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Olivier et ses amis

Auteur : Kari

Chapitre V: Japon/Angletterre

Les joueurs pénétrèrent sur le terrain, acclamés par des milliers de spectateurs. Le joueur le plus en vue en équipe d’Angletterre était bien sûr Mike Bakam, le meneur de jeu à la technique presque similaire à Pierre Alcide. Comme ce-dernier, il bénéficiait d’une grande popularité auprès de la gente féminine Anglaise. Son meilleur coéquipier était Orlando Oven, un joueur de 16 ans, à la vitesse déconcertante et aux passes ultra-précises. L’équipe Anglaise a donc plusieurs failles en attaque mais sa défense reste quasi-infranchissable, si on veut trouver un expemple, on pourrait citer l’immense gaillard qui leur sert de gardien de but : David Zaiman.

Le coup de sifflet de l’arbitre retentit dans le stade de Shizuoka et l’engagement est pour les Japonais !

Ben pénétra dans le camp adverse avec, comme toujours, un toucher de balle à la hauteur de sa réputation. Il effaça sur son passage trois anglais, mais, arrivé à Oven, il préféra passer le ballon sur sa gauche, pour Shingo, ne voulant prendre aucun risque d’entrée de jeu. Shingo centra immédiatement pour Landers qui avança de son dribble dévastateur, éjectant d’ailleurs un milieu de terrain revenu défendre. Cependant, en face de Bakam, il ne put utiliser sa force . En effet, le capitaine Anglais, sans qu’il ne s’en aperçoive, lui prit aisément le ballon et l’envoya immédiatement à Orlando, en milieu de terrain. La contre attaque des Anglais bouleversa les rangs défensifs Japonais. Julian, en bon libéro offensif, réorganisa rapidement son équipe, Ed scruta le porteur du ballon, s’attendant à chaque seconde au tir d’un joueur.

Etrangement, les avants Anglais ne faisaient aucun appel de balle et Oven attendait, faisant de temps en temps des passes à ses ailiers. Ralph, énervé se dirigea vers lui, Bruce sur ses talons et tacla Orlando avec son <<lame de rasoir>>. Ce dernier, aussi vif que l’éclair venait d’adresser une passe au millimètre à son capitaine, Bakam qui avait débordé toute la défense, occupée à observer le ballon. Après un contrôle du pied, le numéro 10 Anglais s’avança de quelques mètres et décocha son tir.

Ed Warner était le seul à avoir suivit l’action et se déplaça le long de sa ligne de buts, le tir de Mike avait-il un effet quelconque ?La balle tournoyait doucement en direction du gardien Japonais, quand il l’ effleura, le ballon devint brusquement violent et gicla vers le haut des filets : but.

Le capitaine Anglais affichait en sourire satisfait, ses coéquipiers vinrent en masse autour de lui le féliciter et on entendait des cris hystériques du côtés des tribunes : des jeunes filles brandissaient haut des bannières à l’éffigie de Bakam ou avec simplement des mots d’encouragements.

Ed, quant à lui restait pétrifié, comment cette balle qui était si douce au dévut avait-elle put être aussi puissante vers la fin ? Une main se posa sur son épaule : Yuu.

-T’inquiètes, c’est juste un but, on va vite les rattraper !

-Ouais, t’as raison, répondit Warner, pas convaincu du tout.

Ben vint à leur rencontre :

-Je ne comprend pas pourquoi le coach n’a pas voulu faire entrer Olivier pour ce match.

Les autres haussèrent les épaules, les idées de leur entraîneur s’avéraient souvent farfelues ou venues de nulle part mais elles fonctionnaient, alors ils laissaient faire.

L’arbitre siffla le but ainsi que la fin de la première mi-temps.

-Tous aux vestiares !cria le coach.

Ils ne se firent pas prier.

-J’aimerai bien savoir ce que vous fichez ! C’est quoi cette organisation en défense ! On y passe comme dans du gruyère ! Et cette attaque molle ? Vous voulez perdre ou quoi ! Ce match est important, même si il est amical, voulez-vous qu’on vous mette dans la catégorie « nuls » ?

-NON !

-ET alors ?Réagissez ! Premièrement, vous me marquer Bakam très sérieusement. Orlando pourrait essayer de percer seul avec les autres attaquants mais je pense que vous réussirez à le contenir, ensuite vous me passez cette balle aux attaquants ! Un peu de conviction, vous pouvez gagner !!

