Fanfics
Le
champs des rêves
Auteurs originiaux : Saki et Aya
Traductrice
de l’italien en français : Kari
En
rouge, les pensées de Laure et
en bleu celles de Tarô.
XXV :
Quelque chose a changé
[
Paris. Après-midi, classe de danse ]
- Très bien les enfants, avant les vacances je
voudrais établir le premier acte avec Laure, Nicolas, André, Henri, Maurinne
et Alex donc vous venez avec moi nous devons faire les variations. Marine et le
groupe de Willis avec Sébastien.
Ludmilla attendit patiemment que la classe se divise, ensuite elle reprti la
parole.
- Aujourd'hui nous étudierons l'entrée de Giselle et sa première dasne avec
Albrecht, le prince ; la scène de jalousie avec Hilarion et les deux paysans.
Alors Laure tu es de cette partie, imagines que tu es dans ta maisonnette. André
frappe à ta porte pour te t’offrir un bouquet de fleurs, mais tu ne
l’entends pas. Puis, font leur entrée le prince et son ami, donc Nicolas et
Henri dans cette partie. Le prince décide de cacher son identité à Giselle.
Mettons nous sur le banc. Voilà, commençons.
Les exercices avec Ludmilla étaient fatiguants et
on finissait toujours tard. D'habitude lorsque les enfants de la classe de danse
avaient terminé, l'école était déserte.
- C’est gentil Nicolas, tu m'as attendu !
- Certes, je ne peux pas laisser ma partenaire seule si quelqu’un l’attaque.
-Mais qui veux-tu qui m'attaque !
Les deux adolescents sortirent du lycée en
bavardant gaiement sans voir que quelqu'un était appuyé au mur, dans l'ombre,
et les observait.
-Alors ientôt nous ferons la scène de la follie
de Giselle?
- Oui, je ne sais pas encore comment, mais mes neurones travaillent !
Laure et Nicolas se promenaient tranquillement et
ils ne s'aperçurent pas d'être suivit.
- De toute façon je suis très fatigué, j’ai hâte d’avoir des vacances
pour dorimir !
-Mais tu ne le sais pas ? Nous n’avons pas de
congès !
- Quoi!!!La mégère veut aussi nous faire
travailler pendant les vacances !? - Laure était interdite.
Un rire chaud résonna dans l'air.
- Mais non! Je voulais te demander si nous pouvions nous voir pour nous exercer.
-La haine – elle lui envoya un coup de poing- tu
m'as fait perdre dix ans de ma vie ! Bien sûr que nous allons nous entraîner
ensemble, mais sans les reproches de Ludmilla ou de Sébastien et sans les
regards cette Marine !
-Oui c’est vrai !
- Ah ! Merci! Pourquoi je te fais rire ?
- De temps en temps tu es si amusante lorsque travaille toute seule, tu es si
concentrée... tu sais que tes veines du cou gonflent ?
- Quoi ? ! Vraiment ? Ca doit être horrible ! Tu
penses qu'on le remarquera même en scène ? !
- Tu sais que pour ça tu es... Nic s'interrompit d’un coup.
- Voilà ce serai mieux qu’on s’arrête là, tu glisses sur un mur de glace,
mais tu n'as pas de griffes !
Nicolas était en train de céder...Quel idiot, c’est pourtant si simple de
lui dire : je t'adore lorsque tu danses, je t'adore lorsque tu te trompe,je
t'adore lorsque nous nous promenons simplement l’un à côté de à
l'autre. Parce que tu es merveilleues Laure.
- Voilà nous sommes arrivés je prends la ligne 8, on se voit demain !
- Oui à demain, bonne soirée.
[
Soir, devant la maison de Laure ]
Comme chaque soir Tarô et Laure avaient couru
dans le parc et maintenant ils rentraient. Ils n'avaient pas bavardé beaucoup,
tous deux étaient plongés dans leurs pensées. Mais ce soir Tarô avait
accompagné Laure jusque sous sa porte.
- Tu m’accompagnes maintenant ?
- Je ne sais pas, ça m’est venu automatiquement. Ca te déplaît ?
Laure ne savait pas quoi dire, le garçon la regardait avec ses profonds yeux
noirs.
- Alors comment tu te sens à Paris ?
Mais
que idiote?C’est une question stupide ! Il est déjà là depuis longtemps.
- Oui, assez bien, même si...
Et
voilà maintenant peut-être qu’il va me parler de cette Aki, quel d'excellent
travail Laure, pourquoi dois-tu réouvrir sa blessure ! ? Quel génie, quel tact
!
- Non, tu sais l'école c’est un peu dur, la
langue... les copains du Japon me manquent.
- En effet…
Il
semble vraiment triste ? Est-ce que je dois le lui demander ? L'autre jour dans
le parc il était bouleversé et aujourd'hui à l’école il semblait comme
absent, oui maintenant demande le lui de façon directe... et si ensuite il se
met à pleurer, qu’est-ce que je fais ?
- Et toi comment ça va Laure ?
Pourquoi
l'ai-je racompagnée jusqu’à sa porte ? Mais qu’est-ce que j’attends ? !
Et cet après-midi, qu'est-ce qu’il m’est venu à l’esprit de
l’attendre... c’était evident qu'elle tournait avec Nicolas... quel
idiote... mais je ne veux peut-être pas faire comme Tsubasa avec Sanae...
- Ah, tout
va bien, nous travaillons ferme et suis très fatiguée je ne vois pas
maintenant quand vont commencer les congés. Tu retourneras zu Japon ?
- Non, je ne pense pas.
J’ai
peut-être fait une gaffe, il a envie d’y retourner pendant les vacances mais
peutt-être que son père ne veut
pas...
- Tu sais, Laure...
Tarô s'était approché de la fille et la
regardait dans les yeux, il la prit dans ses bras et la serra contre lui, il lui
chuchota à l'oreille :
- Merci, merci pour tout.
Après il courut avec son ballon, avec le coeur
qui battait fort.
Merci
pour avoir été voisine lorsque j'avais besoin de réconfort, merci pour
lorsque tu m'as soigné, merci pour ton sourire, pour la force que tu m'inspires
lorsque nous courons ensemble, merci pour ta présence.
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