Fanfics
Parce que c'est toi
Parce que j’aime ce dessin animé, et
que j’adore écrire, que cette histoire semblait intéressante, elle est
devenu réalité. Envoyez moi votre avis, je vous en prie à Laure1604@aol.com
.
Il était là
près d’elle sans doute pour la dernière fois avant longtemps. Jamais elle
n’aurait cru que cet instant serait si douloureux mais elle devait être
forte, il lui avait fait promettre de ne pas pleurer. Elle se blottit dans ses
bras pour la énième depuis qu’il était dans l’aéroport à attendre son départ.
Elle aurait voulu lui hurler de ne pas partir mais ça ne servirait à rien, il
l’aimait mais sa carrière était aussi importante qu’elle et elle ne
voulait pas être un obstacle à son avenir.
-
C’est pour toi murmura t-il en lui
tendant un paquet.
-
C’est quoi ? demanda t-elle
intriguée.
-
La garantie de mon retour répondit-il
en lui déposant un baiser sur le front.
-
Je t’aime dit Patty en guise de
remerciement.
-
C’est mon vol dit Olive en entendant
l’hôtesse.( il salua tous ses amis et sa mère puis fixa Patty). Je t’aime,
tu sais.
-
Vas-y avant que je me mettes à pleurer.
Il l’embrassa et partit.
-
olivier cria t-elle quand elle le vit
entrer dans la porte d’embarcation. ( il se retourna) Reviens-moi vite
dit-elle en pleurant cette fois.
-
C’est promis.
Et c’est la dernière fois qu’elle le verrait ainsi mais ça
elle ne le savait pas. Le destin avait décidé que rien ne se passerait comme
il le voulait lui et contre le destin, on ne peut rien. Patty fut envahi par un
malaise comme si elle savait ce qui allait se produire ou alors que ce serait la
dernière fois qu’il l’embrasserait avec la même passion.
Quelques heures s’étaient écoulés mais elles paraissaient être
devenus des jours. Patty ne savait que faire sans Olivier. Le moindre objet, la
moindre personne, la moindre rue faisait naître en elle de la peine car tout se
ramener à lui et la plongeait dans ses souvenirs. Comment allait-elle faire
sans lui ? Elle ne savait pas, et n’osait pas penser à l’avenir en ce
moment. Son estomac se nouait toujours et cela ne lui présageait rien de bon.
Elle décida d’aller chez elle car le froid la gagnait peu à peu.
Elle rentra et regarda l’heure. Il était déjà 6h, ou pour elle
seulement 6h. olivier devait déjà être là-bas. Elle se prépara un chocolat
chaud afin de se réchauffer un peu. Et elle s’installa dans la canapé, la
tasse encore brûlante posé sur ses genoux. Elle bût une gorgée et se laissa
submerger par ses pensées, des pensées douloureuses quand le téléphone
sonna. Olivier, cela devait être lui. Elle se leva précipitamment et alla répondre
un sourire aux lèvres.
-
Allô !
-
Patty ?
-
Oui, c’est moi dit-elle choqué par la
tristesse de la voix de son interlocutrice.
-
C’est Mme Atton, la mère d’Olivier.
Olivier, il a…
-
Mme, que se passe t-il ?s’empressa
–t-elle de demander devant le silence de la mère d’Olive.
-
Il vient d’avoir un accident.
-
Quoi ???? (La tasse qu’elle
tenait dans ses mains se brisa sur le sol, des larmes commencèrent à couler
silencieusement sur ses joues et les papillons qu’elle avait dans le ventre
depuis qu’il était parti s’estompèrent d’un seul coup).
-
L’hôpital vient de me téléphoner,
il a été gravement touché et il est dans le coma.
-
C’est pas possible, il ne peut pas. Il
devait me téléphoner dès qu’il arrivait chez lui. (Elle répéta ses
paroles sans interruption).
-
J’appellerai l’hôpital demain matin
et je te rappèle.
-
Madame, il va se rétablir, j’en suis
certaine. Olivier se battra comme il l’a toujours fait.
-
Je l’espère de tout cœur. Au revoir
Patty.
-
Oui moi aussi. Au revoir.
Elle raccrocha et s’effondra sur le sol. Elle le savait, pourquoi
ne l’avait-elle pas empêché de partir, pourquoi n’avait-elle pas suivi son
instinct ? elle aurait pu éviter cet accident, alors pourquoi en
l’avait-elle pas fait ?
