Fanfics
¤*¤*¤*Bring
me to life*¤*¤*¤
Pour info, cette fic est axé sur Ben Becker,
mon perso préféré !^^
Auteur : Kari(2003)
Genre : dramatique, dark, romance, song
fic ("Bring me to life" d’Evanescence, ma chanson favorite du
moment)
Disclaimers : J’aime pas les
disclaimers, donc, d’habitude je n’en fait jamais ! Je fais un effort
alors ! Aucun des persos ne m’appartient à part Aurore et quelques
autres.
Partie
4 : « Breathe
into me and make me real
»
Sanae était désespérée,
Olivier ne s’occupait plus d’elle, trop absorbé dans ses recherches pour
retrouver Ben. Elle en venait même à se demander s’il l’aimait vraiment.
La situation était critique, le mariage dans trois jours, le tournoi dans
quatre jours…
Ben allait mieux et sortait
à présent seul, il connaissait beaucoup mieux la ville. Aurore s’installa
devant son ordinateur et rejoignit le forum de la dernière fois, croisant les
doigts pour que quelqu’un y ait répondu. Ses yeux parcoururent l’écran
rapidement et elle respira profondément : derrière son message, il y
avait une réponse d’un certain Thomas Price…
Le président de l’équipe
nationale Japonaise se tordait nerveusement les mains : ses joueurs le
rendait fou ! Tous avaient tant espéré gagner cette foutue coupe !
Et à cause d’un numéro 11, l’avenir sportif du Japon était remis en cause !
Non, cela ne se passerait pas comme ça : remotiver les troupes, et vite !
Thomas passait à présent
plus de temps devant son ordinateur que sur un terrain de football, il fallait
dire qu’il n’était pas le seul à négliger ses entraînements à présent !
Quand il se connecta, ce jour-ci, il découvrit que celle qui avait posté le
message « Ben » lui avait répondu. Il cliqua et lut attentivement :
« Cher Thomas Price, je vois que vous
connaissez bien Ben, j’avoue que je ne me serai jamais doutée qu’il était
un joueur de foot d’une si grande envergure ! Je m’appelle Aurore et
votre ami loge chez moi. Je l’ai rencontré un jour, dans le cimetière de la
ville : il était désespéré. C’est apparemment quelqu’un de très
sensible et il est toujours plongé dans de sombres pensées. Pourtant,
j’ai confiance en lui : je n’aurai jamais auparavant invité
quelqu’un chez moi sans que je ne le connaisse un peu. Tout ce qui arrive est
très étrange. Ben va de mieux en mieux, j’avoue que j’étais un peu inquiète
au début car il touchait à la drogue…Il s’en est débarrassé, pour de
bon. Je vais essayer de lui parler de vous mais je ne sais pas du tout comment
il réagira…
Répondez moi s’il vous plaît,
Aurore »
Ainsi il était à l’abri : c’était déjà un
grand soulagement. A présent il fallait faire vite. Il tapa rapidement une réponse :
« Vous me rassurez beaucoup, mais le temps
presse, Ben est le témoin du mariage de son meilleur ami, qui a d’ailleurs
lieu cette semaine, tout comme la coupe du monde, donnez moi votre adresse et je
sauterai dans le premier avion venu. »
-Ben !
Le jeune homme, occupé à réparer une étagère leva la
tête :
-Oui ?
-Heu, tu peux arrêter ? J’aimerai te parler un
instant.
-Bien sûr.
Il lâcha son marteau et vint s’asseoir en face
d’Aurore, sur le canapé.
-Voilà, tout d’abord, j’aimerai te dire que je
t’apprécies beaucoup et que tu seras toujours le bienvenu chez moi,
n’importe quand, dans n’importe quelle situation. Tu comprends ?
Il hocha faiblement la tête, attendant la suite qui,
apparrement bloquait Aurore.
-Donc, bon, je ne vais pas passer par quatre chemins :
je suis curieuse. Je n’avais encore jamais rencontré quelqu’un dans la rue
comme avec toi, ni l’avoir inviter chez moi ! Je ne regrette absolument
pas. Cependant, parfois, je n’arrive pas à te cerner : quel est ton passé ?
Tes amis ? Tes activités ? Je suis allée sur internet, dans le forum
de la ville de Nankatsu…et j’ai rencontré un certain Thomas Price, il me
dit qu’il te connaît : est-ce vrai ?
Le nom familier avait réveillé quelque chose en Ben. Il
ferma un instant les yeux et les rouvrit.
-Oui, c’est le gardien de l’équipe du Japon.
Aurore était rassurée, elle avit eu peur de sa réaction.
-Il me dit que tous tes amis de là-bas s’inquiètent énormément,
la coupe du monde a lieu cette semaine et ils ne veulent pas y participer sans
toi !
-Mais…je ne peux plus jouer au foot…je suis nul, ce
sport ne fais que du mal…
-Arrête ! Comment peux-tu savoir que tu ne peux plus
jouer au foot si tu n’essaie pas ! Et ce sport est un sport comme un
autre, il ne peut faire plus de blessés ! Vas-tu abandonner des amis dans
le besoin ? Ben, réponds moi !
