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Un tournoi bien mouvementé

Auteur: Maryam

III : Un petit air de campagne

  [Campagne entre l’Allemagne et la France  ]

Naoko et Genzô étaient toujours sur le chemin de Paris et du Tournoi quand …

-          Tu ne peux pas rouler plus vite !

-          Et toi, tu ne peux pas arrêter de faire l’autoritaire !

Elle lui répondait encore même avec toute la série de commentaires qu’il lui avait dit sur le chemin . Il n’en pouvait plus de cette fille et de son répondant mais il avait toujours ce sourire à la bouche dont il ne savait pas d’où il venait . (C’est là où commença la guerre entre ses gestes et ses pensées.)

La fille fit exprès de rouler le plus lentement possible pour énerver Wakabayashi et cela marcha :

Naoko, j’ai compris que tu fais exprès, mais tu vas voir…

Le garçon poussa un peu la gardienne de hand, et appuya sur l’accélérateur. Il se retrouva sur le même siége que la fille, c’était une position gênante pour les deux adolescents .

La voiture s’arrêta quand même dans les champs, mais bien abîmée .

-          Bravo, Mr Wakabayashi, maintenant elle est abîmé !

-          Ça ne serait pas arrivé Mme Wa… Melle Mizu si vous ne m’auriez pas gêner lorsque j’ai appuyé sur l’accélérateur, ma chère ! Pendant une fraction de secondes, il aurait voulu dire Mme Wakabayashi. Mais, il enleva vite cette idée de la tête !

-          Bon ! Maintenant arrêtes ton cirque et aide moi !

-           A quoi ?

-          Bah ! A faire de la mécanique !

-          Je sais pas, je sais que faire du foot .

-          Orgueilleux, chiant et bête en plus ! Et … moche ! Elle hésita un instant à dire « moche » :

C’est vrai qu’il est pas mal ! (elle a raison) Sottises !

-          Je l’ai !

-          Quoi ?

-          Le bouquin de mon ancêtre (= grand-mère) sur son tas de ferraille !

-          Tu t’entends bien avec ta mamie ? Il le dit avec un ton moqueur .

-          Oui, pourquoi ?

-          Rien, c’est juste qu’on doit bien s’entendre entre grand-mère !

-          Moi, au moins je n’ai pas les cheveux blancs !

-          Des cheveux blanc ?

-          Bah ! Si ce n’est pas le cas, pourquoi t’as une casquette ?

Genzô enleva sa casquette avec le fameux W de Wakabayashi ! Il n’avait jamais enlevé sa casquette devant une fille, (sauf Sanae).

-          Tu vois bien que je n’ai pas de cheveu blanc !

-          Tu sais tu es plutôt beau sans ta casquette ! La jeune fille était aussi rouge que son chemisier ! (oui elle était habillée avec un chemisier rouge et un corser blanc quand au garçon avec son habit du Japon.)

-          Merci ! Le G.G.G. le dit très orgueilleusement et en remettant sa casquette. Ça lui faisait plaisir ce compliment venant d’elle.

-          (elle changea vite la conversation )Bon !je crois que j’ai trouvé ce qu’elle a ! (la voiture !)

-          Elle t’a vu !

-          Très drôle, moi elle me voit tout les jours que toi !

-          Je croyaitsque tu me trouvais beau !

Elle rougit à nouveau :

Pourquoi, j’ai dit ça !

-          (elle changea encore vite la conversation )Bon ! Tu as bien de la force ! Alors soulèves la « bagnole » et moi je répare !

Pendant quelques heures les deux ados réparèrent la voiture ! (elle avait besoin d’un produit)

-          Fini !

-          Bon ! On y va !

-          Attends Coco ! Il faut attendre encore 16 h  pour que ce produit miracle fasse effet !

-          Il date de quand ton produit ? Il est nul ! Attendre !

-          De l’époque des années 60 comme la  voiture !(dsl si j’ai écrit n’importe quoi je connaît rien en voiture ! 

-           Comme ton cerveau ramollit !

-          Bah ! j’en ai un, moi !

-          Comment ça !

-          On s’en fout, il faut qu’on trouve un endroit pour passer les 16h vu qu’il est 4h pm. Et on ne peut pas aller dans la voiture vu qu’elle est trop fragile !

