Fanfics
Le
champs des rêves
Auteurs originiaux : Saki et Aya
Traductrice
de l’italien en français : Kari
En
rouge, les pensées de Laure et
en bleu celles de Nicolas.
XXVI :
Tu es même jolie...
[ Paris. Classe de danse du Saint Germain ]
Les épreuves du ballet se faisaient toujours plus
intenses, les adolescents ne perdaient pourtant jamais leur bonne humeur, mérite
surtout d'André qui se laissait souvent aller aux blagues dirigées vers les
premières danseuses.
Son rôle de rival du prince pour le coeur de
Giselle ne correspondait pas très bien vu qu’André était le meilleur ami de
Nicolas. Les deux garçons étaient inséparables. Contrairement à Nicolas,
André profitait de son charme et voyait chaque mois une fille différente. Au
terme des leçons de dance il avait un groupe de filles que se disputaiet pour
lui passer une serviette, lui porter un sac et elles l'attendaient fidèles
comme des petits chiens hors des vestiaires pour pouvoir faire le cheminn du
retour avec lui.
André était fils d'artistes, sa mère en effet avait été une célèbre
danseuse, il avait entrepris cette route poussé par sa mère qui lui donner une
réelle passion, mais comme on le lui disait, le talent ne lui manquait pas.
Avec Nicolas il avait vite engager une forte amitié depuis la première année
des lorsqu’ils s’étaient retrouvés dans la même classe, pendant les leçons
de danse.
- Maintenant André tu prends l'épée et laa
montre à Giselle. Celle-ci est l'épreuve qu’Albert est le prince et tu la
mintre à Giselle. Ainsi tu tournes mieux ta jambe, alors ? Laure tu dois avoir
un visage terrifié.
- Oui Laure regarde comme je suis laid et ce traître t’as menti !
-André un peu de sérieux si tu veux entendre une
série dinsultes tu n’iras pas dans un ballet ! S'il vous plaît restés
concentrés !Laure arrête de rire.
- Excusez moi madame, mais André est trop ridicule !
- Nous reprenons, Jean-Paul remets la musique !
La révélation du prince était suivie de la scène la plus importante du
premier acte, la follie de Giselle. Tous les yeux auraient été fixés sur le
visage de la première danseuse, l'intensité du regard était fondamental.
Laure encore apprenait ses pas, mais bien vite elle aurait commencé à
travailler sur les interprétations. Ludmilla attendait beaucoup d'elle, mais
heureusement elle était généreuse en conseils et avait beaucoup de patience.
- Très bien maintenant nous commençons la scène entre Giselle et Albert. Les
enfants je vous laisse, je vais voir comme vont les épreuves des filles dans
l'autre classe.
Les adolescents concentrés commencèrent à
s’entraîner, Laure exécuta son enchaînement, puis commenca à danser avec
Nicolas, c’était dur de trouver les pas, l’harmonie juste, surtout dans les
prises et dans les soulèvements.
C’est
bien Nicolas est si harmonieux dans ses mouvements, à ses côtés on se sens très
bien, on sens son coeur qui bat avec le mien et son corps qui m'enveloppe
tendrement.
Comme
cet enchaînement est bon, comme je voudrais avoir le courage de lui dire ce que
j'éprouve.
Pendant qu'ils exécutaient une prise Nicolas,
concentré sur son rôle de prince prit Laure avec douceur sous son bras, mais
sa main au lieu de se poser sur les reins finit un peu plus haut...
- Nicolas ! s’exclama Laure rouge
comme une tomate en lâchant vite prise.
- Excuse moi Laure je ne l’ai pas fait exprès,
je ne voulais pas te toucher le sein, excuse moi…
Laure s’était pliée avec les bras sur la
poitrine, embarrassée. Pendant que Nicolas ne savait pas comment s'excuser.
- Excuse moi mais je ne m'étais jamais aperçu que j'avais ton sein d'abord...
je veux y dire que j’avais cru... c'est-à-dire...
- Qu'est-ce que tu voulais dire ? ! Je suis une femme pas une planche de surf !
- Non, je ne voulais pas que, je sais que tu n’est pas une planche de surf...
André soupira résigné. Comme d’habitude il ne
savait pas comment s’y prendre. Cependant il comprenait ce qu’il avait voulu
dire avec ce discours confondu, Laure était trop petite, c’était une
question e taille. Avec une expression complice il saisit Nicolas par les épaules
et l'éloigna de l’irritée Laure :
- Tu ne sauras jamais comment t’y prendre avec les filles qui on peu de seins,
alors comment c’était, petit et souple ?
demanda-t-il en dégainant une de ses expressions farceuses- Petit et
souple hein ?
- Ben en effet... mais qu'est-ce que tu me fais dire malheureux ! ?
Laure croisaitr ses bras contre sa poitrine et regardait les deux méchamment.
- Ca suffit vous deux !
Nicolas, en dépassant son terrible embarras
s'approcha de Laure en se tordant les mains.
- Excuse moi je ne voulais pas blesser ton orgeuil, j’étais concentré sur ma
partie et je me suis trompé, le fait que tu es une femme et même très jolie,
j'étais confus pour t'avoir touché et mes phrases sont sorties sans aucun
sens, je m’excuse encore, retournons à travailler d'abord avant que Ludmilla
ou Sébastien nous tuent. Tu veux ?
Laure retourna aux exercices, les deux adolescents qui jusqu'à maintenant
semblaient danser en harmonie se limitaient à présentà exécuter les pas.
Quel
idiot d’avoir fait ça! Je suis stupide, un idiot, un crétin !... Nicolas ne se donnait pas de
paix et répétait dans son esprit tout un échantillon d’insultes destinées
à lui-même.
Il
ne s’est pas aperçu qu’il tenait mon sein ?... mais il est stupide ou quoi?
! Dieu combien je le déteste! Cependant il m'a dit que suis jolie... oui pour
se faire pardonner!
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