Fanfics
Le
champs des rêves
Auteurs originiaux : Saki et Aya
Traductrice de l’italien en français :
Kari
{France, Paris. Lycée Saint Germain} Les deux heures de l’après-midi
marquaient la fin des leçons et le début des activités en club. L'école
devenait pleine de vie, les garçons posaient ou répondaient aux questions de
leurs instituteurs ou dormaient littéralement sur les bancs se trouvait à
jouer dans leurs clubs respectifs. Naturellement les clubs sportifs étaient les
plus en vogue, surtout pour les étudiants masculins. Pierre LeBlanc était bien entendu
l’idéal. Il prodiguait des regards et des sourires d'abord à droite puis à
gauche. Pargois Tarô se demandait se demandait comment il faisait pour se
concentrer tout en ayant une attention aussi distraite. Mais le fait était que
quand l’arbitre sifflait le début des parties, Pierre, le garçon le plus
populaire de l’école se transformait. Plus de sourires, tout ne concernait
que la partie derrière le numéro 10 du Paris Saint Germain. Son dévouement était
total, sa technique parfaite. Ce n’était pas un simple attaquant, il était
fantastique. Louis Napoleon semblait par contre un
peu ennuyéde cette attention. Il n'était pas un type affable comme Pierre, au
contraire beaucoup soutenaient qu'il était un peu trop sûr de lui. Effronté,
avec une puissance de tir qu’envierait n’importe qui, le numéro 11 était
l'attaquant fondamental de l'équipe. C’était le contraire de Pierre, il n'était
pas apprécié de ses camarades et son cercle d’amis était restreint. Tarô Misaki n'était pas encore
connu, même s’il commençait à éveiller l'interêt de quelques filles qui
remarquaientt son physique athlétique, musclé et elégant. Au fond Tarô
donnait le meilleur de lui-même avec un ballon aux pieds ! Et maintenant c’était
son tour. C’était sa première partie, il jouait avec le numéro 13, un
maillot de réserve. Peut-être plus qu’il aurait pu conquérir le numéro 11,
mais entre lui et Napoleon il y avait trop de différence et ensuite le français
n'aurait jamais rennoncer à son maillot, c’était certain. Mais Tarô ne
s’intéressait pas aux numéros, cependant il voulait jouer. Pour l'instant il
partait en remplaçant, maisil n'était pas du type à se plaindre. Certes ici
ce n'était pas comme jouer dans Nankatsu, avec amis, mais il nous y arriverait - Donc, dit Pierre nous allons leur
faire voir que nous sommes en pleine forme ! Tarô tu vas voir aussi que, même
si tu es ici depuis peu, tu t’entends bien avec nous! En effet son coeur lui battait fort
dans sa poitrine, mais les mots rassurants des sien arrivèrent et les tapes
chaleureuses des autres copains firent tourner une couleur normal sur le visage
du numéro 13 et disparaître cette sensation de nausée qu’il avait eu. Sa
nouvelle vie commençait. * * * - Courage les filles mettons nous au
travail ! De ces fenêtres ! Qi tu veux aller jouer dehors sors et ne nous empêche
pas de travailler! - Nous commençons : des demi plié,
grand plié deux fois. Port de bras dans toutes les positions, ensuite relevé
en cinquième, tendre la position, demi tour pour recommencer à gauche. Musique
s'il vous plait ! Les filles commencèrentà exécuter
les exercices de routine comme si ceux-ci elle dépendait leur vie. Voilà ce
que leur enseigait madame Oblasova : dévouement total. - Bien Madelène, oui Jean ainsi,
attent Maurinne décontracte ton bras, le courage Eliane corriges la position
des jambes, non ! Ne fais pas cela ! Laure savait que madame Oblasova
n'exagérait pas. l'Opéra était un lieu presque prohibé aux "extérieurs",
comme on les appelaient . Pourtant entrer à l'Opéra et réalisait son rêve
pour ensuite devenir d'abord danceuse et ensuite peut-être étoile... personne
n'aurait pu l'arrêter. Et maintenant nous au tour de
Pierre... leurré ! Vite il se serait fatigué et il l'aurait laissé dans son
monde fermé et intouchable, comme l’avaient fait tous les autres avant lui.
Elle n'avait pas de temps pour ces choses, elle n'était pas une fille comme les
autres. Ensuite la rencontre avec Madame
Ludmilla Oblasova. Cette femme avait changer sa vie. Beaucoup soutenaient que
cette dame exagérait... au fond, ce n’ était pas une académie de
danse, c’était une école ! Mais Laure était entrée très vite en accord
avec la sévère danseuse russe. Bien vite sa chambre s'était transformée en
une véritable salle de danse avec barre et miroirs. - Très bien maintenant une diagonale
de ronds piqués, huit, ensuite on conclut. La leçon était presque finie lorsque
des cris couvrirent la musique. Tarô leva la tête à l’appel
d’un ami dans la salle de sculture. Pendant qu'il cherchait la fenêtre d’où
provenaient les cris il croisa le regard bleu de Laure fixé sur lui. Il souria
en la saluant avec la main. Il ne la haïssait peut-être pas au fond... La fille resta étonnée et embarrassée.
