’aimer. De plus, elle allait bientôt retourner à Paris, les
inscriptions étaient faites. Elle était déterminée, elle tentait d’oublier
ce qui s’était passé. Elle suivait les matchs de l’Allemagne, mais aussi
du Japon (l’Angleterre n’est pas qualifié). Les deux équipes ne se
rencontrèrent pas ce qui la soulagea ! Elle aurait préférer que ce soit
Kartz, ce curieux, qui parte pour Munich.
Un après-midi, alors qu’elle était
dans la chambre de Genzô, Amanda la rejoint. Nadia regardait une photo prise à
Noël, et se remémora cette soirée…
-
Tu regrettes toujours Genzô…. S’il
te plait, donnes moi mon premier baiser !!!
rit l’Allemande, tu es ridicule ma
pauvre Nadia. (phrase préférée de Lavinia envers
Sarah dans Princesse Sarah)
-
Tais toi !
-
S’il ne veut pas de toi, c’est
normal : tu es trop moche, trop bête et trop grosse
L’Allemande partie en riant, cette
remarque blessa profondément Nadia, si bien qu’elle ne mangea plus. A son
« patron », elle disait qu’elle mangeait chez les Ingelhart et au
Ingelhart, elle affirmait le contraire ; ainsi personne ne s’inquiétait
car comme toujours elle avait le soucis de ne pas se faire remarquer !
Comme vous le saurez, le Japon gagna la
Coupe du Monde Junior, et ne sachant pas pour Genzô, j’affirmerai que tout va
bien.
Vers début juillet, Genzô et Mikami
arrivèrent à Hambourg. C’était un magnifique dimanche après-midi et Nadia
était avec Jan. Ils jouaient au tennis, mais ils furent averti que Genzô était
là.
Tous le félicitèrent, Nadia était
resté sur un banc, ne sachant pas quoi faire. Devait elle aller à sa
rencontre, non elle était sûre qu’elle aurait eu un malaise. Déjà elle
avait eu à plusieurs reprises des étourdissement, ce qui alarma Mme Ingelhart.
Tout d’abord, la femme cru qu’elle était enceinte !!!!!! Mais elle se
rendit vite compte que quelque chose n’allait pas bien, d’autant plus que la
jeune fille avait du perdre 10 kilos et cela commençait à se voir beaucoup
trop. Elle tenta de la faire parler mais en vain…
Finalement, Nadia du saluer Genzô, elle
était anxieuse, son regard était fuyant, elle tremblait et tous le monde le
remarqua. Mme Ingelhart conclu que Wakabayashi était à l’origine des maux de
Nadia…
Amanda riait beaucoup, elle semblait
triomphante. En effet, Nadia n’avait jamais été aussi mal à l’aise auprès
de Genzô et le Japonais semblait lui aussi vouloir l’éviter ; il avait
toujours le sentiment de devoir s’éloigner, cette sensation était encore
plus forte et prenait le dessus sur lui : il ne parvenait plus à penser
correctement et seul ce sentiment semblait être dans son cœur…
Nadia ne travaillait pas le dimanche,
alors elle prétexta qu’elle avait du travail en vue de son entrée à la fac
pour ne pas dîner. Chaque fois que Nadia parlait de son départ, Wakabayashi ne
pouvait s’empêcher d’être triste. Il repensait souvent au jour où elle
lui avait demandé de l’embrasser, peut-être aurait-il du le faire, peut-être
même avant, après tout il en avait aussi envie... Cependant, il pressentait
qu’il ne fallait pas qu’il soit trop proche d’elle, mais n’était-il pas
déjà trop attaché à elle ?
Pendant le dîner, Mme Ingelhart parla
de Nadia :
-
Oh, Mikami, Wakabayashi, ne trouvez vous
pas qu’elle a maigri c’est
impressionnant !!!
-
Elle s’est affinée, certes mais je
crois que c’est normal chez une jeune fille de
son âge, s’exclama Mikami pour
ne point alarmer Wakabayashi.
Après le dîner, Mme Ingelhart discuta
seule avec Mikami :
-
Elle a perdu 10 kilos, et a eu des
malaise ces derniers jours, je m’inquiète
vraiment pour sa santé, ça peut être
très grave, affirma la femme sur un ton très/trop sérieux…
-
Vous pensez ?
-
Oui et … je crois que la source de ce
mal est Wakabayashi, je suis persuadé
qu’elle l’aime !!! La pauvre,
ce garçon est difficile à cerner sur ce sujet…
La phrase de Mme Ingelhart eu un
terrible effet sur Mikami, c’est comme si elle lui dévoilait les erreurs
qu’il avait commise par le passé. Il était mécontent contre le portier
Japonais…
-
Elle l’aime, mais lui est-il capable
d’aimer à part un ballon ?dit il méchamment
envers Genzô.
