Fanfics
Le
champs des rêves
Auteurs originiaux : Saki et Aya
(fabuleuses, il faut le dire !)
Traductrice de l’italien en français :
Kari
Mot de la traductrice : Alors voilà !
J’ai l’habitude d’écrire des fanfics mais là, quand j’ai
visiter ce site avec de merveilleux dessins de Captain Tsubasa, je n’ai pu
m’empêcher de vouloir traduire pour les francophones ! Je fais espagnol
en deuxième langue et je ne connais pas du tout l’italien à part ti amo ou
des trucs dans le genre ! Donc, je fais avec un traducteur et au feeling,
suivant les mots qui ressemblent à l’espagnol ! Donc, si certaines
phrases ne sont pas trop cohérentes, excusez moi ! De toutes façons, je
serai obligée de changer quelques trucs…^^;;; Sinon, pour finir ou plutôt
avant de commencer l’histoire, merci à Evisasol qui m’a montrer ce fanfic !^^
L'histoire
débute lors du départ de Tsubasa pour le Brésil (à la fin du troisième
championnat national ndS), mais il implique quand même Tarô Misaki (en France)
et Genzô Wakabayashi (en Allemagne). Ensuite il y a des nouveaux personnages
comme Laure et... vous verrez bien !;-)
Olivier : Tsubasa Oozora
Patty: Sanae Nakasawa
Bruce: Ryo Ishizaki
Ben: Tarô Misaki
Mark: Kojiro Hyuga
Tipi: Yayoi Aoba
Julian: Jun Misugi
Les routes de Fujisawa résonnaient de bavardages et de rires. Un nouvel été
venait d’être entamé. La brise de l'après-midi jouait avec les vêtements légers
des filles, révélant une peau lisse. Les corps des garçons, libérés de la
contrainte des uniformes, portaient des vêtements d’été mettant leurs
muscles en valeur. Entre l'euphorie générale il y avait une figure minuscule
et triste. Son corps était caché dans un vêtement bleu et rouge. Cettefille
se promenait lentement sans se préoccuper des discours et du rire qui
l'entouraient. De ses yeux sombres descendaient des larmes, devant des regards
intrigués de passants.
Sometimes I love you
Sometimes you make me blue
Maintenant il était question de jours.
Il serait parti. Elle s’y attendait, ce rêve avait toujours était le sien.
Elle l’avait lu dans ses yeux lorsqu’il avait élever l’étendart de sa
troisième victoire en championnat national. Alors pourquoi ne cessait-elle pas
de pleurer ? Elle croyait si
être préparée, croyait être forte, comprendre, croyait qu’elle serait
heureuse rien qu’en le voyant partir, heureux, croyait…
Sometimes I feel good
At times I feel used
Oh il allait être heureux, sans aucuns doutes ! Même plus qu’heureux !
Son rêve de rejoindre Roberto au Brésil se réalisait finalement. Mais où était
tout ceci ? Où finirait la patiente manager de Nankatsu ? Sur le banc, à l’écart...
comme toujours. Ce n’était pas juste !
Loving you darling
Makes me so confused
Elle continuerait à se poser ces questions lorsque Tsubasa annoncerait son
départ prochain. La date n'était pas encore établie, mais maintenant il
s'agissait de semaines... peut-être de jours. Et elle se promenait chaque journée
pour les routes de Fujisawa jusqu'à ce que ses jambes ne puissent plus la
porter, en attendant.
Elle savait qu’un de ces soirs elle serait retournée chez elle et sa mère
lui aurait référées un message de Natsuko Oozora. On avait fait promettre de
la mère de Tsubasa qui leur téléphoner dès que la date du départ serait fixée.
Il aurait été bien sûr trop occupé pour penser l'avertir... parfois était-il
distrait, perdu dans son monde de rêves. Et même cela la faisait se fâcher.
Il ne l'avait jamais appelée même pas autrefois. Pas un jour
après la finale... Peut-être qu'il ne ressentait pas le besoin de la
voir ?