Elle aperçut alors le cadeau qu’il lui avait laissé juste avant
de partir. Elle ne l’avait pas ouvert jusque là, sans doute l’avait oublié
à cause de la tristesse qu’avait éveillé cette séparation. Elle le prit
dans ses mains, et le porta à ses narines. Il sentait bon Olivier, un minuscule
sourire se dessina alors sur ses lèvres, elle déchira l’enveloppe du paquet
et vit alors le cadeau qu’Olivier lui avait fait apparaître au fur à mesure
que le papier s’enlevait. Les paroles qu’il lui avait dite en lui donnant
revinrent alors en tête « C la garantie de mon retour ». Elle
souleva le maillot qu’il lui avait laissé. C’était celui de la New Team,
celui avec lequel, il avait remporté sa 3e victoire. Des larmes se
mirent à couler sur ses joues, tant de souvenirs renaissaient dans son esprit.
Elle serra le maillot près d’elle, dans ses bras. Elle vit alors qu’il lui
avait laissé un mot dans l’emballage.
Ma chère Patty
Juste ce petit mot pour te dire que tu me manques déjà. Je ne
suis pas encore parti mais rien que l’idée savoir que je ne te verrai plus,
me brise le cœur mais je suis obligé de prendre cette décision aussi
difficile soit-elle de partir au Brésil. C’est mon rêve depuis des années
et je sais que tu me comprends, c’est pour ça que tu ne m’empêcheras pas
de partir, et je t’en remercie. Je me doute combien c’est dur pour toi ce départ
mais soit forte, je te reviendrai, c’est juré. Je t’embrasse mon amour.
Je t’aime.
Ton Olive.
C’était tout lui ça, depuis qu’il lui avait avoué ses
sentiments. Toujours un p’tit mot, une caresse, un je t’aime ou un baiser
volé. Jamais elle n’aurait cru que leur histoire serait si belle. Mais jamais
elle n’aurait pensé que cet accident les séparerait brutalement.
Les semaines passaient et Olivier n’étaient toujours pas réveillé,
les médecins cependant restaient optimistes et Mme Atton était partie au Brésil
rejoindre son fils qui se trouvait pratiquement toujours seul, mise à part les
visites de Roberto. Cependant plus les jours passaient et plus Patty perdait
espoir de revoir un jour l’homme qu’elle aime. Elle espérait tant qu’un
matin, le téléphone sonne et qu’on lui annonce qu’il est réveillé, que
ce cauchemar est terminé mais personne ne téléphonait et son calvaire
continuait. Pourtant ce matin après 20 jours passaient à attendre ce qui était
devenu aujourd’hui l’inespérable arriva, le téléphone se mit à sonner.
-
Patty, il est réveillé.
-
Il est…
-
Oui, il s’est réveillé cette nuit.
-
C’est merveilleux dit Patty un vrai
sourire aux lèvres. Il va bien ? demanda t-elle.
-
Les médecins l’examinent en ce moment
mais je ne pouvais pas attendre le résultat. Je suis tellement heureusement.
-
Je vous comprends.
-
Je vais demander à ce qu’il soit
rapatrié au Japon quand il ira mieux pour qu’il puisse reprendre sa vie chez
lui.
Elle n’arrivait pas à y croire. Il était réveillé, enfin. Des
larmes coulèrent sur ses joues, des larmes de joies cette fois.
Rien n’aurait pas ternir le bonheur que cette nouvelle annonçait,
rien ne gâcherait sa joie ! Durant l’espace d’un instant, toute la
peine qu’avait crée ce stupide accident s’envola pour l’éternité sans
doute. Son cauchemar était enfin terminé.
Elle s’empressa de téléphoner à Julian, Ben, Thomas et tous
les autre joueurs de la New Team jadis, afin de les tenir au courant, et tous en
furent soulagés et ravis.
Les jours passaient et la vie put reprendre son long fleuve
tranquille, comme avant. Elle se demandait pourquoi faire comme si de rien n’était
alors que tout était différent aujourd’hui ; depuis des semaines. Elle
avait tant souffert, tant pleuré.
Ce
matin là, le soleil inondait de ses rayons la chambre de Patty, éclairant
ainsi la jeune fille encore endormie. Cela faisait près de 3 semaines
qu’Olivier était réveillé mais cependant Patty n’avait aucune nouvelle et
sa mère refusait qu’elle l’appelle au brésil car le téléphone coûtait
cher. Mais elle ne comprenait pas pourquoi Olive ou bien sa mère ne lui avait
pas écrit. Les dernières nouvelles qu’elle avait eu remontait depuis le jour
de son réveil et elle n’avait jamais su ce que les médecins avaient dit.
C’est sans doute, ça qui l’attristait le plus.
Les rayons du soleil perçaient un peu plus ce qui réveilla la
jeune femme. Toujours le même cauchemar la hantait depuis maintenant plusieurs
semaines, elle se voyait à un enterrement puis lisant le nom de la victime sur
la pierre tombale, c’était olivier mais tout l’entourage l’ignorait
totalement puis elle l’apercevait au loin comme si il n’était jamais mort
et elle tenta de le rejoindre mais plus elle se rapprochait et plus il s’éloignait.
Et c’était sur cette image que chaque matin, elle se réveillait brusquement.
