Fanfics

Le champs des rêves

Auteurs originiaux : Saki et Aya

Traductrice de l’italien en français : Kari

XVI : Le silence dans le parc

[ France, Paris ]

La vie scolaire se déroulait monotone, la période des devoirsen classe de fin de trimestre était finie, la rivalité entre Laure et Marine par contre était plus vivante que jamais, surtout après qu'Ethan Stiefel avait fait descompliments à Laure et avait parlé avec elle toute le soir en ignorant la fille aux cheveux roux. Tarô semblait maintenant résigné à voir Laure seule comme une camarade de classe, rien de plus, car même en classe la jeune danseuse daignait lui jeter un regard.
Certes il se rencontraient tous les après-midi à courir dans le parc après l'école, mais rien de plus non plus. Ils couraient l’un à côté de l'autre, Tarô avec le ballon aux pieds, ensuite ils se saluaient cordialement et se séparaient. Tarô attendait toujours à l'angle, sans se faire voir, que Laure entre chez elle, pour plus de sûreté. Mais au-delà de ça, rien.

Un après-midi Laure rentra chez elle, essoufflée :
- Maman, voilà le bulletin trimestriel, j’espère qu’il est bon... maintenant je vais je me changer et je sors !

-Papa regarde voilà le bulletin.
- Oh, voyons comment s’est comporté mon fils, ton engagement pour moi vaut un dix !
- Je suis douzième.

-Uhm c’est bon, je suis fier de toi!!On va faire la fête ! Je sors acheter une belle tarte aux fraises !
- Merci papa, mais d'abord je me change et je vais courir...
- Oui, alors je sors !
Le père de Tarô sortit, le garçon alla dans sa chambre, posa son sac sur la table et se dirigea vers le téléphone qui venait de sonner.
- J’arrive, un instant... oui ?
- Tarô ?
- Ishizaki ? ! Mais c’est vraiment toi ? Comment vas-tu ? Et Nankatsu ? Ca fait une éternité ! Tout va bien ?

 

- Maman, alors je sors !
- Ce soir je ne peux pas mais demain on va faire une fête chez les pépés pour fêter ton bulletin !Tu achètes ce que tu veux! Je te laisse l'argent sur le muret !
- Oui ok ! Merci maman ! A demain !
Ensuite elle sortit en courant, aujourd'hui...  je vais commander à une pizzeria... non trop gras alors... chinois ! Oui, oui pour une fois... mais alors deux fois le tour du parc !
Laure descendues en route et arriva à l'angle, mais il ne trouva pas Tare. Peut-être parce qu'il n'y a pas le fou avec le ballon, il aura décidé de poltrire à casa ou bien elle ne m'a pas attendue !
La parc était presque déserte, il y avait seulement des gens avec leur chien, dans les jardins des enfants seul le silence. Laure qui courait fut attirée par une étrange présence, une personne était accroupie dans le bac à sable. Laure était en train de poursuivre indifférente, quand en regardant mieux elle reconnut cette forme.
- Mais c’est Tarô, que fait-il là en chemise seulement?
La fille ouvrit la grille qui portait au jardin et elle s'approcha du garçon.
Peut-être que son bulletin est insuffisant et son père l’a grondé... mais il ne travaille pas mal pourtant, au contraire !

- Et, je ne te soignes pas si tu te retombes malade !
Mais le garçon l'ignora. Il regardait dans le vide et ne répondait pas. Il semblait plongé dans des pensées lointaines.
- Tarô, t’es pas mort ?

Laure tentait de dédramatiser, mais le garçopn avait mis un mur entre lui et le monde.
Peut-être que cetteAki l'a  planté,le  pauvre, ou peut-être qu’il s’est passé quelque chose avec son père ?
Laure regarda le visage du garçon et chercha dans ses yeux ce qui pouvait s’être passé. Le regard de Tarô était totalement absent, ses yeux noirs étaient perdus dans un monde lointain. Laure comprit qu'avec l'humour il n’y aurait aucun résultat sur le garçon et les mots ne semblaient pas pouvoir ébranler son état. Alors elle posa ses mains sur les mains glaciales du garçon et en le regardant doucement elle prononca des mots qu’elle n'aurait jamais pensé avoir dans le coeur :

- Ne te tourmente pas, si quelque chose s’est passé je suis ici, tu peux compter sur moi tu le sais !

Au contact des mains chaudes avec les siennes qui étaient comme un morceau de glace, Tarô revint à la réalité. Ensuite il regarda dans les yeux bleus la fille qui était devant lui, il avait un poids sur le coeur, un noeud dans la gorge, mais il ne réussissait pas à partager sa douleur.

- Tarô ne te tourmente pas je suis ici, courage.

Et pendant qu'elle prononçait ces mots elle approcha son front jusqu'à toucher celui du garçon comme pour réussir à lire dans son esprit la douleur qui le traversait. Les deux têtes se mélangèrent dans une tendre chaleur, c’était vraiment cela dont Tarô avait besoin, un contact humain. La douceur de Laure avait fait une brèche dans son coeur qui maintenant pouvait épancher sa douleur. Les larmes le long contenues glissaient sur ses joues, pendant que Laure se limitait à lui serrer les mains et lui caresser les cheveux.

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