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Olivier et ses amis

Auteur : Kari(mai 2003)

Chapitre VII : Benjamin

-Je leur ai dit que tu étais super fort !

-Catherine ! Comment dis-tu ça ! Je ne pourrais évaluer mon niveau qu’une fois devant eux !

-Ca m’est égal, pour moi, tu es le meilleur.

Benjamin sourit. Il était vraiment heureux de pouvoir passer tout son temps libre avec Catherine. Et surtout, il avait hâte d’affronter cet Olivier et son équipe…

Ben alla à la rencontre d’Olivier :

-Alors ? Ca va comme tu veux ?

Le capitaine Japonais fit la moue.

-Hum ?

-Oui et non, se décida-t-il enfin à répondre.

Ben s’assit à ses côtés et, tout en observant le match de foot qui se passait sous son nez il dit :

-Tu m’en parles ?

Olivier le regarda, il était vraiment génial, un ami hors-pair. Il laisssa donc aller ce qu’il avait sur le cœur :

-Tu sais Ben, je trouve que je mène une vie idéale, le foot, tu le sais, c’est ma passion, j’ai eu la chance de m’être fait remarquer par Sao Paulo où je joue maintenant en pro, j’ai une famille extra des amis toujours là pour moi et j’ai un objectif : remporter la coupe du monde pour le Japon et devenir le meilleur joueur de monde. Et pourtant, malgrè tout cela, il me manque un truc, je cherche et ça me déprime…

Ben rit aux éclats et Olivier le regarda avec incrédulité.

-Ce qu’il te manque, Olivier, c’est Patty !

-Quoi ?!s’exclama Olivier, rouge.

Ben hocha la tête, affirmativement :

-Tu devrai lui faire part de tes sentiments.

-Mais, comment sais-tu ce que j’éprouve pour elle ? Moi même je n’en suis pas sûr.

Ben se releva et s’éloigna en footing.

-Attends !

Il se retourna et mis ses mains en porte-voix :

-C’est toi qui détiens la réponse de ta dépression Olivier !

« Mais, que voulait-il dire ? »

Catherine arpenta les rues de cette nouvelle ville dans laquelle elle resterait aussi longtemps que Benjamin. Ayant faim, elle entra dans une pâtisserie et pensa à sa directrice qui lui dirait qu’il fallait absolument garder sa ligne. Elle haussa les épaules. Un petit plaisir de temps en temps ! Benjamin ne faisait que l’inciter à profiter !

Une jeune fille de son âge aux cheveux noirs et au regard ténébreux l’observa avancer.

-Bonjour, je vous sers ?proposa-t-elle.

Catherine regarda ce-qu’on-ne-doit-pas-manger-si-on-ne-veut-pas-grossir-et-perdre-la-ligne et demanda finalement un croissant et un gâteau au chocolat pour ce soir.

-Très bon choix, approuva la fille , ils sont faits maisons.

-Je vous connais ?

-Pardon ?s’étonna la serveuse.

-Mais oui, je vous ai vu sur le terrain de foot la dernière fois. Je m’appelle Catherine.

-…Mais oui ! C’est vous dont tous les joueurs parlent à présent !

-Ah bon ?

-Oh, oui ! On ne parle que de vous, de votre beauté légendaire ainsi que de votre gentillesse, c’est rare que les Européens viennent au Japon. Je m’appelle Patty.

-Enchantée.

Patty lui tendit sa commande et Catherine paya.

-Vous pouvez m’attendre si vous voulez, proposa Patty, je vais sur le terrain de foot.

-Entendu, ah, mais j’ai une idée !

Quand Patty disparut au fond de la boutique pour ranger des affaires, elle s’empara de son téléphone portable.

-Allô ? Oui…Ca va ?…J’ai une nouvelle pour toi…oui…oui…euh, dans cinq minutes…ok, je t’attendrais… bisous à toi aussi.

Catherine mis fin à la communication alors que Patty venait d’arriver.

-Excusez moi, vous téléphoniez ?

-A mon petit ami, il va venir…Et puis arrête de me vouvoyer, on se tutoie, d’accord ?

-Je n’attendais que ton feu vert !

-Bon, on y va ? On va pouvoir faire plus ample connaissance sur le chemin !

-Mince !grogna Filipe en regardant le ballon dans les mains de Thomas, je n’arrivai jamais à te marquer un but ou quoi ?

-Entraîne toi donc ! Mais, je ne te dis pas que tu vas m’en marquer un tout de même !

Filipe sourit. Thomas Price était vraiment le Super Great Goal Keeper. Mais Ed avait aussi beaucoup progresser !

« BEN !!!!!!!!T’es où ??????? »

Les joueurs japonais se retournèrent tous. C’était Gaelle, la top model qui, à présent, ne lâchait pas Ben d’une semelle ! Bruce s’avança vers elle :

-Ben est allé faire un footing mais je peux le remplacer si tu veux ?