Elle s’habilla hâtivement et sortit. Les rues de Fujisawa était
encore calme mais elle ne tarderait pas à se remplir d’écoliers d’ici 10
minutes, tous prêts à affronter une nouvelle journée d’école. Mais elle,
elle sortait toujours en avance profitant du calme pour se stopper
quelques minutes devant la maison d’Olivier où malgré toute sa volonté, ne
pouvait s’empêcher d’imaginer le pire sur son état. Elle venait de
s’asseoir dos au muret de la maison d’en face, fixant silencieusement la
chambre de ce dernier quand la lumière du salon s’alluma brusquement.
Son cœur ne fit qu’un bond dans sa poitrine. C’était pas
possible, elle rêvait. Elle ferma les yeux pour les rouvrir quelques instants
plus tard mais la lumière était toujours allumait. Elle aperçut une
silhouette caché derrière le rideau puis disparaître. Elle ne sût où
trouver le courage pour se diriger vers la porte mais elle l’avait trouvé
rapidement. Elle frappa ne réalisant sans doute pas qu’il était enfin là.
La porte s’ouvrit mais personne n’apparut. Elle entendit une respiration
derrière la porte aussi forte que la sienne et elle se mit à parler.
-
Tu es là ? demanda t-elle
faiblement.
-
Patty ! murmura le jeune homme
toujours caché. Je ne peux pas… te parler annonça t-il d’une voix
blessante puis tentant brusquement de fermer la porte Mais Patty eut le réflexe
de mettre son pied en travers bloquant ainsi la trajectoire de cette dernière.
-
Moi, j’ai pleins de choses à et dire
pourtant Olive.
Elle sentit la main du jeune homme se figea sur la poignée. Il était
là tapis derrière cette porte et silencieux.
-
Ne comprends pas ? murmura t-il.
-
Je ne comprends pas pourquoi je n’ai
eu aucun signe de vie de toi pendant des semaines alors que je m’inquiétais.
Expliques-moi ! Parles-moi.
-
Non, je peux pas. Tu ne dois pas….
Laisses-moi finit-il par hurler.
Patty resta interdite devant la dureté avec laquelle il
s’exprimait. Elle entendit des bruits bizarres comme un déplacement et
s’aperçut que la porte était ouverte devant elle et lui était parti. Que
devait-elle faire entrer ou partir ?
Elle ne mit pas longtemps à se décider, elle entra puis se
dirigea directement vers le salon. Elle fut d’abord surprise par la
transformation de ce dernier. Le canapé était déplié en lit, des draps
totalement défait dessus et des vêtements qui jonchaient un peu partout sur le
sol. Mais son plus grand choc fut quand elle l’aperçut près de la fenêtre.
Il la fixait d’un regard rempli de haine ce qui figea son sang.
-
Tu sais ce que tu voulais avoir alors va
t-en !
-
Qu’est ce que….Olive, qu’est ce
qui s’est passé ?demanda t-elle d’une voix rempli de tristesse.
Elle s’approcha de lui et se baissa pour être à sa hauteur.
Elle plongea son regard dans celui du jeune homme et se tût.
-
Je suis paralysé, Patty. Plus jamais je
ne jouerai au football de ma vie. Je suis fini, ma vie est foutue ?
J’aurai mieux fait de mourir au Brésil. J’ai tout perdu dans cet accident.
-
Dis pas ça ! pleura t-elle. Je
suis là, moi. J’ai besoin de toi…moi rajouta t-elle.
-
Regardes-moi ! hurla t-il en se
reculant violemment. C’est avec ça que tu veux vraiment sortir ? ( Il le
regarda droit dans les yeux) Je ne veux pas de ta pitié et encore moins de ton
amour.
Des larmes inondèrent son beau visage. Les mots d’olivier la
touchèrent droit en plein cœur. Elle se retourna et fit quelques pas vers la
sortie puis s’arrêta un instant.
-
Si tu crois que c’est en me rejetant
que tu iras mieux, tu te trompes. Mais en tout cas, tu ne m’empêcheras pas de
t’aimer Olivier.
Elle avait parlé d’une voix totalement morte, sans aucun son révélant
un quelque conque sentiment.
Olivier regarda partir
celle qu’il aimait tant mais ils e devait d’agir ainsi pour elle mais également
pour lui. Il ne pouvait pas se regarder dans un glace depuis cet accident alors
il ne pourrait supporter que quelqu’un l’aime ainsi. Tout était si différent
maintenant, il ne voulait pas qu’elle se sente obligé d’être là à ses côtés,
il ne l’accepterait pas. Elle méritait d’être aimé pleinement et pas
qu’à moitié et il ne s’en sentait plus capable. Il lui fallait un vrai
homme et pas un simple handicapé.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi lui, elle, eux ?ce
n’était pas juste, la vie n’était pas juste. Une phrase que lui répétait
souvent son grand-père, lui revint en tête « La vie ne fait jamais rien
au hasard, elle nous donne des leçons tous les jours qui ne sont pas toujours
bonnes mais retirent s’en le meilleur et oublie le mauvais. Mais retiens, que
quoi qu’il arrive, c’est la chose la plus belle et miraculeuse du monde. »Pourtant
elle ne voyait pas quoi la vie d’Olivier était belle te miraculeuse à présent.
