Fanfics
Le
champs des rêves
Auteurs originiaux : Saki et Aya
Traductrice de l’italien en français :
Kari
Akiko Nakazawa ouvrit
les yeux. La lumière des lampes néon blessèrent ses paupières fatiguées, la
forçant à se couvrir le visage avec les mains. Elle se leva de la chaise sur
laquelle elle s'était accablée. Combien de temps était passé ? Elle étendit
ses muscles endolorits. Des médecins et des infirmières l'avaient prié
d'aller dormir chez elle, au moins pour quelques jours... mais comment
pourrait-elle laisser son enfant ? Et si elle se réveillait seule dans ce lit
étranger? Après l'incident on n'était pas pu la réveiller. En état
comateux, comme disaient les médecins. Ensuite il y avait ce problème de l'hématome
cérébral, une edema disaient-ils. Ils disaient même d'être confiant... mais
ils ne pouvait pas lui dire dans quelles conditions sa fille serait réveillée...
ne savait pas si on l’avait réveillée,
c’était la véritable chose qu’ils cachaient derrière ces regards
complaisants. Mais elle n'était pas stupide et lisait tout ce qu'ils ne
voulaient pas lui dire dans ces thèses fades. Ils croyaient qu'ils auraient pu
"compromettre son équilibre mental déjà instable" en lui disant la
vérité. Hypocrites. Elle avait perdu un mari, n'aurait-elle pas perdu une
fille. Qui pouvait le jurer. Même si personne ne voulait la croire elle savait
que sa fille n'était pas du type à se rendre. Ainsi elle passait ses journées
à lui parler, massant le corps de sa fille en employant la technique Shiatsu.
Elle ne voulait pas que la musculature de sa fille soit endommagée par les
techniques de cet hôpital. Déjà, son père. Il ne savait même pas s'il était
vivant ou morrt.Il n'y avait personne qui connaissait les secrets du Shiatsu
mieux qu’ elle. Naturellement à l’ exception du vieux. Peut-être que si
maintenant elle y était restée seule.... Il l'avait chassée lorsqu’ elle
avait le plus besoin de son aide et elle ne serait certes pas retournée se
faire humilier de nouveau. Pour elle cet homme était mort. Lentement Akiko
commenca à étendre les muscles du cou et des épaules et se tourna pour
regarder au-delà de l’hôpital. Ensuite un bruissement, en un instant son
regard fut de nouveau sur sa fille.
Quel était ce bruit tout autour ? Elle
sentait son corps endoloris. Pourquoi tout était noir ? Pourtant il lui
semblait avoir ouvert les yeux. Peut-être que les lumières étaient éteintes,
ou peut-être qu’il faisait nuit. Ou peut-être rêvait-elle encore? Ca
devrait être ça, un de ces rêves où l’on n’arrive pas à se réveiller.
Chaque fois qu’on croit retourner à la réalité, on retourne sur un nouveau
rêve. Elle entendait des bruits... non des voix toujours plus voisines. Mais
qu'est-ce qu’elles disaient ? Elle ne réussissait pas à bien les entendre.
- Sanae ! Sanae trésor tu m’entends?
-
Dottor Takeda ? La patiente de la chambre 103 est sortie du coma. Nous
attendons
De quoi parlaient-ils ? Peut-être la télévision elle était restée
allumée dans une chambre.
-
Sanae tu m’entends ?
Quelqu'un me parle, mais qui ? Pourquoi y avait-il tout ce bruit dans cette
chambre ? Parce qu'on ne décidait pas à allumer la lumière !
-
Les lumières.
Sa voix sortit étranglée et
rauque, comme si elle n’avait pas palrer depuis des semaines.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu as dit petite ?
-Allumez les lumières.
Akiko Nakazawa regarda avec un air interrogatif le docteur qui observait sa
fille. L' homme sortit une petite torche et visa les yeux de la jeune fille.
-
Maintenant Sanae je veux que tu me dises si tu réussis à voir une petite
lumière face à toi.
Après quelques secondes la voix flebrile de la jeune fille cassa le silence
tendu qui était descendu dans la chambre.
- Il y a trop de bruit…qui est Sanae ?
* * *
-
Répondeur de la famille Nakasawa. Nous
ne sommes pas à la maison, mais veuillez nous laissez...CLICK !
-
Uff quel ennui !
Yayoi soupira. Comment était-ce possible que Sanae ne soit pas chez elle ?
Cela faisait déjà deux semaines qu’ils cherchaient à lui téléphoner. Elle
voulait savoir comment elle était, aurait voulu aller la retrouver. Après le départ
de Tsubasa elle devait être détruite. Bah, elle l'aurait été aussi qi elle
n’avait pas pu voir voir Jun , combien de temps pour qu’elle devienne
folle... Yayoi ! Ils t'attendent aux entraînements ! Sans perdre de temps la
jeune fille aux cheveux insolitament clairs se diriga vers le champ de football
des Musashi. Jun Misugi s'asseyait sur le banc, le regard concentré sur ses coéquipiers.
Il faisait chaude mais il ne semblait pas le sentir. Qu’est-ce qu’il était
beau lorsque qu’il avait ce regard là... Yayoi rougit. Jun sentit des pas légers
s'approcher. Pas besoin de se retourner, il était sûr qu'il s'agissait du
manager des Musashi.
-
Tu as réussi à parler avec Nakazawa ?
Yayoi laissa échapper un
sourire. Il semblait totalement concentré sur la partie d'entraînement et par
contre il l'avait senti arriver.
-
Non. Il y avait encore le secrétariat.
Il soupira et la fille se laissa tomber sur le banc auprès de lui. Sans détourner
ses yeux du champ, Jun prit la main de Yayoi et la serra contre la sienne.