I never felt this way
How do you give me so much pleasure
And cause me so much pain
Chaque soir elle retournait à la maison
et contrôlait la rubrique où sa mère marquait les coups de téléphone qui
arrivaient en son absence. Yayoi Aoba. Deux fois. Ensuite Yukari presque chaque
journée. Même Ishizaki !! Mais elle ne voulait parler à personne, à part
lui. Et il ne se faisait pas signaler. Peut-être qu'elle s'était leurrée
pendant tout ce temps ? Qu'il n'éprouvait rien ? Pourtant elle se rappellait de
ses regards pendant les parties, se rappellait bien de ces yeux noirs qui la
cherchaient dans les instants de crise, se rappellait la joie avec laquelle ils
la regardaient après une victoire. Elle vivait pour ces regards... chaque fois
qu’elle rencontrait ces yeux c’était comme respirer pour la première fois.
Cuz when I think
I've taken more than would a fool
I start fallin'
Back in love with you
Sans s’en apercevoir elle était tournée
face à l'entrée de sa maison. Elle essuya vite les larmes qui baignaient les
joues. Étrange. D'habitude personne avant le soir. Elle resta indécise, ne
voulant pas que son père voie ses yeux rougis. Mais maintenant qu’elle était
arrivée...
Driing. Driing.
Ce n’était pas possible. Ce ne pouvait pas être lui.
Driing. Driing.
Driing.
Elle se précipita dans la maison. Enleva vite
ses chaussures sans prendre le temps de mettre ses chaussons.
Driing. Driing.
Driing. Driing.
Course précipitée à travers
l'entrée.
Driing Dri... click
- Maison Nakazawa !
- On peut savoir que tu fais encore à la maison ? Et pourquoi tu n’as pas
répondu aux coups de téléphone des Senpai Ozoora ?
- Yukari ?
- Mais oui Sanae ! Son avion part dans moins d’une heure maintenant !
Elle ne réussissait pas à comprendre. Elle entendait la voix de Yukari
couverte par moments du son métallique d'un haut-parleur qui annonçait des
arrivées et des départs.
- Mais... où tu es ?
- Comment où je suis ? Où tu devrais être ! À l'aéroport à saluer
les senpai Oozora !
- No...non c’est pas possible…
Elle ne comprenait pas. Tsubasa partait ? Ca devait être un cauchemar.
- Ne perd pas de temps ! Les
senpai t’attendent !
Click. Tuu. Tuu. Tuu.
Yukari avait raccroché. Sanae regarda le téléphone puis la rubrique des
appels. Une nausée l’envahit. Elle regarda une enième fois la rubrique.
Rien. Personne de Tsubasa ou de madame Oozora n’avaient téléphoner. Aucun
message laissé.
-
Maman ?
Le ton de la jeune fille était
incrédule. Madame Nakazawa sortit de la cuisine.
-
Qu’est-ce qu’il y a ?
Le sourire étendu de la mère l'irrita. Comment pouvait-elle feindre ceci?
Pourtant elle savait, elle en était certaine !
-
Maman, Tsubasa Oozora a appelé ces derniers jours?
La question resta suspendue dans l'air pendant quelques instants. Sanae
fixait la face de la femme qui lui était de front. Le sourire étendu s'était
fêlé. Au nom de Tsubasa un éclair de désappointement était passé dans les
yeux sombres de la femme.
-
Maman.
Sanae avait prononcer ce mot
comme s'il n'avait rien signifier. Madame Nakazawa sentit le battement de son
coeur manquer un coup. Dans un instant elle garda sa célèbre maîtrise de soi.
- Et bien mademoiselle, tu n’as cesser de perdre ton temps derrière cette
stupide équipe de football. Durand toutes ces années tu n'as rien fait
d’autre que de laver des maillots et regarder des parties ! Tu ne peux donc
pas avoir plus d’orgueil ? Et quelle honte de courir après un garçon qui ne
te considère pas ! Merci, dieu du ciel, cette histoire est finie. Et de
toutes façons s'il désirait te saluer en personne il devrait avoir au moins la
décence de venir ici à la maison, se présenter à ta famille au lieu de téléphoner!
Je ne te permettrai pas de gâcher ta vie, tu mérites...
Les mots moururent dans la gorge de la femme. Sa fille qui avait jusqu’à
maintenant soutenu son regard gisait sur le plancher, la fixant avec des yeux où
brûlait la rage.
-
Comme as-tu pu ? Comment ? En sachant ce que j'éprouvais...