Plus jamais, il ne marcherait, plus jamais il ne toucherai à ce ballon rond
qu’il aimait tant ou bien ne sentirait la sensation de l’herbe du terrain
sous ses pieds. Tout ce qu’il aimait tant , il devait y renoncer. Elle
comprenait d’où pouvait provenir cette tristesse qu’il dissimulait dans son
regard et l’acceptait mais ne comprenait en aucun cas, cette haine qui
l’animait.
Cela devait faire 20 minutes qu’elle errait dans les rues de la
vie, l’école venait de commencer mais elle ne voulait pas y aller, ce
qu’elle désirait c’était de le voir, lui parler et par dessus tout
l’aimer mais comment faire pour qu’il accepte cela sans réagir violemment.
Elle ne le savait pas mais elle trouverai bien la solution. Elle fit demi-tour
et repartit chez lui. Il était encore là, à l’endroit où elle l’avait
abandonner 30 minutes plus tôt.
-
J’ai frappé amis tu n’as pas répondu
dit-elle timidement. Comme la porte était ouverte alors je suis entrée.
-
Tu n’aurais pas dû, Patty.
-
Pourquoi ? s’emporta t-elle.
Parce que tu es handicapé, c’est pour ça que tu me rejettes que je ne dois
plus t’aimer ?
-
J’ai changé, l’Olivier que tu
aimais est mort dans un accident de voiture.
-
Non, il est enfoui quelque part sous
cette couche de haine mais tu es trop aveuglé pour t’en apercevoir. Mon Olive
est vivant mais toi, tu n’y ressemble pas. Où est le jeune homme qui passait
son temps à se battre, à vouloir gagner ?
-
Me battre ! Contre quoi veux-tu que
je me battes contre cette maladie qui m’envahit et me paralyse, contre moi.
-
Ce serait déjà un bon début, tu ne
crois pas.
-
J’ai essayé mais je ne suis pas assez
fort pour lutter.
-
Tu ne veux pas lutter car ce serait
admettre que tu as perdu. c’est pour ça que tu n’y arrives pas. Avant de
vouloir se battre, il te faut un adversaire et si tu veux t’en prendre à moi,
vas-y mais tu te trompes d’adversaire. Je ne suis pas une rivale mais une
amie, Olivier. A toi de décider, si tu veux qu’on t’aide.
-
Je voulais juste jouer au foot, je
voulais seulement jouer au football. Et regarde dans quel état je me trouve. Je
ne sens plus mes jambes, je ne ressens plus rien se mit-il à pleurer.
Elle s’approche de lui et le prit dans ses bras et le berça
tendrement.
-
Tu n’es plus seul maintenant, je suis
là et je vais t’aider.
-
Je suis désolé Patty, je ne voulais
pas.
Des larmes ne cessèrent de tomber sur ses joues et Patty le serra
un peu plus fort dans ses bras. Elle le sentit l’agripper comme si il avait
peur qu’elle disparaisse, qu’elle l’abandonne. Tous les deux se mirent à
pleurer, ils s’étaient enfin retrouvés. Mais pour combien de temps, ce n’était
pas une question de temps présente dans leur esprit. La seule chose qui compté
était cet instant qui les unissait.
Olivier raconta à Patty son accident et son appréhension vis à
vis d’elle ce qu’elle qualifia que de stupide. Après toutes ses années
qu’elle l’attendait, il n’avait toujours pas compris pourquoi elle
l’aimait. Elle passait son temps à l’écouter, le rassurer mais elle
personne ne l’écoutait pleurer et la rassurer. Pourtant malgré tous ses
efforts, elle savait que ce n’était pas suffisant, et ne pouvait rien faire
d’autre.
Cela faisait 1 mois qu’il était rentré, 1 mois qu’il ne
voyait personne mis à part sa mère et elle. Il refusait de sortir et elle ne
voulait pas insister afin de ne pas créer encore un conflit entre eux mettant
son refus sur la cause du choc.
Un jour, alors qu’elle rentrait d’une longue journée d’école,
elle s’arrêtait chez lui comme à son habitude, puisque sa mère partait
faire quelques courses et ne voulait pas qu’il reste seul. Elle s’installa
comme toujours à la table du salon et se mit à travailler quand elle fut
interrompu par le téléphone. Elle alla répondre ne sachant pas que
l’interlocuteur allait sans doute détruire à tout jamais ses espoirs.