-Allez les gars, courage ! les soutint Olivier, aussi malheureux qu’eux.

Mark les regarda tous d’un œil critique : Il faut absolument gagner, on ne se laissera pas abattre par une équipe Anglaise ! Les Japonais seront champions !

-Ouais  !!!

C’est avec un moral un peu plus solide que les nippons regagnèrent le terrain où les attendaient de pied ferme les anglais.

-Orlando, je veux un match serré.

-Mais, Mike…

-Il ne vaut mieux pas montrer toute l’étendue de notre talent, gardons la surprise…

-Bon, d’accord , souffla le jeune avant.

Le ballon fut remis au mileu du terrain, engagement pour les Anglais. L’arbitre siffla la seconde mi-temps.

-A l’attaque !! rugit Mark.

Il fonça avec rage vers les buts adverses après avoir sauvagemment pris le ballon à ses adversaires.

Le coach se prit les mains dans la figure : C’est pas vrai, Landers ! se lamenta-il.

Mark se heurta à la belle défense des Anglais et deux arrières, Billy et William lui prirent le ballon d’un tacle en commun.

-Mince, comment ais-je pu si facilement me fait piquer la balle !pensa-t-il.

Un joueur qui avait suivit l’action reprit la balle : Ben.

-Calme le jeu, Mark ! recommanda-t-il, rien ne presse, on agit avec sang froid !Ok ?

Il hocha la tête et Ben pénétra dans la zone des seize mètres. Face aux défenseurs il envoya une bonne passe à Ted, sur le flanc droit, celui-ci après avoir suivi quelques temps la ligne de touche tapa un bon centre sur Mark qui reprit de volée le ballon pour l’envoyer violemment vers les buts Anglais.

Zaiman prit le ballon d’une main mais, devant la puissance du tir recula vers ses cages. Il posa son autre main sur la balle. Trop tard.

-But !!!!!!!!!!!!!!! Egalisation des Japonais à 20 minutes de la fin du match ! s’époumona le présentateur.

Le gardien regarda nonchalamment ses buts et son capitaine vint à sa rencontre.

-Tu les as sous-estimés David, Ne te crois pas plus fort que les autres, le numéro 9 avait vraiment une tape de mule !

Zaiman hocha les épaules et opina vivement de la tête.

-Maintenant les gars, on garde les buts et pas d’attaques trop percutante, d’accord ? Un match nul, c’est parfait…

 

-C’est une équipe qui n’avait pas montré toutes ces capacités. Elle a intentionnellement fait match nul.

-Je l’ai remarqué Olivier, de toute façon, on sait qu’on aura du mal à atteindre la finale, alors on s’accroche ! dit Ben.

Bruce arriva en courant.

-Les gars, dit-il, essouflé, regardez les résultats des matchs .

Il leur tendit un journal :

France/Argentine : 1-6

La France a joué sans sonjoueur fétiche : Pierre Alcide, l’Argentine s’en ait donné a cœur joie avec Fan Diaz, leur numéro 10 a encore fait des progrès, on remarquera évidemment ses tirs étonnants !

Allemagne/Uruguay : 5-2

Malgrè la venue de Ramon Victorino, l’Uruguay n’a pas fait le poids face à l’équipe Allemande, Schneider nous a encore montré ses talents de buteur et Schester a lui même bien fait avancer le jeu grâce à de bonnes passes et une vision du jeu étonnante, l’Allemagne gagnera-t-elle cette fois le championnat ?

Japon/Angletterre : 1-1

L’équipe Japonaise, jouant sans Olivier Atton, du club de Sao Paulo a tout de même tenu tête à la grande équipe Anglaise, beaucoup mieux constituée que les années précédentes. Ce match ne nous a pas donné énormément de renseignements, à suivre…

Olivier sourit, il jouerait le prochain match.

Mot de l’auteur :

Alors ? J’ai trouvé ça bizarre de commenter un match de foot, je ne sais pas si ça a été très homogène mais bon ! Il y a une première fois à tout. Dans le prochain chapitre « Ben fait de la télé », Ben se verra offrir une proposition de publicité ! Il rencontrera également une charmante jeune fille… Hehe ! Je pense même que vous aurai droit à des persos de « l’école des champions » !J De toute façon, vous découvrirai tout la prochaine fois ! Biz.

Kari

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