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Le premier amour de Genzô
Chapitre
29 : Retrouvailles
Sur le chemin du retour après l’entraînement,
Genzô s’adressa à Mr Ingelhart :
-
J’ai une faveur à vous demander !
-
…, Mr Ingelhart resta sans voix avec
un air interrogateur.
-
Voilà, je trouverai vraiment sympas que
Nadia puisse venir avec nous à Paris,
vous comprenez, je sais qu’elle rêve
chaque jour de revoir ses amies et…
-
Très bien, elle logera à l’hôtel
avec nous, elle fera la traductrice, rit il de
bon cœur, faisant un clin d’œil au
jeune Japonais ne comprenant pas la réaction de l’homme.
Le soir, Nadia fut informer de cette
surprise, inutile de dire qu’elle était aux anges, elle allait retourner dans
cette ville, cette ville dans laquelle la jeune fille se sentait chez elle, à
l’aise malgré les changements que ces quelques mois à Hambourg avait provoqué
dans son cœur.
Nadia était joyeuse, elle travaillait
de bon cœur, chantait à ses heures (d’ailleurs, un orage s’est abattu sur
Hambourg !!!!!!). Genzô était très concentré, il voulait absolument
battre l’équipe championne d’Angleterre : Liverpool, il voulait
d’autant plus les battre que Nadia adorait cette équipe, le défi était
d’autant plus intéressant.
Les jours étaient long pour la pressée
petite Parisienne qui avait hâte que les 10 jours passent. Elle savait que les
jours à Paris passeraient vite, elle voulait en profiter, elle savait aussi
qu’elle pourrait être joyeuse sans être triste un seul instant : elle
serait de retour dans 4 mois !!!
Paris, aéroport Charles de Gaulle
Nadia était heureuse d’atterrir
enfin, le voyage avait été long et Wakabayashi n’était pas avec elle, étant
donné qu’il voyageait avec l’équipe.
Il y avait un attroupement à l’aéroport,
tous le monde voulait voir les joueurs, en effet hasard ou destin Liverpool et
Hambourg arrivaient en même temps. Les supporters des deux équipes se
confondaient, et ils étaient unis dans le même but : apercevoir leur
joueurs favoris !!!!
Face à la cohue générale, 6 jeunes,
à part, attendaient eux aussi l’arrivée d’un des avions avec impatience.
Le vol 752 en provenance d’Hambourg
vient d’arriver porte N
Les 6 jeunes se précipitèrent vers la
porte mais tout comme beaucoup de fans d’Hambourg qui attendait leur équipe…
Les 6 jeunes regardaient un à un les
passagers tans bien que mal, c’était le plus grand d’entre eux qui les
observaient !!!
-
Nico, alors tu la vois, peut-être que
tu ne la reconnais pas !!! râla une brune
aux yeux bleus malicieuse !
-
Voyons, Marianne, ne t’énerves pas,
temporisa une brune aux cheveux courts,
la peau mat.
-
Ah la voilà, s’exclama le seul gars
du groupe !!!
-
Enfin, t’es toujours la dernière,
affirma une fille d’origine asiatique !!!
-
SANDRA !! s’exclama Nadia, qui se
sentait enfin chez elle !!!
Puis, Nadia constata que tous ses amis
étaient là !!! Susana, Sandra, Nicolas, Cécilia, Marianne et Alexandra !!!
Beaucoup de rires et de larmes accompagnèrent ses retrouvailles ; Nadia,
Marianne et Susana ne purent s’empêcher de pleurer mais Nicolas changea ces
larmes en rire !!!!
Du coin de l’œil, un jeune homme
observait ces tendres moments, remplis d’émotions et d’affections, il ne pu
s’empêcher de rester à admirer Nadia, malgré la foule d’admirateurs et
d’admiratrices qui lui parlaient.
-
Alors, Gen, heureux, elle est jolie, rit
Hermann.
-
Kartz, non mais qu’est-ce que tu
penses, on a un match bientôt et toi tu parles
de fille !!!
-
C’est pas moi qui n’arrête pas de
regarder Nadia, si ça continue tu vas la
dévorer !!!!
-
Idiot !!! Dis pas n’importe quoi !!!!
ronchonna Genzô, je ne suis pas un obsédé
comme toi !!!
-
C’est pas vrai, râla Kartz en
croisant les bras.
Et tous les joueurs d’Hambourg se
mirent à rire.
Nadia et ses amis partirent se promener
à Paris, au parc Monceau, ils discutaient de leurs vies nouvelles, de leurs
amours :
-
Oh, Marianne t’as un copain, hi, hi,
rit Nadia.
-
Pourquoi tu ris ?
-
Oh rien, le pauvre !!!!
-
Oh oui, renchérit Nicolas.
-
Toi tais-toi t’en as pas, répliqua
Marianne.
-
De petits copains, heureusement !!!!
répondit Nicolas.
-
Oh de petite amie, idiot !!!!!
-
Bah Nadia non plus, rajouta le garçon !!!
-
Oh presque, rétorqua Alexandra.
Tous se retournèrent vers elle !!!
Elle continua :
-
Ouais, il s’appelle Wakabayashi et
pour le connaître je peux vous assurer
qu’elle lui plait !!!
-
Bah tu t’ennuis pas à Hambourg, renchérit
Sandra.
-
Euh, je sors pas avec lui, bon il est
super beau, mais y’a rien entre nous !!!
-
Comment tu fais pour lui plaire, se
demanda Nicolas.
-
C’est pas très gentil, ronchonna Cécilia !!!
-
Eh, stop, je suis pas avec lui, bon il
est gentil et tendre avec moi mais ça veut
rien dire !!!