-
Allô ! bonjour je suis le
responsable du centre de rééducation.
-
Bonjour dit poliment Patty .
-
Excusez-moi de vous déranger mais nous
avons un problème. Votre fils aurait du venir se faire soigner depuis 3
semaines mais nous n’avons aucune nouvelle. Je ne voudrais pas vous importuner
mais s’il veut vraiment guérir, il faudrait qu’il commence ses séances.
-
Je crois que vous vous êtes tromper de
numéro balbutia –t-elle avant de raccrocher.
Elle s’effondra sur le sol totalement désemparée. Elle ne
savait plus comment le faire réagir, ni comment le prendre.
-
Qu’est ce qu’il t’arrive ?
demanda t-il.
-
Pourquoi tu m’as menti s’emporta
t-elle.
-
Je ne t’ai pas menti rétorqua t-il.
-
Et la rééducation, c quoi ! Un
oubli ironisa t-elle. Tu m’as promis que tu irais.
-
Je ne voulais pas…
-
Arrêtes ! Tais-toi, ne dis plus
rien.
-
Tu ne comprends pas, c’est moi qui vit
ce calvaire pas toi.
-
T’es pas tout seul, olive. Je suis là
avec toi. Tu devrais te battre au moins pour ça, si tu en le fais pas pour toi,
fais le pour tes amis, moi ou le football !
-
Le football, quel football ? Celui
qui m’a détruit, trahi. C’était toute ma vie et voilà dans quel état, je
suis pour lui.
-
Je ne te comprends pas. Tu disais
vouloir lutter, te battre mais tu abandonnes sans même avoir commencer. Tu
renonces.
-
J’y suis allé la première semaine se
confia t-il mais rien ne s’est passé. Ca m’a rien fait.
-
On a jamais dit que tout serait facile,
olive mais tu n’est pas seul.
-
Arrête de dire que je en suis pas seul.
Il n’y a que moi qui supporte ce fauteuil toute la journée. Je suis le seul
à vivre ce cauchemar, tu n’es pas à ma place hurla t-il en essayant de se
relever afin d’être à sa hauteur mais il s’effondra sur le sol. Elle
voulut l’aider mais il la rejeta.
-
Laisses-moi ! dit-il en se relevant
tout seul en vain.
Cependant elle ne le laissa pas et l’aida.
-
Je t’avais dit de me laisser.
Elle le regarder les larmes aux yeux. Puis sans un mot ramassa ses
affaires et quitta précipitamment les lieux. Elle en avait marre de toute sa
haine, de toute cette vie, elle voulait parler, se confier mais à qui. Elle décida
d’aller voir Tippy qui actuellement devait attendre Julian devant le stade.
Tippy la comprendrait sans doute ayant elle aussi vécu un drame presque
similaire avec Julian des années plus tôt.
- Tippy murmura Patty dès
qu’elle l’aperçut.
-
Patty , je m’attendais pas… elle
s’arrêta quand elle vit la tristesse de son amie et se leva pour la consoler.
-
Je ne sais plus quoi faire dit-elle
avoir lui avoir confier toute son histoire.
-
Il est paralysé répéta t-elle choquée.
C’est horrible ! Pauvre Olive, mais pourquoi ne pas nous l’avoir dit ?
-
Il ne veut voir personne et même moi,
il ne veut plus. Il doit me haïr.
-
Mais non, je me souviens encore quand il
posait les yeux sur toi et que son regard s’illuminait sans raison apparente
mais pourtant son cœur savait pourquoi. C’est parce qu’il t’aimait même
quand il ne le savait pas. Je l’ai lu dans son regard. Mais je comprends tes
craintes, j’ai aussi eu les même avec Julian mais leur raison c’est de
vouloir nous préserver. Tu as deux solutions, soit le laisser ou alors
l’aider. Sa passion pour le football devrait le sortir de son état et lui
donner encore l’envie de se battre.
-
Et si j’échoue.
-
Tu ne dois pas échoué ! Ils ont
besoin de nous à tout bout de champs même si il ne le savent pas. D’ici une
heure Julian vient s’entraîner avec Bruce et d’autres joueurs, si tu vois
ce que je veux dire.
-
Je crois savoir comment faire.
Elle se leva un peu plus enthousiaste et murmura « à
nous deux, Olivier ».
Elle repartit chez lui plus que déterminé à le faire bouger.
Elle entra sans prendre la peine de frapper et l’aperçut près de la fenêtre
du salon à regarder dehors, elle toussa pour lui faire remarquer sa présence.
-
Tu as oublié quelque chose ?
-
Oui répondit-elle machinalement. (Elle
attrapa une veste à lui à porter de main et se dirigea vers lui) Toi
finit-elle.
Elle empoigna le fauteuil roulant sans lui laisser le temps de répondre
et le mener hors de la maison.
-
Il fait chaud tu ne trouves pas dit-elle
sans prendre en compte ses jérémiades.