-          Super je risque de raté la demi-finale !

-          J’espère que la finale se jouera contre le Brésil avec Carlos Santana ! Elle sortit un maillot de foot du Brésil .

-          Quoi ! T’es pour le  Brésil je croyait que tu étais japonaise !

-          Oui, mais je veux qu’il te marque le plus de buts possible !

-          C’est à dire 0 .

-          Ouais ! Bon ! Je crois que j’ai trouvé, regardes !

Elle lui montra un terrain d’herbe avec une cabane, des chaises longues et une clôture . Naoko courra vers le terrain et escalada la clôture comme une chatte.(c’était son surnom de gardienne).

Genzô lui parla derrière la grille.

-          Très bonne ton idée !(ironique) T’es bête ou tu le fais exprès ? Ce terrain doit appartenir a quelqu’un si on nous chope, je vais vraiment raté le tournoi !

-          T’as peur, PEUREUX ! Tu n’as jamais enfreint la loi ?

-           Si, j’ai séché les cours pour pas prendre de but de Tsubasa !

-          Alors, si tu séchais les cours pour Tsuba…truc là ! Tu peux bien venir me rejoindre !

-          … 

Wakabayashi monta toute en force la rejoindre .

-          Super ton trou à rats ! (il la regarda en disant « rats ») En plus c’est pommé dans les champs !

-          Je te signale, je déteste la campagne (moi, aussi) avant Hambourg j’habitais à Tokyo et que toi à    Nankatsu !

-          Tu m’énerves ! il rabaissa sa casquette.

-          Trêve ! Bon ! Voilà comment on va s’y prendre : J’ai des chips : on les mangera  et on dormira sur les chaises longues à la belle étoile .

-          Des chips ! Maintenant je comprends pourquoi tu es si grosse ! (elle était fine)

-          (ton très énervé) Tu …

-          D’accord, oui, OKK ,pardon, oh!

C’est comme ça que les deux adolescents  passèrent la journée sur le terrain .

 

[19 h]

 

Naoko était sur une chaise longue en train de lire un magazine allemand sur le hand . Et  Genzô dans la petite cabane.

-          Et Wakabayashi tu viens manger ! Elle entra dans la cabane.

 

-          Wakabayashi ! Hé ho ! oups!

Elle le trouva torse nu: il mettait sa pommade pour sa blessure aux abdos .

Au moment où elle voulait s’en aller toute confuse : elle se heurta sur sa casquette qu’il avait laissé dans le passage . Elle tomba directe dans ses bras ! Ils restèrent quelques temps comme ça ! Le temps s’était arrêté plus rien ne comptait : ils étaient bien comme ça (la guerre entre les gestes et les pensées se continuait pour les deux cette fois.) Mais la trêve devait s’arrêter !

-          Tu as marché sur ma casquette !

-          Ouais et alors ! Et pi rhabille toi : tu es moches tu n’as même pas d’abdos !

Si, il en a plein … N’importe quoi !!

 Et Naoko et Genzô mangèrent tous rouges, et se couchèrent à coté, dehors sur deux chaises longues !

-          Bonne nuit !

-          Toi même !

-          Hein !

(Il avait tellement l’habitude de dire ça avec elle)

 

[Le lendemain 8h]

 

Naoko Mizu et Genzô Wakabayashi s’endormirent sans s’en rendre compte main dans la main .

-          Puff ! J’ai mal dormi !

-          Moi, aussi grincheuse !

-          Et enlèves ta main de ma main !

-          C’est toi !

Il enlevèrent leurs main de leurs mains .

-          Pourquoi, tu m’as tenu la main. Tu avais peur (avec ton moqueur)

-          Non ! Et Genzô pour lui répondre ne sachant même pas pourquoi, se pencha sur elle pour l’embrasser quand …

-          Brouee !

-          La voiture redémarre ! Dit la fille qui venait à peine de se remettre de ses émotions. 

 Il repartirent comme s’il ne s’était rien passé. Et à chaque moment de leur vie ensemble : leurs cerveaux et leurs cœurs étaient en guerre .   

Maryam : ParisSaturneMoon@aol.com

 

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