-Je n’y peut rien…
-Si tu y peut ! Tu peux sauter dans un avion, le
premier ! Je te donne l’argent !
Il dévisagea la jeune femme exaltée, pleine de bonne
volonté, ses yeux pétillaient et semblaient lui reprocher son attitude. Sa
bouche se plissa en un faible sourire.
-Tu n’y comprends donc rien ?
Aurore s’arrêta immédiatemment.
-Si je suis parti, continua-t-il, c’est pour ne plus
penser à cette mort, cette mort qui m’a causée une plaie si profonde que je
ne sais comment la guérir, elle s’ouvre à chaque instant, là, maintenant,
elle est béante…Je n’y peux rien, tu n’y peux rien et personne n’y peux
rien ! Si je retourne là-bas, je les réconforterai et je souffrirai. Je
suis égoïste.
-Tu n’es pas égoïste Ben ! Regarde moi !
Elle avait crié cette dernière exclamation etr s’était
emparée des mains de Ben.
-N’importe qui, dans ta situation se comporterait de la
même manière, même moi ! Ces blessures, ces morts, c’est le temps qui
les guérira. On ne peut pas oublier, il ne faut pas oublier ! Mais il faut
réfléchir ! Tu as 18 ans Ben ! Toute la vie devant toi ! Que
dirais ton père ! Hein ? Dis-moi ! Que dirai-t-il !
D’abandonner ! De te laisser dépérir ?! De causer du mal à tous
ceux qui t’étaient proches ?! Ben, réponds ! Est-ce cela qu’il
te dirai !?
Les paroles d’Aurore étaient justes et Ben le
comprenait.
-Promet moi Ben, promet moi que tu feras tout ton possible
pour redevenir joyeux, souriant, promet moi que tu seras heureux, que tu guériras…promet
moi Ben !
Ce n’était pas des ordres, ce n’était pas de la pitié,
de la compassion. C’était de la supplication. Elle était là, à genoux, ses
mains dans les siennes, ses yeux rivés dans ses yeux. Elle pleurait même, il
ne l’avait pas remarqué, elle non plus.
Soudain, Aurore eut une sorte de haut le cœur. Elle serra
ce cœur qui battait lentement à présent…Tout autour d’elle semblait
bouger, elle s’allongea et distingua Ben, flou, affolé, à côté d’elle.
-Aurore ! Aurore ! Qu’’est-ce que tu as !?
-Ben…Promet moi, répéta-elle doucement.
Les cheveux épars, le front en sueur, Aurore gardait ses
yeux fixés sur Ben, elle la voulait sa promesse, plus que tout autre chose.
-Je, je te le promet, murmura-t-il, puis, plus fort :
Je te le promet !
Heureuse, elle ferma les yeux malgré son malaise.
A l’hôpital, Ben attendait désespérément qu’un des
docteurs sortent de la chambre d’Aurore. Il ne fallait pas qu’il la perde,
non, il ne fallait pas !
Un homme sortit de la pièce, comme s’il avait lu dans
les pensées de Ben et s’approcha du jeune homme :
-Elle va beaucoup mieux, vous pouvez aller la voir mais ne
la brusquez pas !
Ben se leva, titubant, il entra dans la chambre. Allongée
sur le lit se tenait Aurore, son visage était bien pâle, ce qui contrastait énormément
avec la noirceur de ses cheveux. En l’entendant elle leva des yeux embrumés
et souria :
-Ben, viens…
Il s’asseya sur le lit, près d’elle.
-Tu m’as fait peur, réussit-il à articuler.
-Ce n’est rien, c’est passé. J’ai eu un arrêt
cardiaque.
Ben caressa son visage et elle souria.
-Tu sais, je crois que je veux que tu partes, mais je ne
veux pas que tu partes.
Il l’interrogea du regard mais elle ne répondit rien et
noua ses bras autour de son cou.
-Je
t’aime.
Cet aveu fut suivit d’un doux baiser, chaste et pur.
Leurs lèvres s’effleurèrent à peine, mais tous leurs sentimennts furent révélés
-Moi aussi.
Pour la première fois depuis très longtemps, Ben se
sentait revivre, il serra tout contre lui ce corps affaiblit et se fit une deuxième
promesse. Jamais il ne la laisserait tomber, elle lui avait apporter la vie.
now
that i know what i'm without
you can't just leave me
breathe into me and make me real
bring me to life
¤*¤*¤*Fin*¤*¤*¤
how
can you see into my eyes like open doors
leading you down into my core
where i've become so numb without a soul my spirit sleeping somewhere cold
until you find it there and lead it back home wake me up inside
wake me up inside
call my name and save me from the dark
bid my blood to run
before i come undone
save me from the nothing i've become
now that i know what i'm without
you can't just leave me
breathe into me and make me real
bring me to life
wake me up inside
wake me up inside
call my name and save me from the dark
bid my blood to run
before i come undone
save me from the nothing i've become
bring me to life
frozen inside without your touch without your love darling only you are the life
among the dead
all this time i can't believe i couldn't see
kept in the dark but you were there in front of me
i've been sleeping a thousand years it seems
got to open my eyes to everything
without a thought without a voice without a soul
don't let me die here
there must be something more
bring me to life
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