-
Ramènes-moi ! ordonna t-il.
-
J’ai vu Tippy tout à l’heure et
j’ai enfin compris pourquoi continua t-elle.
-
Pourquoi quoi ? demanda t-il intéressé.
-
Tu es comme ça !
-
Comment comme ça ?
-
Aussi méchant avec moi, toi, nous.
-
C’est par ce que tu m’aimes.
Olivier se tût quelques instants puis demanda.
-
Où est ce qu’on va ?
-
Te démontrais que la vie continue même
dans ton état.
-
Ramènes-moi !
-
La vie continue que tu le veuille ou
non. A toi, de tracer ta route, mon ange lui murmura t-elle arrivé devant le
stade.
-
Regarde-moi, que veux-tu que je fasse là-dedans
mis à part m’apitoyer sur mon sort ?
-
Peut-être dire à tes amis que tu
n’es pas mort, ce serait un bon début tu ne crois pas !
Elle le transporta à l’intérieur. Les joueurs étaient tous sur
le terrain en train de parler et de rire, Tippy était assise dans les gradins,
elle les observaient attentives. Patty ne put s’empêcher de sourire. Elle
aimait l’ambiance de ses retrouvailles plus que tout. Elle aurait voulu attiré
attention du groupe sur eux mais se ravisa rapidement afin de laisser à Olive
le temps de s’adapter à cette situation. Ils restèrent quelques minutes en
haut, silencieux, observant les autres. Quand Olivier fit signe à Patty de
descendre voulant rester seul.
-
Alors ? s’exclama Tippy en la
voyant arriver.
-
J’espère avoir remporter cette
manche.
-
Il est où ?
-
En haut, il veut être seul. Il doit
vouloir faire le point entre lui et ses souvenirs, je suppose.
-
Il va s’en sortir, tu sais.
-
Il le mérite tellement.
Il se souvint du temps où lui aussi jouait encore au ballon, un
temps qui était pas si loin que ça pour lui mais paraissait cependant duré un
éternité. Il en avait marre de cette vie d’handicapé qu’il menait, mais
pourtant il n’avait pas vraiment le choix. Patty avait –elle vraiment bien
fait de l’amener dans cet endroit qui était néanmoins la cause de ses
soucis. Pourtant il voulait croire en elle, en la vie qu’elle pouvait lui
construire ,en leur amour. Il pouvait faire un effort, il devait faire un
effort.
Il appela la jeune femme au bout de vingt minutes de réflexion.
-
Je ne veux pas franchir ça tout seul
murmura t-il en lui prenant les mains.
Patty lui sourit en guise de réponse, son regard s’éblouit en
un seul instant. Enfin, il avait compris, elle le savait. Plus jamais, il ne
serait seul, plus jamais.
Elle prit le fauteuil et le descendit vers tous leurs amis. Tous
furent peinaient dans un premier temps par l’état d’ Olivier mais
rapidement la joie des retrouvailles prirent le dessus et Olivier retrouva sa
joie de vivre. Intérieurement, il remercia Patty pour cet instant de bonheur
qu’elle lui avait offert et ne cessa de penser que sans elle, il serait perdu.
L’entraînement fut annulé mais tous restèrent néanmoins sur le terrain,
olivier n’ayant pas envie de se retrouver ailleurs. Il était descendu de son
fauteuil et s’était assis sur l’herbe, la touchant, frôlant pour la première
fois depuis bien longtemps. Comment avait-il pu haïr ce sport pour qui il était
tout ? Il ne le savait pas mais au fond de lui, il ne l’avait pas haït
bien longtemps, car le football était une partie de lui tout comme l’autre était
Patty. Sans l’un ou l’autre sa vie aurait-elle le sens qu’elle avait eu
pendant des années. Tous rirent en se remémorant des vieux souvenirs, évitant
néanmoins de parler de l’accident. Ils restèrent là pendant plus de 2heures
puis tous partirent sauf Julian et Tippy.
-
Olivier, je suis désolé pour toi dit
Julian.
-
Il faut pas , Julian.
-
Moi aussi j’ai vécu cela. Et quand on
a le football dans le sang comme toi et moi, on ressent exactement les mêmes
choses. Et je suis vraiment ravi que tu es surmonter ta haine pour revenir vers
nous.
-
Oui. Aujourd’hui j’ai compris,
enfin, je crois. Et moi aussi, un jour, je reviendrai sur le terrain comme toi.
-
Les promesses, il faut les tenir.
-
Hein, hein.
Julian partit ensuite accompagné de Tippy. Patty rejoignit Olivier
puis ils quittèrent les lieux.
-
Ta mère doit s’inquiéter ?
-
Oui, c’est vrai. Patty…. pourquoi
fais-tu tout ça pour moi ?
-
Parce que c’est toi répondit-elle
instinctivement.
