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Olivier et ses amis

Auteur : Kari

Chapitre IV: Matchs amicaux entre les joueurs internationaux

-Tenez, des serviettes, vous en avez besoin ! Vous transpirez tellement !

Les joueurs essuyèrent leurs visages mouillés et repartirent surivre l’entraînement.

Ces jours-ci, Patty faisait de son mieux pour éviter Olivier, elle ne voulait pas lui parler seul à seul, du moins, pour l’instant.

Cependant, une de ses fuites lui valut un petit accident : alors qu’elle rangeait les ballons éparpillés sur le sol, elle vit, de loin, Olivier s’avançer à sa rencontre, voulant partir au plus vite, elle se leva brusquement et recula, manque de chance ou coup du destin, son pied s’appuya sur un ballon non rangé et elle tomba en arrière, sa cheville se tendit et elle l’entendit craquer. A présent, une douleur la saisissait et elle ne parvenait pas à se lever. Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas crier. Olivier accourut et s’aggenouilla auprès d’elle :

-Tu as la cheville foulée je crois ! Ou au pire : cassée ! déclara-t-il en palpant son pied. 

-Aïe !grimaça Patty ! J’ai vraiment pas de chance !

-Il faut t’emmener voir le docteur, je t’aide à te lever !

Elle passa son bras autour du cou d’Olivier et marcha à cloche-pied. Evelyne apparut soudain et prit l’autre bras de Patty.

-Ma pauvre Patty ! Je t’ai vue te casser la figure ! Ca va ?

-Ca pourrait aller mieux…

-Heureusement qu’Olive est venu t’aider !N’est-ce pas ?

Patty ne répondit pas mais Olivier dit que, comme Evelyne, il l’avait vue et était venu.

Tout en parlant, ils arrivèrent devant l’infirmerie, le docteur voulut plaisanter :

-Pour une fois que ce n’est pas Olivier qui se blesse !

Il observa la cheville et conclut :

-Je crois bien que tu t’es fouler la cheville, une chance, ça aurait pu être pire ! Dans une semaine, ça devrait passer, mais je vais te mettre un bandage pour que tu marches sans trop te faire de mal.

Patty acquiesça et regarda le vieil homme s’affairé autour de son pied.

Quand il eut fini, il lui demanda :

-Mais comment t’es tu fais cela ?

Patty rougit et finit par lui dire qu’elle avait trébucher sur un ballon de foot.

-Et bien ! Quelle chute ! Allez, bon courage jeune fille ! Revenez me voir pour une vérification en fin de semaine.

Sur ce, elle sortit, toujours aidée par Olivier et Evelyne qui la raccompagnèrent chez elle. Elle les remercia d’un sourire timide et ferma la porte derrière elle…

Depuis, elle se sentit plus à l’aise en compagnie d’Olivier qui lui parut plus gentil et plus attentif que ce qu’elle aurait pensé ! Elle le lui dit et sa réponse la surprit : « C’est parce que je tiens à toi ». Patty réfléchit, était-ce là une déclaration ? Ou tout simplement une phrase jetée en l’air ? Elle ne put tirer cette affaire au clair tout de suite car un événement innatendu se produisit :

Les joueurs de l’équipe nationale du Japon étaient réunis auprès de leur coach qui leur avait demander de venir d’urgence. Un homme de haute stature se tenait près de lui, il avait les cheveux châtains clairs, plusieurs mèches tombaient sur ses grands yeux bleus qu’il repoussait sans succès. Il était imposant et, vu les multiples rides qui couvrait son front on lui aurait donné la cinquantaine.

Il prit la parole et on entendit une grosse voix caverneuse, rauque :

-Bonjour, je suis Monsieur Bauer-dit-il avec un accent germanique-et je…

-Attendez, s’exclama Ed Warner, lui coupant la parole, Frank-Beken Bauer ??L’ancien numéro 10 et capitaine de l’équipe d’Alllemagne ??

Un murmure d’approbation les secoua. Bauer eu un sourire et répondit :

-Lui- même, mais maintenant je m’occupe de la fédération de football pour la coupe du monde et nous allons organiser des matchs amicaux, si je suis là, c’est pour vous en parler.

Ses paroles furent acclamées par des cris de joie, les joueurs avaient hâte d’affronter de nouvelles équipes. Il reprit :

-Cette année, toutes les équipes ont accepté les matchs amicaux…

Il fut une nouvelle fois interrompu : « C’est cool ! Génial ! »

-Sauf…

Les joueurs se turent rapidement pour écouter la fin de la phrase.

-…le Brésil !

-Comment !? s’eclamèrent en chœur les joueurs-en particulier Olivier, plus concerné qu’autrui-le Brésil ?!

-C’est bien cela.

-Mais ?Pourquoi ? voulut savoir Olivier.

Bauer haussa les épaules mais répondit tout de même :

-Peut-être qu’ils s’entraînent encore ? Les joueurs Brésiliens n’arrêtent jamais ! Ils jouent pour gagner !

Olivier était déçu, pourquoi le Brésil leur faisait-il cela ?

Puis, sa passion du foot se réceilla : Oh ! Et puis qu’ils fassent comme bon leur semble ! Après tout, ils font se qu’ils veulent ! Mais on leur montrera que nous, les Japoanis, on remportera la coupe du monde !

-Ouais !!!

<<Quel excellent capitaine, pensa Bauer, il sait se faire respecter etmotive ses coéquipiers>>

Patty, qui avait écouté jusqu’à présent, prit part à la conversation :

-Et quel sera le pays organisateur ?

On se tourna vers Bauer pour mieux « capter » sa réponse :

-Ce sont les Allemands, c’est d’ailleurs pour cela que je suis là ! Bon, à présent, je vais vous communiquer la liste des matchs amicaux :

Lundi 9 juillet :

France/ Argentine

Allemagne/Uruguay

Japon/Angletterre

Lundi 16 juillet :

Argentine/Allemagne

Japon/Uruguay

Mardi 17 juillet :

USA/Belgique

-On disputera deux matchs ! Et pas contre n’importe quelles équipes ! siffla Ted

-A ce que j’ai entendu dire, l’Uruguay a un super attaquant : Victorino, et l’Angletterre a un excellent meneur de jeu : Bakam, cita Julian.

-Tu es bien renseigné, s’étonna Bauer, et tu as raison,cependant je ne penses pas qu’ils fassent part de tout leur talent dans des matchs amicaux !

-Sûrement, affirma Olivier, mais nous, nous donnerons tout ce que nous auront !

-Il a raison, approuva Tipi, battez-vous comme des tigres !!

-Ouais !!

Notre équipe préférée était vraiment enjouée mais…qui sait ce qui peut arriver ?

Les jours passèrent et le 9 juillet arriva, pour leur premier match amical, les joueurs nipppons accueillaient les Anglais à Shizuoka. Ils avaient continuer de s’entraîner jusqu’au moment propice et savaient qu’ils devraient veiller sur Bakam afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. Ils étaient tous en forme aujourd’hui, pas de bléssés ni de démoralisés !

Le match tenait toutes ses promesses !

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