Fanfics
Le premier amour de Genzô
Auteur : Nadia
Chapitre
3 : rêves, réalité, cauchemars
Quelques minutes plus tard, Nadia changea de sujet :
-
Alors comme ça tu es Japonais…
-
Oui et à ce propos je suis censé
d’appeler par ton nom…
-
Pas par mon prénom car c’est
seulement pour la famille et les amis proches,
pas moins !
Elle l’énervait comment savait elle
ça. Mademoiselle voulait faire son intéressante ! Elle continua :
-
Mais en France, on s’appelle souvent
par le prénom ; entre personnes du
même âge, quand on s’adresse aux
personnes plus jeunes, entre camarades, entre amis même les profs s’adressent
à nous par les prénoms sauf quelques uns au collège ou au lycée mais très
peu !
-
Moi mes amis c’est par leur nom que je
m’adresse à eux et…
-
Oh tu as des amis, bravo mais les
pauvres, se moqua t’elle.
Il ne pouvait supporter cet affront
comment oser t’elle agir de la sorte. Il fit mine de ne pas prêter attention
à la remarque et dit tranquillement :
-
Donc je devrais t’appeler par ton nom,
ou…
-
Mais ici on est en Allemagne, coupa la
jeune fille.
-
Oui, dit il d’un ton énervé, mais je
ne sais pas ce qu’on doit dire !
-
Moi, non plus, rit elle.
Comment pouvait elle rester souriante
face à un garçon si froid que lui, se demandait Genzô. Elle se mit à réfléchir
puis s’exprima lentement :
-
Comme tu es Japonais, je t’appellerais
Wakabayashi, pour te montrer du
respect mais surtout une certaine DISTANCE entre nous. Mais comme je suis
Française et qu’on a le même âge, tu m’appelleras Nadia, ok ? Et
puis pour tout dire ce serait sympas d’être amis. Mais pourquoi avait elle
dit ça.
Il lui lança un regard noir et lui dit
qu’elle pouvait toujours rêver. Mais la jeune fille n’avait pas perdu son
sourire et lui rétorqua :
-
Tans mieux, comme ça je ne serais pas
triste quand je partirai.
Genzô resta interdit alors elle s’en
irait mais quand ? La compagnie de la jeune fille lui plaisait. Elle
continua :
-
Dis donc, quand tu ressens des
sentiments méchants contre les autres tu le
montres… à moins que ce soit pour
cacher le sentiment opposé.
Puis elle le regarda en face et lui dit
d’un ton rassurant :
-
Je ne pars que dans un an, t’inquiètes.
Il rit cyniquement et dit sur le même
ton :
-
Ne prends pas tes rêves pour réalité,
ma p’tite !
Rêver, c’était ce que Nadia savait
faire le plus mais vivre la réalité c’était ce que Nadia ne savait pas
faire. Pourtant elle l’avait fait, elle était partie pour toujours. Ce
Wakabayashi elle ne pensait qu’à lui mais elle n’avait pas oublié ses
amies. La phrase du garçon avait fait ressortir ses erreurs, sa pire erreur :
elle était toujours dans un autre monde ; le rêve au milieu des mangas,
des dessins animés, des contes de fées…
Non elle devait se ressaisir, ne plus rêver
et vivre, c’était aussi pour ça qu’elle était partie.
La jeune fille affirma calmement :
-
Je ne rêve pas… en tout cas plus.
J’ai apprit à connaître la nature humaine, je
la connais que trop bien. Elle est
pourrie jusqu’à la moelle. Les belles histoires d’amour et de courage
c’est pour les enfants, et je n’en suis plus une depuis bien longtemps.