Un lourd silence pesant s’installa alors entre eux. Elle repensa
à une chanson qui définissait assez bien ses sentiment envers lui. Elle se mit
à la fredonner doucement :
Si tu crois un jour qu'je t'laisserai tomber
Pour un détail pour une futilité
N'aie pas peur je saurais bien
Faire la différence
Si tu crains un jour qu'je t'laisserai fâner
La fin de l'été, un mauvais cap à passer
N'aie pas peur personne d'autre n'pourrait
Si facilement te remplacer
Oh non pas toi
Vraiment pas toi
Parce que c'est toi le seul à qui je peux dire
Qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que j'avoue j'suis pas non plus tentée
D'rester seule dans un monde insensé
Si tu crois un jour q'tout est à refaire
Qu'il faut changer; on était si bien naguère
N'aie pas peur je n'veux pas tout compliquer
Pourquoi s'fatiguer
Et commence pas à te cacher pour moi
Oh non, je te connais trop bien pour ça
Je connais par cœur ton visage
Tes désirs, ces endroits de ton corps
Qui m'disent encore
Parce que nous c'est fort
Parce que c'est toi j'oserais tout affronter
Et c'est toi à qui j'pourrais pardonner
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que c'est toi j'voudrais un jour un enfant
Et non pas parce que c'est le moment
Parce que c'est toi
Je veux te voir dedans
J'verrais dans ses yeux tous ces petits défauts
Parce que parfait n'est plus mon créneau
Parce que c'est toi
Parce que c'est toi le seul à qui j'peux dire
Qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que j'avoue j'suis pas non plus tentée
D'rester seule dans un monde insensé
Parce que c'est toi
Oui parce que c’est lui, elle lui
consacrerait sa vie mais ça il ne l’a pas encore compris. Que fallait-elle
qu’elle fasse pour qu’enfin, il ouvre les yeux sur eux deux, si elle restait
près de lui c’était simplement pour son bien, pour ne pas qu’il vivent
seul cette expérience. Elle le raccompagna jusqu’à chez lui où sa mère
attendait anxieuse devant la porte. Elle s’apprêta à partir quand il lui
prit la main pour la retenir.
-
Merci pour tout !
-
Y a pas de quoi répondit-elle avec un
vrai sourire.
-
Patty murmura t-il en lui caressant le
revers de sa main. Je ne sais pas si j’y serai arrivé sans toi.
Il l’attira près de lui et elle se
baissa. C’est alors qu’il l’embrassa pas un simple baiser de remerciement
( quoi que) mais un baiser exquis qui la fit frissonner de tout son être. C’était
la première fois qu’il l’embrassait depuis qu’il était rentré et elle
avait sans doute oublié la sensation qu’il lui procurait à chaque fois.
-
C’était quoi ça demanda t-elle
surprise en collant son front contre le sien.
-
Ma façon de m’excuser, et de te dire
que je t’aime lui murmura t-il.
-
Alors j’ai pas du bien comprendre, tu
peux recommencer ?
Il ne se fit pas prier et l’embrassa
à nouveau.
-
Et là lui demanda t-il amusé ?
-
Pas tout à fait répliqua t-elle avant
de l’embrasser de nouveau.
Olivier la stoppa durant quelques
minutes et se moqua de la moue qu’elle faisait face à son action.
-
C’est pas drôle répliqua t-elle
essayant d’être fâchée.
-
Si tu te voyais se moqua t-il en
laissant leurs lèvres se rencontrer de nouveau.
Elle sentit alors un souffle l’envahir
sans raison apparente mais pourtant il n’y en avait qu’une seule qu’elle
était l’unique personne à connaître : elle était heureuse.
Il était de nouveau lui et avait accepté
la situation enfin. C’était fou comme elle l’aimait, et aujourd’hui, elle
avait le savait comme jamais.
Cela faisait plusieurs jours
qu’Olivier était Olivier, qu’il sortait avec ses amis sans appréhension.
Il n’était plus effrayé par le monde extérieur, une nouvelle
s’accroissait en lui et dieu seul savait d’où elle pouvait provenir. Il
n’aurait jamais cru que même dans son état, la vie valait encore la peine
d’être vécu, qu’elle n’avait pas fini le jour où il avait perdu
l’usage de ses jambes. A présent, tout était différent, ses amis, Julian,
Patty lui avait donné encore l’espoir de guérir et le courage d’y
parvenir. Il avait à présent la volonté de guérir et c’est la clé de la
guérison même si pendant un moment il refusai d’y croire et attendait
simplement un miracle.