La jeune fille soupira longuement, comme pour décharger sa rage.
Lorsqu’elle regarda de nouveau sa mère, elle avait sur le visage un sourire.
Le sourire le plus triste qu'Akiko Nakazawa n’est jamais vu et ne verrai
jamais.
- Je ne te le pardonnerai jamais.
Les yeux de Sanae se remplirent
de larmes pendant qu'elle courait hors de la pièce où résonnait les appels de
sa mère. La jeune femme porta une main à sa bouche pendant que son corps raidi
percevait le bruit sonore de la porte d'entrée claquée avec violence.
-
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Un bras fort et chaud se posa sur les épaules de la femme.
-
Je suis certain que Sanny ne pensait pas ce qu'elle a dit. Elle est seule
et... un peu enragée après toi, c’est tout.
-
Oh ... comme je voudrais pouvoir te croire...
Les yeux sombres d'Akiko rencontrèrent les yeux bleus de son mari. Un
sourire reconnaissant dénoua la tension du visage de la femme. Elle se sentait
toujours bien en regardant ces yeux célestes, les yeux de l'homme qui l'avaient
sauvée du monde...
-
Maintenant notre Sanny a cru, et nous ne pouvons pas contrôler ses élans,
c’est sa vie et pas la notre…
-
Et nous n’avons jamais réussi à la contrôler ? !
Akiko rit aux larmes en se serrant contre la poitrine du mari.
-
Je t’en prie…elle n’y arrivera pas à pied.
L’homme regarda avec orgueil sa femme et la serra dans ses bras avant de
sortir. Akiko Nakasawa porta une main à son estomac. Pourquoi suis-je si triste ?
Son cœur était maintenant irrédiablement oppprimé.
Sanae courait entre les larmes, le coeur battant la chamade et la gorge serrée
qui répétait une seule pensée : Tsubasa je t’en prie attends-moi ! Le
grondement d'un moteur s'approcha alors rapidement. Instinctivement la fille
sauta de l’autre côté de la route. La machine freina et s’arrêta devant
elle.
-Tu veux que je t’ammènes,
fillette ?
Pour la première fois après tant de jours le visage de Sanae s’illumina
d’un sourire sincère.
-
Papa!
L'auto courait rapidement sur la route pour l'aéroport. - Nous arriverons
en temps. - Sanae sourit en reconnaissance à son père.
* * *
Tsubasa Oozora regarda de nouveau vers
l'entrée de l'aéroport. Les portes automatiques s'ouvraient et se fermaient
continuellement. Les personnes peu différentes entraient et sortaient de l'aéroport.
Yeux pleins de rêves prêts à partir vers de nouveaux buts, yeux fatigués qui
revenaient de longs voyages, yeux heureux de se retrouver... mais les yeux
sombres et brillants qu’il attendait, ces yeux qu'il avait cherché entre tant
d'autres dans les instants de crise et qui lui avaient donné comme une nouvelle
force... cette fois il n’arrivait pas à les trouver entre les allers et
venues des voyageurs. Il soupira et reporta son attention sur ses copains et
amis qui étaient venus le saluer .
-
Et bien les gars j ‘espère que vous continuerez. Je veux retrouver
ici encore des champions nationaux lorsque je reviendrai !
-Tu peux compter sur nous Tsubasa ! Rit Jun Misugi en lui donnant une tape
sur l'épaule.
Après son opération, Musashi
avait donner du fil à retordre à Nankatsu !
-
J'espère de tout mon coeur Jun, répondit Tsubasa en lui serrant la main.
-
Eh Tsubasa ! On peut savoir pour quelle équipe tu vas jouer hein ? !
demanda Ryo Ishizaki en lui donnant un coup dans la hanche.
-
Eh Ishizaki ! Tu ne voudrait tout de même pas mettre hors service le
nouveau joueur de Sao Paulo avant qu'il n’ arrive à destination pas vrai ? !
Hanji Urabe de l'Otomo serra le cou de son ex-équipier à travers les
rires. Tous étaient venus le saluer... naturellement Hyuga s'était limité à
une tape sur l'épaule en lui souhaitant bon voyage.
-
Senpai Oozora !
Yukari se fraya un espace dans
la foule pour rejoindre Nankatsu.
