Fanfics
Le
champs des rêves
Auteurs originiaux : Saki et Aya
Traductrice de l’italien en français :
Kari
En
rose, les pensées de Laure, et
en bleu celles de Tarô.
- Uhmm aujourd’hui c’est jour de congès je vais pouvoir sortir un peu !
- Non, Laure tu ne dois absolument pas sortir, tu sais qu’aujourd’hui
c’est l’Epiphanie et nous devons attendre la famille et les voisins pour
manger la galette !
(en France il y a l'usage de faire une galette ou de l'acheter déjà faite dans
laquelle on met une fève, celui qui la trouve en mangeant la tarte devient roi
ou reine et porte une couronne d’or en papier toutre la journée NdA)
- Non, Laure si je te dis que tu dois rester ici ! Regarde par la fenêtre ! Il
neige ! (lorsque j'étais petite cet événement s’est réélement produit à
Paris NdA)
- C’est une blague ? C’est une excuse pour me tirer du lit et t’aider !
!
Laure se leva, sceptique, elle était prête à se fâcher avec sa mère ! Laure
adorait la neige depuis toute petite, elle avait tant de souvenirs, maintenant décolorés
par le temps, souvenirs heureux d'elle qui jouait avec son père, riant, s’éclaboussant…
Elle ouvrit la fenêtre
et tendit ses mains vers le ciel plombé et épais. Des flocons, des flocons
splendides dans leur blancheur de nacre commençaient à tomber. Laure, au
comble de la joie, commença à sauter partout dans la maison en hurlant :
- Il neige, il
neige, il neige !
Ensuite comme une enfant, elle sortit de chez elle, en chemise de nuit et en
chaussons, en continuant à s’égosiller :
- Il neige, il neige, il neige !
Elle prit des flocons dans ses mains et les regarda avec amusement s’emmêler
dans sa paume. Elle observa le ciel, des étoiles dans les yeux quand une voix
familière la ramena la réalité.
- Eh, princesse des
neiges, tu veux mourir de froid ?
Laure ne s'était même pas rendue compte de ce qu’elle avait fait, transportée
par la joie, elle était sortie sans se couvrir, sans compter ensuite qu’elle
vivait à proximité d’un garçon de sa connaissance, qui, d’ailleurs, traînait
toujours par là…
Embarrassée
qu’elle puisse être interpellée en un moment aussi innoportunt, elle finit néanmoins
par retrouver son assurance :
- Et alors, tu m’épies
?
- J’étais en train d'admirer le ciel mais c’était vraiment impossible ne
pas se tourner vers toi qui hurlait "il neige, il neige, il neige"
- Oui, ok, et tu as continué à me regarder sans manifester ta présence ?
- De quoi ?
- Oui, te montrer, au lieu de cacher ta présence !
- Excuse moi mais es-tu aussi gentille à peine éveillée ?
- Non, je suis
enragée ! Et avec un air hautain, elle leva le menton et rentra chez elle.
Tarô,
tu viens même ici ! Je suis très embarrassée…Qu’est-ce qui m’a traversé
l’esprit quand je l’ai invité ? ! Je m'en repentis amèrement !
Oui,
c’est vrai que c’est amusant, Laure, toujours aussi contrôlée, elégante,
noble qui sort ensuite comme une enfant, déchaussée, en chemise de nuit, et
qui se fâche avec moi. Oui, je crois que oui, j’en suis tombé amoureux…
[ Maison Langlois ]
- Tu es un peu déçu, n’est-ce pas ?
- Et pourquoi ?
- Ben ce n’est pas toi le roi !
- C’est la première fois que je fête cette tradition, une autre fois peut-être…Et
toi, princesse des neiges ?
- Eh ! – elle essaya, comme d’habitude de lui donner un coup de poing
sur l’épaule – as-tu fini de m’appeler princesse ?
- C’est sûr que ce n’est pas très approprié, après ce enième coup de
poing !
- Qu'est-ce que tu entends en disant que ce n’est pas très approprié ?
- Hein, mais non ! Rien du tout !
- Bon, on a qu’à éliminer en faisant une promenade dans le jardin, ok ?
- Oui, excellente idée, j’ai l’estomac plein comme celui d'un boeuf,
et le froid sibérien que gèle même mes poensées…ça me va ! J'espère réussir
à me promener.