Il allait tous les jours faire une rééducation
repoussant un peu plus chaque jour ses limites. C’était dur, mais Olivier
pouvait le faire, n’avait-il joué avec une épaule démis et une fracture à
la cheville l’année de ses 14 ans. Après tout, il est le plus fort d’entre
eux et le meilleur, il les avait tous battus, l’uns après les autres sans
aucun doute. Il avait durement gagné le titre de champions et c’était également
pour ce titre, pour ses rêves qu’il réussirait ce combat. Il avait promis à
Patty d’y arriver, et de plus, il lui avait fait une promesse avant de partir
au Brésil et cette promesse il ne l’avait toujours pas tenu.
Cela faisait un mois qu’il était
parti dans un centre de rééducation, le médecin lui ayant juré que ce serait
un meilleur traitement pour sa jambe, un traitement de choc soit mais il
n’irait que dans le bon sens dans son état.
Un mois, où tous les jours, il faisait
pendant 4 heures des exercices afin de muscler ses muscles de ses jambes même
si celle si ne fonctionnaient pas afin qu’elle ne perdent pas leur vitalité.
Aujourd’hui, le médecin lui avait accordé une permission de sortie voyant
que les efforts d’Olivier n’était pas vain et qu’il allait même au delà
de ce qu’il espérait. Il avait un métabolisme étonnant et s’étonnait
parfois même de le voir accomplir tous ses exercices sans pour autant avoir eu
l’impression d’avoir forcer. Il avait du encore faire travailler ses jambes
après son accident, un vrai sportif ! Il décida alors de prendre contact
avec son ancien médecin sportif qui l’informa alors de ses exploits de l’époque
sur le terrain et il comprit ainsi d’où lui provenait toute cette énergie et
cette envie de se battre.
Olivier sourit, enfin, il allait pouvoir
revoir sa mère, ses amis, Patty et respecter sa promesse. Il appela Patty juste
avant de quitter le centre et lui donna rendez-vous sur le stade avec « son
billet de retour », sa promesse allait enfin être tenu .
Il arriva sur le stade escorté par
Bruce et Ben qui était revenu de France durant ses vacances scolaires ayant
appris l’état de son ami. Il arriva sur le stade tous ses amis était de
nouveau réuni pour lui, et il en était ravi. Il allait bientôt revenir avec
eux sur le terrain, enfin les rejoindre, enfin partager cette même passion qui
les a réunis au hasard d’un jour. Patty arriva à son tour, un sourire
illuminait son visage, elle portait sur elle, le maillot d’Olive, ce qui ne
manqua pas de le faire sourire. Elle s’apprêtait à descendre les marches
sous son regard. Il se rappela alors combien il l’aimait et se que serait
devenu sa vie si il ne l’avait
pas eu, un seul mot lui vient à l’esprit à cette simple idée et ce mot était :
RIEN. Sans elle, il ne serait rien. Elle arriva en bas des marches et commença
à se diriger vers lui quand il se mit à lui dire :
-
N’avances pas ! ordonna t-il.( il
regarda Ben et Bruce) Pouvez-vous m’aider à sortir de ce fauteuil ?
-
Bien sur répondit Ben avec sa
gentillesse .
Olivier se leva avec l’aide de Ben et
Bruce. Et se mit à faire quelques pas difficilement. Patty le regardait les
larmes aux yeux. Il avait réussit ! Elle lui sourit amoureusement, comment
en pas aimer une personne pareil. C’était une question qui ne l’avait
jamais effleurer car elle l’avait toujours aimer. C’est alors qu’Olivier
s’effondra sur le sol. Patty courut à sa rescousse alors que les autres
retinrent leur souffle. Elle arriva à sa hauteur .
-
Olivier !
-
Je suis désolé, c’est pas très réussi
comme entrée.
-
C’était parfait murmura t-elle.
Attends, je vais t’aider.
-
Non dit-il sur un ton plus ce qu’il ne
l’aurait voulu. Je suis déjà tomber un terrain reprit-il doucement. C’est
pas la première et je dois me relever, tout seul cette fois.
Elle acquiesce qu’un simple signe de tête. Il se releva péniblement
et se tint de bout face à elle.
-
Je t’avais promis que je reviendrais.
-
Et tu es là ! murmura-t-elle.
-
Oui, je sais j’ai mis du temps à
revenir mais le Brésil était tellement splendide que je n’avais plus envie
de le quitter plaisanta t-il.
Tout le monde se mit à rire.
-
Je sais que c’est pas encore parfait
ma démarche mais j’espère que bientôt quand j’irai mieux vous voudrais
bien de moi comme attaquant, les gars.
-
Tu plaisantes ? demanda Bruce .
On attendait que ça, que tu reviennes avec nous.
-
Maintenant que tu es là, je présume
que tu veux récupérer tes affaires porte-bonheur dit Patty.
-
A vrai dire, je le voulais au début
mais je crois qu’en faite, mais quand je t’ai vu avec, j’ai réalisé que
ma plus grande chance, c’est toi. Je t’aime, Patty.
-
Moi aussi, Olivier.
Elle s’approcha de lui et l’embrassa
langoureusement.
*FIN*