-
Oh si, affirma Alexandra !!!
La conversation finit en crise de fou
rire de tous. Nadia était vraiment trop heureuse, elle se sentait bien, même
les remarques de ses amis lui avaient manqué durant tout ce temps. Les rires
fusaient et elle profitait de ces instants où la joie remplissait son cœur. Le
soir, elle dormit à l’hôtel, un grand hôtel (pas dans le sens chic !!!)
à La Défense, cet endroit qu’elle connaissait comme sa poche.
Le lendemain, ses amis avaient cours,
alors elle décida d’aller à l’entraînement d’Hambourg, au Stade de
France, les entraînements de Liverpool, tout comme Hambourg, se faisait à huis
clos. Elle admirait Wakabayashi qui était excellent et toujours aussi parfait.
Genzô se battait pour être sûr d’être titulaire, il ne voulait absolument
pas que Romain, qui avait beaucoup progressé, l’empêche de jouer la finale.
A la fin de l’entraînement, Romain,
justement, alla à la rencontre de Nadia :
-
Salut Nad, heureuse d’être chez toi !
-
Ça va, c’est super délire !!!!
-
A ce que je vois, Wakabayashi est occupé !
-
Evidemment, c’est bientôt la finale.
-
Donc tu n’existes plus pour lui,
c’est ça ?
-
Mais qu’est-ce que tu racontes ?
-
L’autre fois, tu ne m’as pas laissé
te parler, tu m’as traité de dragueur !!!
-
Mais c’est vrai !
-
Ça dépend, peut-être qu’avec toi
c’est différent.
-
Je ne suis pas idiote.
-
Dans ce cas, pourquoi n’as-tu pas
remarqué que JE T’AIME !
-
… Ah, ha,ha ne te moques pas de moi.
-
Ah, ah, ah, je viens de te dire une
chose que je n’ai jamais dis à personne et toi
tu me dis que je me moque. Il partit dépité.
-
Attends !! Elle le retint,
l’embrassa tendrement sur la joue et :
-
Je suis désolée mais mon cœur est à
Wakabayashi, tu es plutôt mignon, tu
pourrais être parfait mais…
-
Je serais arrivé avant, tu m’aurais
choisit ?
-
Je ne pense pas : c’est lui que
j’attendais.
-
S’il ne prends pas soin de toi, je le
frappe !
-
Romain, s’il te plait.
Il tenta de la prendre tendrement dans
ses bras mais elle recula, lui serra la main et s’en alla.
Genzô avait vu la scène mais ne savait
pas quoi en penser. Nadia avait une autre préoccupation : elle aimait Genzô
de tout son cœur, ça elle n’en doutait pas mais pour quelle équipe devait
elle être ; elle adorait Liverpool mais Genzô était à Hambourg. Son cœur
était coupé en deux et ne savait qui choisir, elle pensait qu’elle aurait été
pour Liverpool mais si elle était plus pour Liverpool, le but était de faire
enrager Wakabayashi. Pour quelle équipe était-elle ou devait-elle être, elle
l’ignorait. Après tout, elle était fan de Liverpool et la devise est
« You’ll never walk alone », cependant, si Genzô perdait ce
match, elle ne pouvait être que triste. Elle voulait que Michael Owen, son
idole, gagne, tout comme elle le voulait pour Genzô. Elle souhaitait que
l’Anglais marque le plus de buts possible, et souhaitait que Wakabayashi ne se
prenne aucun but. Cette question revenait sans cesse dans son cœur qui se
serrait.
Elle passa après beaucoup d’instant
avec ses amis, essayant de laisser de côté ce problème.
Mercredi du match, 17h
Kartz profita d’un moment de repos
pour embêter Nadia !!!
-
Alors, tu te plais ? Toi et Romain,
alors ?
-
Y’a rien !!!!
-
J’espère car je te vois mieux avec
Gen, n’oublis pas notre pacte !!!
-
Tu fais ce que tu veux !!! Le Japon
va vous atomiser !
-
Au fait, c’soir t’es pour qui ?
- Wakabayashi arriva à ce moment là !
-
Bah pour Liverpool, quelle question !
Genzô fut soudain envahit d’une mélancolie
incontrôlable, il savait que la jeune fille adorait ce club, mais il avait espéré
compter suffisamment pour elle de sorte que le choix ne soit pas évident. Il
maudissait Liverpool, il voulait qu’elle le regarde comme elle regardait les
joueurs de Liverpool, avec ses yeux qui brillent de milles feux rempli
d’espoir. Il ne dit pas un mot, et fit comme si la conversation ne le
concernait pas.
19h45 Hambourg arrive au Stade de France
Nadia voyageait dans le car de l’équipe.
Lorsque les joueurs sortirent et juste avant de retrouver ses amis, elle vint
voir Wakabayashi qui sortait dans les derniers.
Ils étaient tous les deux dans le car
et les fenêtres teintées engendré que personnes de l’extérieur pouvait les
voir. Elle tremblait, ils ne s’étaient pas beaucoup parlés depuis quelques
jours. Elle ne savait toujours pas quelle équipe encourager mais elle savait
qu’elle l’aimait. Elle s’approcha, tandis qu’il avançait vers la sortie :
-
Wakabayashi !
-
Nadia, tu veux me dire quelque chose ?
-
Allez courage, Nad’ ouvre lui ton
coeur… Bonne chance.
-
Merci.
Si je lui avais dis ce que je ressens,
ça l’aurait peut-être perturbé…
Il s’en alla, bien content qu’elle
lui ait dis cela, après tout cela signifiait qu’il comptait pour elle, elle
n’avait « encouragé » que lui. Le cœur léger il était prêt à
affronter Owen.
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