-
Parlez lui de mes craintes, peut-être
vous expliquera t’il ce qui s’est passé.
Nadia ne dit jamais rien. Elle est très
faible, peut-être en danger, je ne suis pas assez outillé pour l’examiner,
peut-être n’est-ce que psychologique ?
-
Je verrai avec lui demain !
Le lendemain, Nadia partit travailler,
elle était très pâle, semblait à chaque geste faire un effort surhumain,
elle n’arrivait plus à manger…
Vers 13h, après manger, Mikami
rejoignit Genzô :
-
Alors, champion, heureux d’être de
retour ?
-
Mikami ! heureux d’être
victorieux c’était génial… Nadia ne m’a même pas
félicité… Elle se fiche de moi, …
un peu d’orgueil, voyons…
-
Oui, mais tes amis ici t’ont manqué ?
-
Non ! Si : son sourire, ce
regard doux et tendre, peut-être qu’elle ne me le montrera
plus jamais, quel idiot…
-
Je voulais te parler de quelque chose
important : voilà, l’amaigrissement de
Nadia ne semble pas anodin !! Elle
a perdu 10 kilos, tu as du le remarquer !!!
-
Je ne la regarde pas tous le temps,
d’autant plus son corps ça ne me ressemble
pas, qui sait elle veut peut-être
plaire aux Parisiens !!! Il ressentait encore plus fortement dans son cœur
prêt à exploser qu’il devait s’éloigner…
-
Comment peux-tu dire ça ? Alors
que vous avez déjà dormis ensemble !!! Ne
fais pas le petit garçon, alors que tu
es un homme !!!
-
Maigre ou pas c’est son problème, son
corps ; je m’en fiche !!!!
-
Elle est peut-être en danger, Genzô !!!
Que lui as-tu fais ?
-
Rien…. DANGER… C’est peut-être
que, elle m’a demandé de l’embrasser, j’ai
refusé…
Mikami se rappela que lui aussi
n’avait pas fais une chose que …. Tatsuo projeta Genzô contre le mur et
s’exclama énervé comme jamais :
-
Ça suffit, ton cinéma, écoutes moi.
… il respira fort et lentement. Je devais
avoir ton âge, je projetais de gagner
la Coupe du Monde Junior, j’étais le meilleur portier de ma génération.
Tous ça tu le sais. Mais…tu ne sais pas que dans ma vie j’avais une autre
passion. Elle était si belle, douce, tendre, sensible, peut-être même trop,
elle me faisait passer avant tout !!
-
Mais quel rapport ?
-
Tais toi, écoutes !!cria t’il en
menaçant de le frapper. Elle était comme Nadia !
Je l’aimais comme tu l’aimes.
-
C’est faux !
-
Alors il vaudrez mieux que tu l’aimes plus
fort !!!Elle doit passer avant tout
Ecoutes bon sang !!! On s’est
marié très jeune, elle est tombé enceinte, c’était merveilleux. J’avais
tout pour être heureux mais je n’étais qu’un égoïste. Elle voulait
absolument que j’assiste à l’accouchement, après tout on avait fais
l’enfant ensemble !!! Mais, elle accoucha le jour du match très
important et perdu contre la Corée. J’ai donc refusé d’aller à ses côtés
avant le match, prétextant que ce match était le plus important, plus
qu’elle. Eh bien tu sais quoi ? Elle m’en a toujours voulu, TOUJOURS !!!
Mais pire, une vie sans son amour c’est encore supportable. Mais écoutes
attentivement car cette partie est la plus importante : elle était
tellement contrarié qu’elle est morte lors de l’accouchement tout comme mon
fils. Mikami pleurait et tenait fort Genzô, le regard de l’homme était
rempli de haine et de colère. Tu comprends morte, MORTE. Pour toujours
partie…
L’homme repartit, laissant Genzô et
ce mot : MORTE qui raisonnait en lui, il s’imaginait Nadia aussi pâle
qu’à l’heure actuelle, morte…. Il ne pu se faire à cette idée.
Heureusement, le lundi Nadia rentrait plus tôt.
Jusqu’au retour de la jeune fille, il
tournait en rond, incapable de réfléchir. Prenant des photos d’elle, les
serrant contre lui, puis les lâchant comme pour l’oublier à jamais.
15 h. Nadia venait de rentrer, toujours
aussi faible. Mme Ingelhart était en consultation, Jan faisait ces devoirs,
Mikami était avec Amanda et Mr Ingelhart.
Genzô accueillit Nadia. Elle sursauta
à sa vue, mais faiblement, elle voulu partir mais il la retint :
-
Je t’en prie, je veux te parler,
c’est important !!!