- Peut-être qu’elle a envie de rester seule. Ne pas te préoccupe pas.
Yayoi regarda le profil concentré de
Jun. Son Jun. Il comprenait toujours lorsqu’elle avait besoin d'être réconforté,
savait lire dans le coeur comme personne d’autre. Il serra sa main dans la
sienne en laissant cette sensation de tendresse qui lui envahissait le corps.
Elle aurait voulu arrêter le temps en cet instant précis. Mais le temps allait
en avant, sans se préoccuper de ses sentiments. Jun vit quelque chose de
mauvais et dessera son étreinte avec Yayoi pour donner de nouvelles indications
aux joueurs. Cela avait toujours été ainsi. Le football était sa vie.
Seulement lorsque il était sur le terrain, il était réellement heureux, le
sourire qui éclairait son visage pendant qu'il jouait était bien différent de
celui qu’il montrait dans la vie tous les jours. Il se retourna et Yayoi
voulut qu’il la regarde ainsi tout le temps. Mais cela ne se passait jamais.
Pas que Jun ne soit pas gentil et affectueux avec elle. Au contraire. Il
l'observait toujours avec attention et savait instinctivement lorsqu’elle
avait besoin d’un mot ou d’un baiser. Il savait toujours faire la chose
juste pour qu’elle soit mieux. Cependant il ne souriait jamais ainsi lorsque
il était avec elle. Yayoi inspira profondement et...
- Allez les garçons, mettez le paquet !
Cette année nous gagnerons le championnat national !
La jeune fille s'était levée et son bras faisait le signe de la victoire.
L'entière équipe des Musashi la regarda étonnée avant d'éclater dans un
bruyant fou rire. Même Jun sourit amusé pendant que ses copains retournaient
s'entraîner. Cet adolescent doux et silencieux avait eu la force morale d'une
entière équipe avec peu de mots dits à l'instant juste. Et il connaissait
bien combien de forces se cachait dans ce corps apparemment fragile. Il le
savait mieux de n'importe qui autre.
* * *
Akiko Nakazawa boitait, de fatique sur le chemin de sa maison. Tourner dans
cette maison vide... et silencieuse l’angoissait. Chaque fois elle regardait
les pièces, attendant d’entendre les pas de son mari. Il ne savait pas
qu’il lui avait dit adieu pour toujours.
Avec un lourd soupir, Akiko mit les clés dans la serrure.
- Madame Nakazawa !
Lorsqu’elle se retourna, elle trouva de front l'entière équipe du
Nankatsu, manager comprises.
- Bonjour madame Nakazawa - sourie Ryo.
La femme sembla le traverser de son regard.
- Beh voilà nous... sommes venus réclamer notre manager !
Il y a un sacré de travail même maintenant que Tsubasa est parti... et
elle n’est pas venue à l’aéroport, et ensuite... madame Nakazawa ? Mais
elle se sent bien ?
Tout à coup la femme éclata à rire, mais c’était un rire amer, inquiétant
et personne n'osa s'unir à elle.
- Préoccupés hein
? Ainsi préoccupés que seulement maintenant vous venez la demander ? Elle
n'est pas venue à l'areoporto dites-vous... elle a eu un accident sur la route.
En avez-vous entendu parler ? Non ? Les journaux en ont beaucoup parler.
Les yeux de madame Nakazawa ne regardaient plus les garçons, mais étaient
perdus dans le vide..
- Mais...les garçons de votre âge ne lisent pas beaucoup les journaux
n’est-ce pas?
La femme recommença à sourire.
- Mon mari accompagnait Sanae à l'aéroport ce jour-là. Ils venaient vous
rejoindre et... se dépêchaient parce qu’ils étaient en retard.
Akiko tourna aux garçons un regard vide et tout à coup une pensée lui
traversa ‘esprit. Son mari allait trop rapidement, il n’avait pas réussi à
éviter le camion... il se dépêchait parce qu'elle avait de la peur de ne pas
arriver en temps à l'aéroport à cette rencontre avec l'équipe... déjà l'équipe
de football. Le regard de
la femme se fit dur et impénétrable. Son mari était mort et sa fille gémissait
dans un lit d'hôpital sans passé et sans futur. C’était à cause de ce
laudit sport si son mari et sa fille avaient cesser de vivre.
- Il n'y a plus rien ici pour vous. Vous pouvez partir.
Sur ces mots, madame Nakasawa ouvrit sa grille.
- Je m'excuses madame - insista Ryo - mais ne pourrions nous pas voir
Nakazawa même seulement pour un instant ? Je suis sûr que si elle nous
voyait... -
La femme se tourna avec violence.
- Vous voir ? Ne voulez-vous pas vraiment comprendre vrai ? Le football vous
a embrumé l’esprit... mon mari et ma fille sont partis !
Voyez vous ce qui m’arrive maintenant ? Et maintenant sortez de mavie,
vous et votre maudit sport !
- Un instant madame... ne voudra pas dire que Sanae est... morte ? !
La voix d'Yukari trembla pendant qu'il prononçait le dernier mot.
- Morte ? Oui morte, ma Sanae n'existe plus maintenant.
Le bruit sec de la porte d'entrée qui se fermait laissa les garçons stupéfaits,
incapables de s'éloigner de l'entrée de casa Nakazawa.
- Quelqu'un... -
Les garçons se tournèrent vers Yukari. Les mots sortaient de la bouche de
la fille avec fatigue.
-...devraient avertir les senpai Ozora.
Ryo sembla l'unique à réussir à cueillir la portée de cette phrase, mais
tout ce qui réussit à dire ne porta aucune consolation aux coeur des garçons.
- Si au moins Tarô était avec nous…
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