-
Sanae arrive ! Je vient à peine de lui téléphoner ! annonça-t-elle.
-
Ahh ! Il me semblait étrange que ta belle ne vienne pas te saluer le jour
de ton départ !
-
Ryo mais qu’est-ce que tu dis ? !
Tsubasa était rouge.
-
Et oui elle arrive ! Tu étais si préoccupé qu’elle ne vienne pas !
-
Ouais! Tu n'as rien fait d’autre que de regarder la porte d'entrée depuis
que nous sommes arrivés !
-
Allez ! On ne se cache rien entre amis !
Maintenant les garçons de Nankatsu étaient déchaînés et n'avaient
nullement l’intention de laisser tomber leur proie... face au visage implorant
de celui qui était au comble de l'embarras.
-
Pauvre Tsubasa ! Ils t'ont découvert hein ? Rit Natsuko Oozora.
-
Maman tu ne vas pas t’y mettre tout de même ? !
Tsubasa se retourna de nouveau
vers l'entrée, les yeux éclairés d'un sourire.
* * *
Quelle fatigue ! Le routier
essuya la sueur avec la manche de la chemise, avant de fixer la route chauffée
par le soleil de l’été. Il ne se rappelait plus de la dernière fois où il
avait dormi dans un lit décent. Finalement il continuait ce travail massacrant.
Il aurait mis de côté assez d’
argent pour ouvrir ce restaurant dont il avait toujours rêvé. Il aurait eu des
questions sur tout : de quelles couleurs seraient les murs, comment auraient-ils
disposés les tables, pour ne pas parler du menu de la maison auquel il aurait
travailler toute sa vie ! Il aurait été un triomphe, les journaux auraient
parlé de lui comme le plus grand cuisinier du Japon... il sourit à cette pensée.
Il aurait été heureux ! Maintenant il était fatigué de retourner chez lui à
des horaires impossibles pour ensuite repartir après seulement quelques heures
de sommeil. Son infractus le faisait souffrir.- Je dois vraiment m'arrêter .
À la place prochaine je m'arrête. Mais je me sens si fatigué…-
* * *
Tsubasa...
Il avait regarder tout autour pour la chercher, mais elle n’était pas là.
-Il est maintenant temps d’embarquer, si tu attends encore tu risque de
rater l’avion... Roberto t'attends tu le sais.
-Oui, j’y vais.
Le jeune homme ramassa
lentement son bagage à la main, et fit volte face, face à ses amis.
-
Les gars, ces trois ans ont été fantastiques !
Elle n'était pas venue.
-
J'espère qu’on se reverra vite !
Peut-être devait-il encore l’attendre... au fond elle n'avait jamais répondu
à ses appels.
-
Peut-être pour les championnats nationaux !
Penser qu'il n’avait pas pu entendre sa
voix…
-
Au revoir !Bon voyage !
Il n'était peut-être pas si important pour
elle. Elle n’en avait jamais rien dit. Pourtant...
-Bonne chance !
Il
avait toujours cru avoir un lien spécial avec elle. Pour lui elle n'était pas
comme les autres... ou plutôt il avait toujours pensé à elle. L’avion décolla
quelques minutes plus tard dans le ciel rouge du coucher de soleil. Un peu plus
loin, une ambulance s’éloignait du lieu d’un accident. Un incident routier.
Un camion des transports contre une automobile en route pour l’aéroport. Le
camion transportait du matériel inflammable, il y a eu une explosion, suivie
d’un incendie. Trois personnes impliquées. Deux adultes décédés sur le
lieu de l'incident. Identification difficile, les corps sont charbonnés. Une
adolescent de sexe féminin avec des blessures superficielles. Probable
traumatisme crânien. En état d'inconscience depuis plus de ving minutes.
-Préparer la salle opératoire...-
Alors voilà le premier chapitre que j’ai traduit difficilement en changeant pas mal de phrases à ma sauce !^^;; Sinon, les paroles en rouge sont celles de la chanson d’Alicia Keyes : Fallin’. Dans l’épisode suivant, de la tristesse à gogo, sortez vos mouchoirs car c’est émouvant, pour moi en tout cas !L Mais ne vous inquiètez, à partir de l’épisode 3, ce sera mieux !