-
Laisses moi, j’ai du travail.
-
Arrêtes, pourquoi es-tu dans cet état ?
J’ai peur… de te perdre !
-
Pour cela, il faudrait déjà que tu
m’ais gagné !!! répondit elle cyniquement.
-
Parles moi,qu’est-ce qui te rend si
malheureuse au point de te
détruire !!!
-
Je ne me détruit pas (en effet, elle ne
se rendait pas compte de ce qu’elle
faisait). Dis pas de bêtises, fous moi
la paix. Tu es la dernière personne avec qui je veux parler.
-
… Il la prit dans ses bras, mais elle
tenta de le repousser, seulement les forces
lui manquèrent. (est-ce son mal ou son
cœur qui lui font perdre les forces, le lecteur peut choisir !!)
-
…
-
Pourquoi voulais-tu que ce soit moi, le
premier baiser.
-
…. Elle haussa les épaules.
-
N’as-tu pas embrasser Romain.
-
Non, je l’ai repoussé, s’il te
plait, lais…
-
Dis moi pourquoi, s’il te plait, ma réaction
a été excessive mais quand
souriras-tu à nouveau ?
Pardonnes-moi, murmura t’il.
-
Ici, jamais !!!
-
Pourquoi ?
-
Pourquoi !
-
Oui, Pourquoi ?
-
Parce que…
-
Parce que ?
-
…, un sourire triste se dessina sur
son visage, pourtant elle avait retrouvé son
regard habituel. Tiens tu à le savoir ?
-
Oui !
-
Pourquoi une fille demande cela à un
garçon ? le questionna Nadia.
-
Il y a pleins de raisons !
-
Tu veux le savoir ?
-
L’entendre.
-
De mes propres lèvres ?
-
Oui.
-
Alors, commençons par le début. Car
cela à commencer dès le début avant que
je ne le comprenne. D’ailleurs, je me
demande quand j’ai vraiment comprit. Peut-être par Romain, non, au fil du
temps. Ça augmente petit à petit, pour devenir une passion, la plus grande, la
plus forte que le cœur connaisse. Tellement que l’on en devient prêt à
tout…
Genzô la regardait, elle se parlait
presque à elle même, il l’écoutait attentivement…
-
Et puis, j’ai eu de plus en plus de
mal à le cacher, je ne vivais, non je ne vis
plus que pour une chose. Je revis dans
ces instants, une sensation de bien immense m’envahit, un bonheur, comme
jamais je n’en ai connu à chaque instant que je suis avec toi. Mais à
quoi bon dire tout ça, hein ? Le plus important n’est pas dis, il est
sous-entendu ! J’ignore si j’arriverai à te le dire, c’est si dur.
Et ta réaction ? Si je te le dis ce n’est pas pour ta réponse !!!
-
N’ais pas peur !!! C’est moi
qui veut l’entendre, pour y croire ? Peut-être…
-
D’accord, mais comment te croire ?...
Permets moi de parler français,…
JE T’AIME, GENZÔ, arrêtant de parler français, voilà tu
le sais…
Elle tenta de s’approcher de lui,
l’embrasser mais elle était trop petite. Genzô n’en croyait pas ses
oreilles même s’il l’avait soupçonner, même si cette phrase en français
était claire, comme si peu importe la langue, la chose est universelle. Mais
l’amour a ce défaut de vous faire croire que l’autre est inaccessible,
qu’il ne peut vous aimer…. Il était étonné même si cela était clair
depuis le début, il aurait du le savoir.
Sortant de ses pensées, il vit la jeune
fille, rebaissait la tête, trop petite. Il comprit ce qu’elle avait tenté,
cela confirmait ce qu’il avait
comprit en français.
Il la regarda, la
ressera contre lui. Il posa ses mains sur la taille de la
jeune fille, et elle aussi mais ne s’imaginait pas la suite. En effet, il avança
son visage et embrassa tendrement la jeune fille, un baiser d’amour, doux,
chaleureux, appréhendé, merveilleux, le plus beau pour toujours. Le premier
baiser qu’elle rêvait, en effet il ne cueillit que les lèvres de la jeune
fille, et tout en approfondissant quelque peu il la serra fort contre lui comme
pour être près d’elle à jamais.
Il la regarda interrogateur puis elle
aussi mais timidement, ne sachant plus comment avancer dans le temps. Il
s’exclama près à lui ouvrir son cœur :
-
Tu sais, je…
Elle l’empêcha de parler en posant
son index sur ses lèvres :
-
Merci !
-
…. Il la garda contre lui, caressant
tendrement les cheveux de la fille, n’osant
poser ses mains sur le visage pâle de
son amour, n’osant l’embrasser à nouveau… Mais le voulant certainement
…