- Ah j'oubliais ! La meilleur joueur de foot est blessé ! Mais se promener te
fera du bien, tu ne tiens pas à te motnrer faible ! Allez, allez, un peu de
courage, enfile tes chaussures et allons-y !
- Oui, j'obéis.
Le ciel gris semblait toujours plus bas sur la ville. Les gens s’étaient
enfermés dans leurs maisons, au chaud, pour fêter la fin des fêtes de Noël.
Seuls les enfants couraient, heureux dans les rues, pour une journée, ils étaient
les maîtres de la ville! L’avenue était déserte, pas une voiture. Les deux
adolescents sortirent et pénétrèrent fdans le parc, laissant derrière eux
les traces de leurs pas dans la neige, il avait cessé de neiger même si le
ciel ne promettait rien de bon. En silence, l’un près de l’autre, ils étaient
plongés dans leurs pensées.
- Un penny pour ta pensée – dit Tarô.
- Un penny ? Disons plutôt 100 francs, ok ?
- Oh, vous osez mademoiselle !
- Ben oui, je commence à apprendre la notion de l’argent.
- Ah, ah, tu ne te gênes pas alors !
- Pourquoi ? Les tableaux de ton père douivent rapporter, et les joueurs
de football n’ont-ils pas beaucoup d’argent ?
- N’est-ce pas unndiscours qui me raconte ce que tu pensais, justement ?
- Hein ?
Les deux adolescents s’étaient arrêtés et contemplaient le parc.
- Comme il est beau tout blanc, il ne ressemble plus au jardin où nous courrons
habituellement.
- Oui, c’est vrai, et regarde la Tour Eiffel
- On dirait une ville endormie.
- Et si un magicien mauvais avait jeté un sort et que nous étions seuls, toi
et moi ?
- Ah, alors comme un prince je devrais trouver le magicien et libérer la ville
de l’enchantement.
- Regarde - Laure indiqua les jeux pour enfants du parc - il est là le château,
mais - et commenca à courir - le méchant magicien me retient prisonnière - en
courant Laure grimpa dans le château- A l’aide, à l’aide, un méchant
magicien du nom de Pierrone me retient prisonnière !
- Oh, je dois donc jouer le rôle du beau prince ? je défierai le méchant
magicien - et avec un saut agile il se mit à califourchon sur le cheval de bois
et mima une chevauchée furieuse. Ensuite il sorti une épée imaginaire et
feignit un duel.
- Attention, mon beau prince, le magicien Pierrone s'est transformé en ballon géant
!
- Alors je lui donnerai des coups de pied pour l’envoyer le plus loin possible
! Ou je le trancherai de mon épée-il imita le geste d’un bûcheron coupant
une bûche.
Ils jouaient comme des enfants, et rièrent ensemble, ensuite, Tarô grimpa
aussi sur le château château. Il regardait la Tour Eiffel du plus haut point
du petit édifice, et Laure, un peu plus bas se mit à l'observer.
Je
me sens bien avec lui à mes côtés, je m'amuse, je ris, je sors mon côté
enfant et je n'éprouve aucune honte. Oui, il est vraiment beau… mais à quoi
je pense...
- Tu ne trouves pas que c’est une journée inoubliable? La neige, l'air frais,
les bruits ouatés, regarde il recommence même à neiger, on dirait des petits
diamants légers comme des plumes, qui dansent dans le ciel, comme je voudrais
danser avec eux, être aussi légère…
D’un bond, Tarô sauta en bas du château,
et s’avança vers elle et élargissant ses bras, avec un sourire doux lui dit :
- Viens, dansons !
Laure sans y penser se jeta dans ses bras, avec sûreté, Tarô la fit tourner
plusieurs fois avant de la déposer par terre. Laure, émue, commença à courir
pour cacher son visage devenu rose, puis, essoufflés, ils tombèrent l’un à
côté de l’autre et, en silence regardèrent le ciel, les flocons
retombaient, marquant le froid intense, mais aucun d’eux ne semblait s’en
apercevoir. Ils s’assirent sur un banc et échangèrent un doux et
imperceptible sourire. Tarô glissa sa main dans les beaux cheveux de Laure,
avec douceur il approcha son visage du sien, Laure ferma les yeux et s'abandonna
au garçon qui l’embrassa doucement.
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