-Ce n’est pas la peine, je suis là !

Bruce fit la moue :

-C’est pas juste ! Pourquoi je n’ai jamais droit à une copine ?

Gaelle sauta au cou de Ben :

-Ben, je t’attendais !

-Arrête Gaelle, je suis tout transpirant ! Je viens de faire une heure de footing !

-C’est pas grave, tu es quand même super mignon comme ça !

Ben s’empourpra, Gaelle l’étonnerait toujours ! Il entendit déjà les railleries de ses coéquipiers.

-C’est ton copain ?

Gaelle se tourna vers la voix.

-Catherine ! Oui, c’est mon copain, et tu l’auras pas ! Na ! termina-t-elle en lui tirant la langue.

Catherine rit, aussitôt suivit par toute l’équipe. Patty demanda alors :

-Vous êtes prêt pour votre match de demain ? Contre l’Uruguay ?

-A donf, répondit Olivier, derrière elle.

-Ah, Olivier !sursauta Patty, tu vas donc jouer ?

-Je n’attends que ça, mes pieds me démangent de ne pas jouer en match ! Même si c’est un match amical !

Catherine consulta sa montre et souffla. Bruce s’approcha :

-Et alors, ma dééssé blonde ? Qu’est-ce qui te chagrine ?demanda-t-il en lui passant une main sur l’épaule.

Un éclair d’une puissance inimaginable surgit alors de nulle part et frappa Bruce à la tête de plein fouet. Ca l’envoya voltiger quelques mètres plus loin.

-AIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!C’EST QUI LE GROS MALADE QUI M’A FAIT CA ??????!!!!!!!!!!!!!!!!!

-Catherine, tu n’as rien ?

Un beau garçon brun, aux yeux sombres s’était approché, il était grand et vêtu comme un footablleur, ses jambes musclées, comme Mark Landers faisait comprendre la douleur que ressentait Bruce à cet instant.

-Mais….Benjamin ? Pourquoi as-tu tiré dans Bruce ?!

-OUI !!J’aimerai bien le savoir !!!rugit Bruce en se tenant la tête où une bosse impressionante commençait à apparaître.

-Excusez moi ! J’ai cru que tu étais en train d’agresser Catherine !

-Tu n’étais pas plutôt jaloux ?demanda Catherine en lui appliquant un baiser sur la joue.

-J’espère que je ne dérange pas vos cœurs amoureux ?demanda Bruce, mécontent.

Les joueurs Japonais s’étaient approchés, impressionés par Benjamin, ou plutôt, par la puissance de son tir.

-Voilà Benjamin, présenta Catherine, mon copain.

-Salut tout le monde !

-Tiens, ton ballon !

Mark envoya avec violence le ballon de foot à son expéditeur. Benjamin réagit en un éclair. Avec un timing époustouflant il tapa une chandelle pile au moment ou le ballon allait le percuter. Quand la balle redescendit, il s’en empara de son pied droit avec aisance et commença une petite série de jonglage avant de bloquer le ballon sous son pied.

-Merci beaucoup.

Mark n’en revenait pas, pas plus que les autres d’ailleurs.

Catherine affichait un sourire satisfait.

-Benjamin et moi, on s’est connus en Italie où il jouait au foot dans l’équipe de Columbus puis dans Wings Jupiter où il a gagné le tournoi européen des juniors !

-Je suis de nationalité Japonaise, continua Benjamin, et si je suis ici, c’est parce que monsieur Katagiri m’a convoqué pour, peut-être faire parti de l’équipe !

-Ah bon ?fit simplement Ed, faisons un marché. Si tu veux rentrer dans l’équipe, il va falloir que tu me marques un but !

Benjamin sourit devant la lueur de défi qui venait de scintiller dans les yeux du gardien ;

-Quand tu veux ! répondit-il, provoquant. 

Tout le monde s’était rassemblé autour du terrain de foot. Benjamin se plaça hors des seize mètres ;

« Essaie de faire ton malin, pensa Ed Warner, en dehors des seize mètres, comme Thomas, je n’encaisserai aucun but ! »

Gaëlle siffla et Benjamin prit son élan, il frappa lourdement le ballon qui vibra à l’approche des buts. Angle droit, Ed plongea, tendant ses mains mais le ballon tapa la transversale.

« Ouf !fit Ed »

Mais Benjamin avait tout prévu il attendit que le ballon retombe juste devant son pied gauche. Et alors, il décocha une frappe violente, après avoir touché le sol avec son pied droit. Ed ne s’avoua pas vaincu et sauta du côté opposé. Mettant tout son corps en avant. Mais le ballon, alors qu’Ed allait l’atteindre, changea brusquement de chemin et, avec une brusque accélération, entra dans le haut du filet, le transperceant aisément et allant, loin, loin dans le ciel.

Mot de l’auteur :

J’attends toujours vos commentaires, prochain chapitre : « Déception »

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