Mais qu'est-ce qu’il croyait ? Qu’elle l’attendait et le saluait ?? Il était
seulement... seulement... - Laure qu’est-ce que tu fais ! -
hurla l'enseignante – C’est à ton tour ! Laure rougit, fit
sa diagonale et se trompa d’enchaînement. Elle qui ne faisait jamais une
erreur même pas dans les exercices les plus difficiles ! [Retour
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Tarô se dirigea vers le terrain de football : au programme un entraînement
entre l'Under 18 et les under 21 du Paris Saint Germain. Les joueurs attiraient
autour du champ d'entraînement plein de curieux. Tarô arriva alors que les
deux équipes s’échauffaient : course autour du champ, exercices pour le
potentiel musculaire musculaire, de passages, dribble entre les plots, sauts.
Pendant un instant le garçon se revoyait lui même et ses copains de Nankatsu
faire les mêmes mouvements, exécuter les mêmes exercices sur le terrainde l'école.
Certes ici c’était autre chose... le terrain d'entraînement ressemblait à
leur stade du tournoi national. Pourtant Tarô ressentait de la nostalgie. Il
chassa ces pensées.
De temps en temps on des petits rires et des cris du type "allezzzzzz"
de la part de gamins en extase devant leurs favoris
Dans des situations désespérées, Pierre savait d’un coup de génie tirer
d’affaire son équipe, un schéma risqué et imprévisible qui sauvait la
partie. Sans compter que ses copains l'adoraient et le suivaient partout.
L'enseignante de la classe de danse de Laure était rigide, il n'admettait pas
de distractions et il ne considérait pas son cours comme un
"de remplissage". Ses filles devaient mettre le plus grand
engagement dans la danse, rien ne venait d'abord.
Ludmilla Oblasova, née dans un village dispersé dans la steppe russe, avait
laissé sa maison natale à l’âge de huit ans pour entrer comme danceuse au
théâtre de Saint Pétersbourg. Elle avait été une des danseuses de file du
Kirov, mais vers les années 80 elle s’était échappée en se réfugiant
d'abord en Autriche et ensuite à Paris.
Bien Laure, ainsi, plus de grâce, tu dois toujours être expressive même
lorsque tu est à la barre si tu veux te faire remarquer pour entrer à l'Opéra
! Tu sais qu'en compagnie ils ne prennent que
les élèves de leur école, si tu veux entrer comme tu devras te faire
remarquer au plus vite !
Tu dois danser en faisant le Lac des Cygnes, même si tu fais la barre !
Elle prenait les enseignements de la femme à la lettre, ne faisait rien
d’autre que danser.
Ses amitiés se resserait à l'intérieur du monde du ballet. Elle ne laissait
personne s'approchait.
Elle n’avait jamais eu de rendez-vous et encore moins de petit ami. Pas
qu’elle ne le pouvait pas, au contraire ! Sa grâce et sa beauté avaient
fendus beaucoup de coeurs à école. Mais son caractère froid avait éloigné même
les plus insistants.
Elle s'en apercevait lorsqu’elle regardait ses pareilles qui se désespéraient
derrière des amours non réciproques. Quelle compassion ! Dans son monde
parfait il n’existait pas de temps pour les distractions, seul le ballet
existait, avait un sens.
Sa mère n'avait pu attaquer ses convictions. À quatorze ans on ne lui avait
pas donner la permission d'entrer à l'Académie parce qu'on voulait qu'elle étudie,
qu’elle se fasse de nouveaux amis et mène une vie "normale" comme
elle le disait. Laure s’était opposée de toutes ses forces et à la fin on décida
qu’elle étudierai au lycée Saint Gérmain où les jeunes recevaient soit une
préparation littéraire, d'école "normale", soit l'introduction à
des disciplines artistiques et sportives.
Danser était toute sa vie. Il n'y avait pas rien autre.
La partie était finie et les garçons faisaient du bruit, les under 18 devaient
avoir perdu ! En effet ils avançaient vers les douches suivis des choeurs des
adversaires, surtout des adversaires pour dire la vérité...
Beaucoup de garçons d'autres clubs vinrent saluer les vainqueurs, mais dans la
classe de danse l'enseignante continuait à prendre son temps pour exécuter les
dernières pirouettes.
Laure, qui attendaient son roulement pour la diagonale, lanca un regard sur les
garçons en sueurs qui allaientaux vestiaires, ses yeux glissèrent sur le garçon
qu’elle avait croisé dans le parc. Pendant un instant elle perdit la notion
du temps. Beaux abdominaux, épaules vastes, physique sec et musclé.
Il ne ressemblait pas du tout à un joueur de football, il avait une élégance
retenue...
Ludmilla Oblasova lui lança le regard de reproche qu’elle réservait aux étudiants
moins doués. Laure rougit de nouveau, cette fois par rage. Purquoi ce garçon
la troublait ainsi ? Non, elle n'avait pas temps pour ces histoires ! Elle
devait entrer à l'Opéra ! Personne ne se mettrait sur son chemin.