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Bring me to life
Pour info, cette fic est axé sur Ben Becker,
mon perso préféré !^^
Auteur : Kari(juin
2003)
Genre : dramatique, dark, romance, song
fic (« Bring me to life d’Evanescence, ma chanson favorite du moment)
Disclaimers : J’aime pas les
disclaimers, donc, d’habitude je n’en fait jamais ! Je fais un effort
alors ! Aucun des persos ne m’appartient à part Aurore et quelques
autres.
Partie 1 : « Save me from the nothing i’ve become »
Ben reposa son verre et s’essuya la
bouche. Il jeta un coup d’oeil autour de lui. La pièce était vide, vide,
comme d’habitude. Des bouteilles vides jonchaient le sol et une odeur nauséabonde
d’alcool empestait l’air. Le numéro onze du Japon se jeta, sans se mettre
en pyjama dans un lit défait. Il tatonna le sol et prit un sachet où se
trouvait une poudre blanche. Il l’avala d’un trait et, les instants qui
suivirent, il fut, comme dans un paradis, regardant béatement le plafond où se
reflétaient quelques rayons de soleil, qui s’échappaient des volets fermés
malgré l’éclatant après-midi. Il finit par s’endormir, d’un sommeil
agité. Au coin de ses yeux, brillèrent même deux larmes qui coulèrent peu à
peu le long de son visage.
-C’est fou !!
Comment pourrions nous le retrouver ?! Il peut être partout !
Olivier lança un
regard froid à son interlocuteur.
-Si vous ne le
retrouvez pas, je ne jouerai pas la coupe du monde.
Le président de
l’équipe nationale Japonaise se mordit la lèvre inférieure. Du
chantage. Et qui marchait en plus. Que ferait-il sans le numéro dix ? De
plus, les autres joueurs le suivraient, sans aucun doute.
-Bon, c’est
d’accord, se résigna l’homme, nous ferons notre possible pour retrouver Ben
Becker.
-Je compte sur
vous.
Olivier sortit du
bureau et respira un bon coup. Mais pourquoi Ben avait-il fugué ainsi ?!
Il fallait absolument le retrouver !
-Olive !
-Patty,
souffla-t-il.
-Alors ?demanda-t-elle,
anxieuse, en lui prenant le bras.
-« Nous
ferons notre possible pour le retrouver », m’ont-ils dit.
-Ce qu’ils vont
faire Olivier, ne t’inquiètes pas, tout ira bien, du courage !
Olivier souria
faiblement devant l’optimiste de sa fiancée.
Aurore frissona au
vent glacé qui la transpercé. Elle déposa le bouquet de fleurs sur la tombe
de son arrière grand-mère. C’était une habitude de la famille. Elle éternua : « Et
voilà, j’ai attraper froid ! »
Elle allait rentrer
quand elle fut attirée par une silhouette, visiblement allongée sur une des
pierres tombales. Elle s’en approcha et découvrit un homme aux cheveux
bruns.
-Vous allez bien ?
Pas de réponse, même
pas un mouvement. Elle jeta un œil à l’inscription.
-M.Becker ?
Ben releva
lentement la tête, comme s’il venait de sortir d’une transe. Il dévisagea
l’inconnue. Une jeune fille aux cheveux châtains et aux yeux étrangement
noirs. Aurore fut surprise quand le garçon la regarda. Il devait avoir son âge,
17/18 ans, son visage semblait fatigué et tiraillé et ses yeux lançaient des
appels au secours.
-Vous allez bien ?répéta-elle.
-…je, je…
-Vous ?
-…je suis
seul…il est mort.
-Qui ?
-Mon père.
Thomas attrapa le
ballon avec sa détente habituelle. Il essuya les sueurs qui dégoulinaient de
ses cheveux et soupira.
-Ton tir était
terriblement mou Mark ! C’est encore cette histoire ?
-Mais non, grogna
le « tigre », c’est rien.
Il mentait, bien évidemment.
La disparition soudaine de Ben avait provoquer un choc. Même pour lui. Tous
avaient organisé le mariage prochain d’Olivier, où Ben devait tenir place en
témoin, avec Thomas. Il y avait aussi la coupe du monde, qui avait lieu dans
trois mois et où Ben avait une place indispensable ! Sa seule absence lors
de ce championnat n’était même pas envisageable par l’équipe. Tout ça à
cause de cette stupide maladie qui avait frappée M.Becker alors qu’il
peignait, bien tranquillement. « Un virus très rare, avaient déclarés
les médecins, il a du l’attraper en Afrique, c’est seulement là où il
subsiste encore » L’Afrique, un pays que détestait furieusement
Ben à présent. Son père n’avait pas tarder à mourir, quelques jours après.
Une mort prématurée qui avait déclenchée une sorte de suicide chez Ben. Un
suicide lent, et douloureux. Olivier avait vu Ben avalé de la drogue, en
essayant de parler à son meilleur ami, il avait compris qu’il était en grave
danger, qu’il subissait une sorte de crise. Lundi dernier, il était en route
pour lui dire qu’il pouvait venir chez lui, vu qu’il était totalement seul.
Il espérait qu’ainsi, il pourrait redevenir le vrai ben, celui qui était
toujours de bonne humeur, joyeux et qui apportait la joie autour de lui avec un
simple sourire. Mais c’était trop tard. Quand Olivier avait sonné chez Ben,
il n’y avait personne. Il s’était renseigné auprès de la responsable de
l’immeuble où il logeait. Ben était partit.
Aurore remonta ses
genoux à son visage et prit une gorgée du chocolat chaud. Elle observa le garçon
qu’elle avait invité chez elle. Pourquoi le lui avait-elle proposé si
spontanément ? Elle n’en avait aucune idée ! Ils ne se
connaissaient même pas ! Mais toute la détresse qu’il dégageait avait
du l’attendrir. Elle se leva et prit le blouson de Ben pour l’accrocher à
un porte-manteau. Un sachet blanc tomba d’une des poches. Elle le ramassa et
l’examina. Elle eut un regard horrifié qui passait alternativement du sachet
au garçon. C’était de la drogue.
Dans son sommeil,
il remuait et appellait parfois son père.
« Ca doit être
dur de perdre ses parents, se dit-elle, la vie est injuste. Il avait besoin de
personnes pour le protéger alors que moi, je m’en suis débarrassé »
En effet, Aurore
vivait seule depuis le début de l’année, elle ne s’était jamais entendue
avec ses parents et ils avaient cédé facilement au fait de la laisser vivre
sans eux.
-Où suis-je ?
La jeune fille se
retourna et vit que son protégé était réveillé. Elle s’agenouilla auprè
de lui et souffla :
-Ca va mieux ?
-Heu, oui, merci
pour votre hospitalité, dit Ben qui n’avait pas encore perdu sa politesse.
-De rien, vous
pouvez rester encore un peu, mais dites moi d’abord, c’est à vous ?
Elle montra la
poudre blanche.
-Oui.
-Vous l’utilisez ?
Ben hocha lentement
la tête.
-Ce n’est pas
bien.
-Je sais.
Aurore fronça les
sourcils et secoua vivement ce corps, apparemment sans pensées, sans voix, sans
âme. Ben commença à sangloter et se recroquevilla sur lui même.
-Tu ne vis pas.
wake me up inside
wake me up inside
call my name and save me from the dark
bid my blood to run
before i come undone
save me from the nothing i've become
bring me to life
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