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 Le champs des rêves

Auteurs originiaux : Saki et Aya

Traductrice de l’italien en français : Kari

En rouge, les pensées de Laure, en vert celles de Pierre et en bleu celles de Tarô.

XXVIII : Nuages à l'horizon

[ Paris. Vestiaire du Saint Germain ]

-Alors Misaki tu n’as pas encore compris ? Peut-être que tu n’as pas très bien appris le français ?
- Qu'est-ce que tu dit Pierre ?
- Ne feins rien et montre plutôt tes papiers !!

- Explique Pierre, et ne tourne pas autour je suis curieux.
- Il me semble avoir été clair à propos de Laure.
- Encore cette histoire ! N'es-tu pas trop enfantin ? Tu lui en veut encore parce qu’elle t'as repoussée ?
-Mais je ne suiis pas près d’oublier de ci-tôt le fait qu’elle m'a humilié devant toute l'école !
- Mais non ! Elle a accepté l'invitation de Nicolas et pas la tienne !
- De toute façon je t'avais demandé de ne plus lui parler mais tu m’a désobéi !

-Oui je t’ai désobéiet je fais ce qui me fait plaisir !

- Qu'est-ce que tu as fait samedi soir ?
- Je suis sorti avec Laure, pourquoi ?
- Il m'a été référé que tu t'es amusé !
- Oui, c’est une fille sympathique et nous nous sommes amusés à patiner et nous le referons !

- Très bien c’était ce que je voulais t’entendre dire ! Je prendrai des mesures nécessaires.
Tarô resta interdit.
Les mesures nécessaires, mais qu’avait-il en tête?C’est vrai que la dernière fois il a failli m’estropier!Il veut me faire jeter de l'équipe ! Il doit être devenu fou !

Nous verrons cher Tarô si tu pourras encore jouer à football après cet entraînement ! Je te ferai te repentir de m'avoir désobéi ! Tu reviendras pleurer à Tokyo sur tes pathétiques copains d'équipe !

[ Classe de danse ]

André se mit dans un angle de la classe en attendant son tour pour danser, il s’était assis et avait la main devant la bouche pour cacher son ennui lorsque, l'après-midi des épreuves il entra dans la classe...

- Alors André, comme vont les épreuves du premier acte ?
- Quel me vaut l’honneur que Marine viennent parler avec le plus commun des mortels ?
- Je vois que l’on ne t’as pas encore relégué de ton rôle ?
- Et quel serait mon rôle ?
- Je te verrais bien faire l'arbre !
- Toujours aussi sympatique !
- Qu'est-ce que tu en penses, tu réussirai peut-être a dansé correctement ?
- Je te dis que le meilleur rôle sera attribué à...
- Personne n’est à la hauteur !

- Laure monte plus haut ta jambe! Comme ça?Corrige ta position ! Nicolas, plus d'espressivité quand tu danses, qi tu tombe amoureux de Giselle tu ne dois pas avoir peur !
Les deux adolescents souffraient encore de l'embarras qui s'était créé le jour des derniers exercices! Nicolas se retenait par embarras tout comme Laure.
Je ne suis peut-être pas à lahauteur, Nicolas est si bon je suis un peu derrière !
- Qu’est-ce qu’il se passe Laure?-  hurla Sébastien – Où as-tu mis ta tête ? Restes concentrée où tu nous gâcheras à tous notre journée !

- Mais quelle belle petite scène, oui c’est un cadeau pour Noël !
- Marine ! - chuchota de son angle André.
Ensuite il se leva et prit son épée pour faire son entrée !
- Eh Laure -chuchota André en continuant à danser - regarde qui est là, ton amie Marine est venue cracher son poison ! Oublie tout, fait de ton mieux, ce sera un beau cadeau de Noël !
Laure le regarda étonnée. Un cadeau de Noël ? Qu'est-ce que ça voulait dire?Bien sûr, je ne peux pas me permettre un rabaissement,je dois danser, si Nicolas est meilleur je le rejoindrai ! Je ne veux pas que celle-là là dise quelque chose ! Marine la sorcière !

Après l'entrée d'André, Laure se reprit, finalement elle avait retrouvé l'harmonie de ses mouvements, et était rentrée dans la partie, Nicolas la regardait étonné. Voilà maintenant il se touchaient, ils devaient danser ensemble pour la dernière fois comme deux amoureux : lui, Albert le prince et elle, Giselle qui devenait folle avant de mourir.

Les deux adolescents dansèrent parfaitement et Sébastien, comme tous les autres les regardèrent avec des yeux ronds.

André appuyé au mur mollement mit ses bras derrière sa tête pour lancer un regard satisfait à la fille près de lui, en lui disant :
- Alors Marine, qu’est-ce que tu en dis, dois-je faire encore l’arbre ?
Marine lui décocha un regard glacial et un sourire coupant comme une lame avant de répliquer
- Je n'ai pas encore joué toutes mes cartes!

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